lundi 30 octobre 2017

Emplois publics à vie : Pourquoi faire ?

Pour ceux qui commencent à me connaître, vous devez vous douter que si je pose une question, c'est que j'ai déjà une idée de réponse.

En l'occurrence, c'est même LA réponse à la question : Les fonctionnaires ont un emploi à vie soi-disant pour "assurer la continuité du service public", mais surtout pour ne pas risquer de le perdre lors des sempiternelles alternances politiques.
En effet, les hommes politiques ont tous, depuis des dizaines et des dizaines d'années, la fâcheuse habitude de "renvoyer l'ascenseur" à leurs amis, connaissances et autres colleurs d'affiches, quand ce n'est pas à des sociétés entières, en leur offrant des postes dans les structures qu'ils dirigent dès qu'ils en prennent la tête.

Le "renvoi d'ascenseur"

Et cela surtout au mépris du résultat prévisible de l'opération, comme par exemple parmi (trop) d'autres, la nomination de la chargée de communication du précédent Président de la République à la tête de l'Education Nationale.

Les fonctionnaires qui ont la chance (?) de travailler dans ces structures ne sont donc pas licenciés :
- Si leur poste n'est pas stratégique, ils pourront continuer de tamponner leurs formulaires (j'ai choisi une image réductrice pour simplifier).
- Dans le cas contraire, on les placardisera plus ou moins, plutôt plus, au nom de l'"interchangeabilité" des emplois publics, pour mettre à leur place  un "militant" (au sens large du terme cette fois), ou bien une ribambelle de soldats mexicains pour (moins bien) faire le travail qu'ils maîtrisaient parfaitement, pour être souvent expérimentés et compétents.

Là question que je pose ici ne concerne donc pas l'existence de cette pratique, qui est courante et pratiquée de manière industrielle depuis des décennies :

Cet état de fait pris en compte, je pose plutôt la question de l'utilité de maintenir artificiellement des emplois publics de personnes devenues inutiles, avec comme plus important effet de bord celui de devoir aussi conserver ad vitam æternam et quoi qu'il arrive les (dizaines de) milliers de postes des personnels les moins travailleurs et les moins utiles (sauf au niveau électoral, cela va sans dire...)

Et est-ce que la solution à ce problème ne passerait pas plutôt par un meilleur encadrement de l'action des "politiques", par exemple avec une espèce de "serment d'Hippocrate" qui leur serait opposable devant les tribunaux et dans lequel il s'engageraient et devraient prouver que leurs décisions ont été prises principalement dans l'optique d'augmenter l'efficience du Service au Public, même si cette dernière est considérée comme un gros mots par les syndicats de la Fonction Publique ?

Cet outil permettrait ainsi de contraindre les politiques à devoir conserver "naturellement" les emplois des personnes les plus "méritantes", à la condition bien sûr que le système d'évaluation qui devrait être instauré à cet effet ne soit pas lui aussi dévoyé par les défenseurs du système précédent...

jeudi 19 octobre 2017

The Da Vinci code...de la route ?

Pour changer des sujets de philosophie, je vous propose aujourd'hui une (petite) énigme :

Comment se fait-il que de nos jours, au XXIe siècle, avec la puissance de calcul des ordinateurs actuels, nos enfants n'aient pas le résultat de leur passage de l'examen du code de la route dès leur sortie, comme c'était pourtant déjà le cas il y a plusieurs dizaines d'années ?

Pour quelle(s) raison(s) aurions-nous régressé à ce point alors même qu'ils passent le code sur des tablettes et que les (bonnes ?) réponses sont déjà connues ?


Suggestion d'une personne à ma fille : Peut-être pour éviter des débordements en cas de mécontentement d'une personne nerveuse ou fatiguée de le rater pour la quatrième fois...
Ce n'est pas idiot.
Mais dans ce cas, il aurait suffi d'attendre un délai de 2 heures pour envoyer un simple SMS à la personne qui a passé l'examen...Elle ne va pas quand même rester sur place pour se défouler sur les postiers au cas où elle le raterait encore...

Autre piste : Ma fille m'a dit qu'avant de commencer l'épreuve, elle a eu droit à eu speech sur tablette qui lui a dit, entre autres, que 93% des personnes réussissaient leur permis dès le premier passage.

Si l'on regarde au-delà des apparences, ce chiffre est très étonnant.
En effet, il est extrêmement élevé, et ce d'autant plus que certaines questions sont particulièrement trompeuses et n'ont pas de réponse évidente et purement rationnelle, du style : 
"Vous êtes en panne de batterie, pouvez-vous descente une forte pente ?".

Et si, (je dis bien si), et si le "système" mis en place avait besoin de plus de temps, voire d'une action humaine, pour manipuler les résultats afin de garantir un tel niveau de réussite ?
Ce n'est bien évidemment je le répète qu'une supposition bizzaroïde d'ingénieur bariolé, et qui vaut donc ce qu'elle vaut...

Mais si vous avez une meilleure explication, n'hésitez pas à la proposer en commentaires !

jeudi 12 octobre 2017

La barbe !

Et bien non, je n'aime pas les barbus. Et comme souvent dans ce cas, j'ai de (bonnes ?) raisons pour cela :

D'abord, c'est à la mode. Et être dans le vent, c'est avoir le destin des feuilles mortes, comme disait Jean GUITTON...C'est aussi le signe d'une absence de personnalité, puisqu'il suffit de recopier ce que font tous les autres...Ou peut-être sont-ils fans de Cyril HANOUNA, grand comique devant l'éternel, ou de Kenji GIRAC, notre ténor national, et qu'ils souhaitent ainsi ressembler à leur idole ?

Ensuite parce que cette mode est préhistorique...Tous les hommes préhistoriques la portaient, mais c'était par obligation, ces derniers n'ayant pas encore inventé la lame Gillette...et ressembler à un homme préhistorique...très peu pour moi !

Ou peut-être est-ce juste par fainéantise, comme me l'avouait un barbu récemment : on passe moins de temps à se raser, et un coup de tondeuse de temps en temps et c'est réglé....


Aussi, disons-le franchement, selon la longueur, ça peut franchement donner un look de djihadiste...il ne manque plus que la soutane et les baskets, et la tenue est complète !
Ces derniers prennent en effet  la barbe (ou la moustache) pour un signe combiné de virilité (?) et de croyance (? je n'irai même pas rechercher sur Internet les raisons profondes pour lesquelles ces derniers semblent tant apprécier d'avoir des poils sur le visage...).

Pour finir, un mot sur les femmes qui disent "aimer" ça : soit elles sont très bizarres, soient elles se forcent à trouver ça bien parce que c'est à la mode (voir premier paragraphe), ou qu'elles n'ont pas le choix...Car peut-on vraiment apprécier embrasser/se faire embrasser (quel que soit l'endroit du corps), par un tas de poils qui piquent et qui grattent ??

Mais bon, messieurs les barbus, rassurez-vous, il y a a pire : barbu avec des tatouages et des piercings...;-)

lundi 9 octobre 2017

Liberté, Camembert, Fraternité

Je reprends l'idée de Jean YANNE pour faire un minuscule article sur l'égalité...à la française...

Car aujourd'hui, j'ai entendu à la radio en me levant que les pères allaient manifester pour l'égalité des droits parentaux lors du divorce.
Je ne suis pas concerné puisque je suis marié et que j'espère le rester encore longtemps, mais mon empathie "exagérée" me fait compatir à la situation de ces papas spoliés par une justice elle aussi typiquement française...

En effet, comme le disait déjà Jean de La Fontaine il y a bien longtemps, avec son "Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir", ou encore plus récemment Coluche avec son "Les hommes naissent libres et égaux, mais certains sont plus égaux que d'autres", la justice en France a depuis longtemps elle aussi, tout comme la politique, perdu sa majuscule...

Je ne connais (heureusement) pas les détails de ces injustices, mais je sais qu'elles sont patentes et anormales, depuis des années et malgré les appels à l'aide des personnes concernées.
Ce sont un peu ces mêmes injustices que l'on retrouve dans le traitement des personnes dans notre pays, et bizarrement encore davantage lorsque ces personnes sont en relation avec le fonctionnement et la structure même de notre république (pas de majuscule non plus) :
Des fonctionnaires payés à vie quelle que soit la qualité de leur travail, avec un (seul) jour de carence au lieu de 3 dans le privé (et encore depuis peu !), une retraite calculée sur les 6 derniers mois (!), des conducteurs de TGV qui ont une "prime au charbon", des militaires, députés, sénateurs et autres politiques qui bénéficient de (confortables) retraites après seulement quelques années de travail alors que les autres doivent travailler plus de 40 ans pour obtenir la leur...

Alors je sais, j'entends déjà les voix protoniques me dire : "C'est comme ça, on n'y peut rien...".
Mais cette phrase n'est pas recevable pour un zèbre...
Car Monsieur Macron (il a encore le bénéfice du doute et donc encore sa majuscule) pourrait créer un "Ministère de l'Egalité", dans lequel un véritable Défenseur Des Droits veillerait à ce que ce genre de choses ne se produise plus dans notre pays.

Car oui, nous sommes tous différents.
Et je conçois donc facilement que nous accédions tous à des avantages différents en fonction de nos compétences et de nos motivations, comme c'est le cas aux U.S.A. depuis toujours.
Mais que certaines personnes n'aient pas les mêmes droits que d'autres, au pays où nous nous vantons de respecter l'égalité, c'est juste une honte...
J'ai donc parfois vraiment honte d'être français...

Pour info, et pour rire, j'ai posté cet article sur le Facebook d'Input Output...supprimé !
Comme quoi la liberté aussi, ce n'est plus vraiment ça en France...et ailleurs !

lundi 2 octobre 2017

Faire une "reconsse"

Cela signifie "faire une remarque constructive". Voir article Wiktionnaire.

Pourquoi faire ? Et bien comme je l'ai évoqué dans mon livre, parce que le mot "critique" est en français définitivement trop empreint de "négativité" et d'agressivité et qu'il est donc plus que temps d'en disposer d'un autre...

Employer ce mot permettrait d'empêcher immédiatement son interlocuteur de prendre une remarque constructive comme une agression verbale face à laquelle ce dernier se sent presque obligé de répondre par une contre-attaque...(reconsser plutôt que de critiquer, le verbe se conjugue bien sûr). 

Tout d'abord parce l'utilisation de néologismes à toujours, naturellement, un petit côté "amusant" et "léger" qui ne sous-entend donc aucune animosité. 
Et ensuite parce que ce dernier, avec son style "vieux français", se rapproche beaucoup du mot réponse, auquel il se rattache très bien.
En effet, une "reconsse" est une réponse constructive faite à une proposition qui peut, et doit donc, être améliorée.
Elle apporte donc davantage une solution à un problème qu'une "critique pure" qui n'aurait pour seul objectif que la remise en cause, ou pire, la destruction du point de vue ou du travail de l'autre...

A propos de point de vue, quel est le vôtre sur ce nouveau mot ? 

Pour ma part, et tenu compte du fait qu'il n'existe pas (encore) de loi en France qui interdise d'inventer ses propres néologismes, je vais l'adopter. 
Et comme on ne pourra pas ne pas me demander qu'est ce que je viens de dire, j'aurai ainsi l'opportunité de déminer ma "critique" en ayant ainsi bien explicité que ma remarque était constructive. 

Non mais !

Et pour encore mieux illustrer mes propos, une courte vidéo d'Etienne Chouard qui cite Montaigne (à partir de 03:00) :