dimanche 10 septembre 2017

Clover 2

...ou la suite de The Clover Theory, mon point de vue sur les relations de couple (si si, j'ai le droit d'en avoir un)...
Je parlais donc aujourd'hui avec un couple d'amis, tous deux divorcés, de cette théorie des "4 C".
Puis j'ai fait une métaphore toute simple, qui rejoint ma façon de concevoir les relations entre les électrons et les protons :

Lorsque le couple est uni, ils forment, ensemble, un trèfle (clover en anglais) à 4 feuilles, rare et magnifique : on appelle cela une famille.


Ma vision de la famille...

Mais lorsqu'ils décident, chacun "de leur côté", de tirer à eux la couverture, ou plutôt les feuilles du trèfle, ils l/se déchirent :
Chacun emporte avec lui ce qui compte le plus à ses yeux : souvent seulement sa Couvée pour la femme (pas toujours), et le Couple (un nouveau), pour l'homme (mais pas toujours non plus).
La Carrière, les Copains, pour qui leurs intérêts reste inchangés, survivent "de chaque côté" souvent à ce qui n'existe alors plus : La famille
Devenue de nos jours presque aussi rare que ce trèfle à 4 feuilles, qu'ils ont pourtant fait jaillir du néant et fait grandir ensemble, cette dernière a "tout simplement" disparu, tout comme l'atome d'hydrogène disparait si l'électron et le proton se séparent (voir l'image centrale de mon livre).
Chacun avec leurs pétales dans les mains (qui finiront, sans racines, par se dessécher (le nouvel "amour"), ou s'envoler (les enfants)), ils s'éloignent de ce qu'il ne reste plus que du trèfle : une tige nue, sans feuilles, sans pétales, sans fleur.


Il ne reste plus que la tige...et les épines...

Fin de la métaphore...

L'histoire, contrairement aux block-busters américains, finit donc souvent mal...
Surtout pour ceux qui n'avaient connu que l'incroyable trèfle : les enfants.
Eux qui trouvaient naturel, évident d'appartenir à cette famille, s'aperçoivent brusquement de ce qu'ils viennent de perdre :
Car nous sommes des êtres relatifs : cela nous permet de trouver très rapidement "normale" une situation qui ne l'est pas et ainsi "nous habituer à tout" (le côté positif), mais aussi fait que nous ne savons plus apprécier les bonnes choses une fois qu'elles ont été "intégrées", ou si elles sont devenues "habituelles" : un bon salaire, une nouvelle voiture, une famille...

Les enfants se retrouvent donc, sans l'avoir voulu, dans le rôle du ballon de rugby que chacune des deux parties (au sens juridique du terme ?), souhaite absolument conserver contre soi malgré les chocs frontaux et les mêlées avec l'(es) adversaire(s) (voir Ultimate Fighting for Consciousness), peut-être même simplement pour faire souffrir l'autre et le punir de quelque chose alors même qu'il en est pourtant responsable à 50,0% très exactement - la règle des rapports humains.
Mais pire que tout, car la nature humaine n'est si pas bien faite que cela, ils auront de très grandes chances de reproduire ce schéma lorsqu'ils seront à nouveau parents.
Car à moins de combattre violemment pour construire, seuls, leur propre modèle, ils se contenteront de reproduire tout simplement ce qu'il leur paraît parfaitement "normal", puisqu'ils l'ont vécu eux-mêmes.

Les relations humaines ne faisant pas parti des sciences "dures", ces "constatations", basées sur ma propre expérience et sur ma réflexion, ne constituent donc pas une règle absolue.
Mais malheureusement, l'histoire se répète souvent, comme le dit l'adage.
Pensez-y donc avant de tirer trop fort sur la corde...euh, sur vos feuilles pardon...

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