mercredi 18 décembre 2019

Répartition ou capitalisation ? Et si nous décidions ?

Cela ne vous étonnera sans doute pas, mais je vais faire dans cet article une proposition hautement iconoclaste, que je n'ai lu ni entendu nulle part...

Organiser un référendum pour que ce soient les Français qui décident des points clés de la réforme des retraites. 

En effet, nos "représentants", qu'ils soient politiques ou syndicaux, semblent fortement avoir confondu leurs mandats pour nous représenter avec un blanc-seing leur permettant de décider de tout à notre place, sans même avoir à nous consulter... 
Cela est tellement vrai que même la terminologie le confirme : on les appelle des "décideurs"...

Capitalisation ou répartition ? Âge pivot ? Durée de cotisation ? Suppression des régimes spéciaux ? Retraite par points ? Pénibilité ? 
Qu'en est-il ?
Notre (feu) "haut commissaire aux retraites" à bien "consulté" les Français et leurs "instances représentatives" sur la question, notamment grâce à un site "participatif" qui a permis à des milliers de Français de donner leur avis, et aussi de poser des questions dans le vide...
Mais au final, il a rendu SON rapport à NOTRE Premier Ministre, en lui serrant longuement la main devant les photographes comme s'il avait accompli un acte de bravoure exceptionnel.
Quels intérêts a t-il servi ? 
Ceux des français que notre Président est censé représenter, ou ceux de puissances bien plus grandes encore (Blackrock pour ne pas les nommer) qui auront de quoi lui renvoyer l'ascenseur pendant qu'il touchera en même temps sa retraite plus que confortable de politicien professionnel ?

De l'autre côté, les syndicats freinent comme d'habitude de toutes leurs forces pour empêcher à tout prix le moindre changement, quel qu'il soit. 
Ou alors, ils négocient, dans les salons feutrés de l'Élysée, chacun de leur côté, des concessions dont ils ont été les seuls à décider le contenu...

En résumé, le Pouvoir a éclipsé la démocratie.
Et les grands perdants, c'est nous.
Nous avions peut-être des avis, des idées, mais ceux qui sont "aux manettes" décideront, une fois de plus, à notre place.
Je connais déjà la réponse à la question, mais je la pose quand même : 
Sommes-nous encore en démocratie ?

vendredi 13 décembre 2019

Pour un Service Public de "Qualité Amazon"

Quand certains fonctionnaires se préoccupent en ce moment davantage de conserver les "acquis" du passé, je continue, contre vents et marées, à vouloir faire progresser le "service au public" en général.

Voici donc l'objectif, l'"utopie", au sens de la définition du CNRTL : "Système de conceptions idéalistes des rapports entre l'homme et la société, qui s'oppose à la réalité présente et travaille à sa modification", que je me fixe :

Viser un Service Public aussi performant qu'Amazon :

Je sais que cet objectif n'est pas "politiquement correct", mais il devrait pourtant motiver tous les Fonctionnaires de France :

- Prix : Accessible à tous. Forfait "Service Unlimited" inclus dans nos impôts : Chacun en paye une part en fonction de ses revenus, et personne n'en est exonéré puisque tout le monde est censé pouvoir s'en servir.

- Rapidité et réactivité : Délais de réponse téléphoniques et de réalisation garantis - même pour la justice (voir la feu Charte Marianne), rappels gratuits, chat en ligne avec les services, etc...Embaucher autant de personnes que nécessaire (sous contrat, pas sous statut) pour y arriver.

- Qualité de service : Avis et commentaires en ligne, suivi et résolution des problèmes, enquêtes de satisfaction auprès des usagers

- Amélioration continue : Services de modernisation et d'innovation dans tous les services, à l'écoute des citoyens-usagers-clients, dont l'objectif est d'améliorer en permanence les 3 points ci-dessus.

La boucle (de Deming) est bouclée...


Je vous l'avais dit, cette proposition, aussi étrange que cela soit, est "politiquement incorrecte" :
Du "retour sur investissement" au Service de "clients" ??? Malheureux !!!!

Mais je fais ma part de colibri perturbateur de système...
Car après tout, je suis peut-être davantage à ma place que ce que les choses le laisseraient à penser au premier abord...

PS : J'ai écrit cet article suite à un appel au service client d'Alexa pour leur signaler un dysfonctionnement sur les Amazon Echo. J'ai ensuite reçu ce message...


Peut-être qu'un jour en recevra t'on de la sorte d'un Service Public "tel que je le rêve", comme l'a écrit ma responsable dans mon entretien annuel ?


jeudi 5 décembre 2019

Une grève pour des privilèges

Disons-le tout de suite : Je ne contesterai pas ici la grogne légitime de tous ceux qui ont travaillé une vie entière et se retrouvent à la retraite avec moins de 900 euros pour vivre.

Dans le pays de cette soi-disant "Égalité", je veux ici dénoncer la motivation de tous ceux qui osent défendre, chacun de leur côté, des avantages indus et d'une autre époque :

La liste est loin d'être exhaustive, mais elle inclut par exemple les cheminots qui peuvent partir à la retraite 6 ans avant les autres et disposent de billets de train gratuits pour eux et leur famille pendant toute leur vie, les militaires qui touchent une rente à vie au bout de 15 petites années de travail (et qui coûtent un bras aux contribuables : qu'importe, cela fait partie du budget pharaonique de la défense...), et surtout les fonctionnaires, dont je fais partie, employés à vie quelle que soit la qualité de leur travail, et dont le calcul de la retraite se fait sur les 6 derniers mois au lieu des 25 meilleures années pour "les zautres"...
Égali...quoi déjà ?


Pour défendre le statu(t) quo et l'indéfendable - comme par exemple une carrière à "avancement linéaire" quel que soit le travail fourni - les syndicats de la Fonction Publique sont, comme toujours, en première ligne.
Ils en profitent ainsi pour tenter de justifier un tant soit peu leur statut officiel de "personnel payé à ne rien faire", aussi appelé "décharge d'activité de service" lorsque l'on désire faire du politiquement correct...

Pour finir, on notera l'absence du débat de la question des retraites dorées des politiques - quel que soit leur niveau - qui leur octroie une rente plus que confortable et de nombreux avantages en nature pour le restant de leurs jours après avoir été à notre service un minimum de temps...
Leurs régimes (ultra) spéciaux disparaîtront-ils eux aussi ?
En contribuant à la concertation en ligne, j'ai posé la question à Jean-Paul Delevoye sur le site de la réforme, mais je n'ai obtenu aucune réponse...
Étonnant, non, comme dirait un ami à moi ?

lundi 25 novembre 2019

Laïcité - Égalité, Religion - Division

J'aime les mots, les chiffres et les équations claires.

Voici donc celle que je vous propose ici sans plus d'explications :


Les commentaires sont ouverts...

lundi 28 octobre 2019

Je suis un rêveur...éveillé...

Comme le dit si magnifiquement T.E. Lawrence, j'ai la (mal)chance de faire partie de ces personnes que les partisans du statu-quo, très largement majoritaires, prennent soin d'écarter soigneusement...


Car oui, en pleine journée, lorsque je regarde le monde qui m'entoure et que j'écoute les remarques et les idées des autres, il me vient parfois des images de choses qui n'existent pas. 
D'un feu rouge qui annoncerait à l'automobiliste sur son autoradio qu'il vient de passer au vert à une plate-forme de démocratie directe open-source hébergée sur un cloud Français, pour que les Français puissent (enfin) écrire et décider leur propre avenir, je rêve de choses qui n'existent pas...encore...

Alors depuis très longtemps, quand on me dit, sur le ton du reproche ou de la moquerie, que je suis un idéaliste et un rêveur, et que je poursuis des utopies, j'acquiesce et j'assume. 

Mais là où je deviens "dangereux" pour tous ceux qui ont bâti leur vie sur le système en place, et qui essaient d'éviter à tout prix la moindre brise pour rester debout au sommet de leur châteaux de cartes, c'est que je passe le plus clair de mon temps à planter mes rêves - mes "graines de réalité" - dans tous les pots de terre, et de fer, que le hasard met sur ma route...
J'ajoute de l'engrais, je les arrose, mais souvent elles ne poussent pas.

Mais parfois, un minuscule germe apparaît.
Je me mets alors à rêver encore, qu'il deviendra un jour un immense chêne, sous lequel on pourrait s'attabler à l'ombre de ses majestueuses branches, et dans lequel je construirai une cabane pour y jouer aux jeux vidéo avec mes petits-enfants...

Alors oui, je rêve...éveillé...
Mais parfois, certains rêves, avec un peu de force, de courage et de chance, se transforment en projet, puis en réalité...
Je croise donc les doigts, mais pas les bras...Au travail !

mercredi 2 octobre 2019

Si je n'avance pas, je reste du côté droit

Fonctionnaire sans activité depuis des années puisque ma hiérarchie refuse obstinément de me donner du travail, j'ai bravé tous les interdits en réfléchissant, réalisant et installant dans le métro des autocollants "Dans les escalators, si je n'avance pas, je reste du côté droit" #JRDCD :


Je suis en effet fatigué (mais je ne suis pas le seul) de devoir expliquer aux usagers du métro qu'il est plus pratique de rester du côté droit des escaliers mécaniques s'ils ne souhaitent pas avancer, pour laisser passer ceux qui sont pressés (ou qui ont juste envie de marcher).

Puisque personne d'autre semble n'y avoir pensé à la RTM, j'ai donc finalement décidé de faire leur travail (et le mien), en rendant service à la collectivité.
Je ne doute pourtant pas que cette initiative en irritera certains, pour une raison ou pour une autre, mais que voulez-vous...on ne peut pas plaire à tout le monde !

Et comme je suis sur le sujet, que j'avais déjà abordé il y a fort longtemps, voici aussi une suggestion de correction pour la RTM, car je ne peux quand même pas m'occuper aussi de toutes les rames... :

Plan actuel

Plan corrigé

Cela évitera de nombreuses méprises, moi-même ayant oublié la dernière fois de changer de ligne à Castellane, croyant que mon métro allait "continuer tout droit" alors que j'ai pourtant pris le métro des milliers de fois...

Et comble de la folie, j'ose suggérer à nos "décideurs" un projet qui pourrait s'appeler "Réseau dans le métro", qui rendrait sans doute bien service aussi à de nombreux usagers...
Mais je sais, je rêve...

jeudi 19 septembre 2019

L'écriture est-elle une drogue ?

J'ai utilisé le mot "drogue" dans le titre de cet article pour marquer les esprits même si le terme ne convient en théorie pas à cet usage :
En effet, une drogue est une substance toxique entraînant une dépendance.
L'écriture n'est pas une substance, un produit.
Mais ses points communs avec les drogues en font une véritable addiction, au même titre que peuvent le devenir les jeux vidéo ou les paris :



Le manque : À vous, camarades d'écriture, ne vous est-il jamais arrivé de vous réveiller en pleine nuit avec une nouvelle idée, un nouveau sujet sur lequel vous avez envie de vous exprimer ? En ce qui me concerne, je me contente de noter l'idée de base sur mon smartphone, qui me sert d'horloge sur ma table de chevet pendant la nuit.
Car si je ne le fais pas, mon cerveau ne cesse de tisser des pensées autour de cette première idée, pour la consolider et éviter qu'elle ne disparaisse. Cela m'empêchait de retrouver le sommeil.
Alors que si je la note, même sans la développer d'aucune manière, je suis soulagé car je sais que je m'y attaquerai le lendemain, et j'arrive à me rendormir facilement.
Ce manque, qui peut parfois survenir aussi en pleine journée, est quasiment comparable à celui que vit un fumeur (ou un drogué, synonyme) lorsqu'il commence à manquer de sa substance, qu'elle soit nicotine ou héroïne...

Soulagement : Lorsque je frappe au clavier pour exprimer mes pensées, je me sens aussi clairement soulagé, ressentant le même "plaisir" que celui qui tire nerveusement sur sa clope un café à la main.


Aspect thérapeutique : Certains mettent en avant les capacités de certaines drogues pour des usages médicaux : soulagement de la douleur, de la dépression...revendiquant même parfois leur vente libre.
L'écriture s'en rapproche d'une certaine façon, mais est en fait plus proche du rôle d'un "jumeau psychiatre", à qui l'on peut confier ses secrets, ses souffrances, et ainsi se délester de leur poids.

Au final, l'écriture serait en fait une drogue - une addiction - aux effets globalement positifs.
Alors pourquoi vous en priver ?
Rejoignez vous aussi les nombreux ateliers d'écriture qui rassemblent tous ceux qui partagent ce plaisir qu'est celui de l'écriture !

jeudi 12 septembre 2019

Une journée au placard


La nuit dernière, lors d'un de mes réveils nocturnes, j'ai trouvé une excellente image pour tous ceux qui pensent qu'"être payé à ne rien faire" est une "chance incroyable" :

Dites-vous bien qu'une journée au placard, c'est comme une longue nuit d'insomnie :
Enfermé seul dans le noir de l'inaction, vous n'avez rien d'autre à faire que de regarder les minutes s'égréner, lentement...
Vous n'avez qu'une seule hâte, une seule pensée, que cette journée (ou bien est-ce une nuit ?) se termine enfin.


Vous regardez alors à nouveau votre horloge, qui semble ne pas vouloir avancer, retenue qu'elle est par votre absence d'activité, là où d'autres personnes, utiles, ailleurs, ne se rendent même pas compte qu'il est l'heure d'aller déjeuner ou de rentrer chez eux.

Mais alors qu'une ou deux nuits d'insomnie finiront immanquablement par vous gratifier d'un sommeil réparateur, les journées au placard se répètent, elles, encore et encore...
Là où ce bore-out mortel conduira à la dépression - ou pire encore - tous ceux qui ne se seraient pas trouvé suffisamment d'occupations (f)utiles pour remplir leurs journées vides de sens, j'ai trouvé ma raison de (sur)vivre dans ma lutte pour dénoncer et faire condamner cette "pratique managériale" honteuse, destructrice et coûteuse, pour ceux qui l'organisent, la subissent et la financent.

Alors, que vous soyez victime ou que vous souhaitiez dénoncer le scandale de cet harcèlement moral qui refuse de dire son nom, 
 
partagez le hashtag #JeSuisAuPlacard sur les réseaux sociaux

Ça ne changera peut-être rien, mais comme j'ai pris l'habitude de le dire, "Essayer sans réussir, c'est déjà infiniment mieux que de ne rien faire... "

vendredi 30 août 2019

Je suis Char... "religiophobe"

En cette nouvelle période de levée de boucliers contre l'"Islamophobie", je tenais plus que jamais à affirmer ma ferme opposition d'"athée pratiquant" à toutes les (formes de) religions, sauf peut-être au bouddhisme et au pastafarisme, éminemment pacifiques...
En son temps, Charlie Hebdo et ses journalistes satiriques avaient eux aussi fait valoir leur liberté d'expression et l'absence de "délit de blasphème" en France, et ce au-delà de leurs convictions politiques, en publiant à la une ce dessin de leur dessinateur fétiche Cabu, que je suis sur Twitter depuis ses apparitions au Club Dorothée, et que j'adore au plus haut point :
 

4 ans plus tard, nombreux de ces journalistes dont leur rédacteur en chef Stéphane "Charb" Charbonnier et Cabu étaient lâchement assassinés par des islamistes qui croyaient ainsi ""défendre leur religion"" (je mets deux paires de guillemets pour le coup).

Aujourd'hui, les pro-Islam, pourtant généralement toujours prompts à dénoncer l'"amalgame", se servent cette fois de ce même outil pour tenter de nous faire confondre la religion avec ses adeptes, l'islam avec les musulmans, bref, des livres avec des êtres humains, afin de nous persuader par un sophisme qui ne trompera que ceux qui le voudront que quiconque critiquant l'islam est coupable de racisme envers les musulmans.
Mais c'est très différent.
D'un côté, les religions sont des systèmes de pratiques et de croyances (dixit Wikipédia), que l'on peut librement critiquer en vertu de la liberté d'expression.
De l'autre, les (groupes de) croyants sont des FEMMES et des HOMMES qui adhèrent à ces dernières, de façon plus ou moins ostentatoire. Ostraciser, stigmatiser ou agresser ces PERSONNES est un crime raciste (racisme : 1.Idéologie postulant une hiérarchie des races. 2.Discrimination, hostilité violente envers un groupe humain), autant que s'il s'agissait d'homosexuels, de nains, ou de personnes portant des lunettes.
J'ai ainsi pour ma part (forcément) de nombreux amis croyants, que j'apprécie beaucoup en tant que personnes. 
Mais je ne rate pour autant jamais l'occasion d'égratigner leur religion, quelle qu'elle soit, même si je sais que je ne les ferai pas changer d'avis, puisque la (bonne) "foi" est censée pouvoir se passer d'explications, et donc de réflexion, de science, de logique et d'intelligence.

Les religions proposent officiellement de relier (religare en latin) les Hommes et de les "éclairer de la lumière divine", apportant des "messages de paix et d'amour". 
Mais le message est trompeur.
Car à travers les siècles et les continents, elles ont surtout été obscurantisme et exploitation de la peur de mourir des Hommes au service de la domination et du contrôle des peuples et de leurs pensées.
Leurs croisades et leurs "évangélisations", censées "porter la bonne parole" à travers le monde, ont fait des millions de morts et continuent encore aujourd'hui, d'Israël à l'Afganistan, de la France à la Nouvelle-Zélande... 
La science et la liberté de conscience sont bafouées dans tous les pays, émergents ou développés, pour protéger des paroles soi-disant dictées par dieu mais en fait bel et bien écrites par des hommes, pour des hommes (noter l'absence de majuscule visant à bien signaler le rôle totalement secondaire (voire pire) des femmes dans les religions).

Alors oui, pour toutes ces raisons et bien d'autres que je n'ai pas le temps de lister ici, j'affirme haut et fort (mon droit à) détester cordialement toutes ces religions.
Le terme "religiophobie" n'est donc pas tout à fait adapté ici, même si le suffixe "phobie" est censé exprimer le contraire du suffixe "phile" (mais la langue française est ainsi faite, et c'est pour cela qu'il m'arrive fréquemment de devoir créer des néologismes)
Car je n'ai pas peur de ces religions. 
J'ai peur de l'interprétation que font certains esprits malades de ces écritures soi-disant "saintes" mais qui ne sont en fait que des balivernes d'un autre temps qu'un enfant de primaire ne croirait même plus...
Ainsi, il serait donc plus exact de parler d'"anti-islamisme" plutôt que d'"islamophobie" pour exprimer le rejet de l'islam, la religion, et de faire de même pour les autres religions, l'antireligionisme rassemblant quant quant à lui l'ensemble de ces termes.
Mais il faudrait alors aussi inventer un terme signifiant le rejet des musulmans (en tant que groupe religieux), tout comme "antisémite" le fait pour les personnes de confession judaïque.

En tant qu'athée (intégriste ?), et pour toutes les raisons évoquées plus haut, c'est la raison pour laquelle j'aspire à un espace public, à une République, à un monde où la religion soit cantonnée à la sphère privée
Mais est-ce vraiment possible quand une église trône au milieu de chacune de nos villes et claironne plusieurs fois par jour la dévotion de ses ouailles aux oreilles de tous ?
Est-ce imaginable alors que le pape est immédiatement repris dans tous les médias lorsqu'il continue à renier des méthodes de contraception et de protection contre les maladies sexuellement transmissibles ? (Merci de noter que je n'ai pas dit "le grand gourou de la secte catholique", ce qu'il est en fait...)
Peut-être pas. Mais tout comme être islamophobe, vouloir faire advenir un monde meilleur et pacifié pour tous n'est pas (encore) interdit par la loi française...
Alors je persiste, et signe :

Input-Output, IO pour les intimes ;-)

PS : En complément, les explications du brillantissime Henri Peña-Ruiz, qui défend ses propos avec une clarté et une intelligence remarquables...

jeudi 29 août 2019

Être normal ou ne pas être, voilà la vraie question



Je me permets de paraphraser Hamlet pour poser cette question existentielle que j'aborde largement dans mon livre et qui taraude tous ceux qui comme moi ne "rentrent pas dans le cadre" (le comble pour "un" cadre...).
Car tel est bien le dilemme qui se pose à tous ceux qui sont trop grands, trop petits, trop gros, trop maigres, trop bavards, trop silencieux, trop intelligents ou trop simples : Rentrer dans la norme alors que cela leur est impossible ou contre-nature, ou bien être ignorés par la majorité bien-pensante, qui élimine plus ou moins consciemment tous ceux qui ne sont pas con(-)formes au standard imposé, tout comme la ligne de production d'une usine met automatiquement au rebut toute pièce ayant le moindre "défaut". 

Car pour l'écrasante majorité des gens, être "normal" signifie en fait "ne pas avoir de défaut", de "problèmes", qu'ils soient physiques ou psychologiques.
Mais en réalité, si l'on est attentif à l'étymologie, "normal" signifie simplement "qui est dans la norme". Tous les "déviants" par rapport à cette ligne sont donc d'abord moqués, pour être ensuite purement et simple ignorés, comme s'ils n'existaient pas ou s'ils étaient morts, comme le dernier élève de la classe de troisième 3 dans le manga Another, que j'ai pu, entre autres, regarder en entier dans mon bureau sans être dérangé par qui que ce soit.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Another

Je repose alors la question d'une autre façon : Est-ce vraiment une "chance" d'être placardisé pour vouloir impulser le changement là où tout le monde a la tête dans le sable ?
Et qu'en est-il de la véritable valeur de ces personnes A-normales que le système laisse sur la touche ? 
Car finalement, est-ce que ce ne sont pas les timbres qui on fait l'objet d'une légère erreur d'impression qui ont la plus grande valeur ? 

mardi 27 août 2019

La géométrie des points de vue

Alors que j'étais en train de rédiger le chapitre clé d'Un Zèbre Dans Un Jeu De Quilles II sur la notion de points de vue, un internaute à commenté mon article Je n'aime pas les barbus.
Il n'était pas du même avis que moi et a expliqué pourquoi il appréciait quant à lui cet attribut. 
Du coup, je me suis demandé si le fait d'aimer - ou pas - quelque chose, un plat, un tableau, une musique, ou quoi que ce soit d'autre, pouvait être aussi considéré comme un "point de vue". 
Dans un premier temps, je me suis dit que ça n'avait rien à voir avec l'idée que l'on se fait d'un objet ou d'un concept, le "niveau d'appréciation" que l'on ressent à propos de chaque chose sur laquelle on pose le regard n'étant finalement qu'un curseur qui oscille entre le profond dégoût et l'adoration. Mais malgré tout, je continuais quand même à trouver que le fait d'apprécier quelque chose - ou pas - et à quel point - se rapprochait d'un "avis" et donc quelque part d'un point de vue...
Puis cette nuit, je me suis réveillé en ayant une idée : et si le "niveau d'appréciation" (n')était (qu')une "composante" du point de vue, tout comme la latitude n'est qu'une des trois composantes qui définit précisément la position d'un satellite qui observe notre planète sous toutes les coutures ?


L'idée était intéressante, car on sait bien que les extrêmes, l'amour et la haine, tout comme les "extrémités" d'un cercle et les méridiens de la terre, se rejoignent.
Mais il me manquait deux autre "dimensions" : La seconde, qui permet de positionner le satellite autour de la Terre (l’œil autour de l'objet) est venue rapidement en pensant aux extrêmes : La gauche et la droite, le communisme et le capitalisme, qui se rejoignent eux aussi aux extrêmes (n'oublions pas que le parti d'Hitler avait pour nom parti national-socialiste des travailleurs allemands et qu'il s'est aisément associé avec le parti communiste de Staline). 
Pour finir, la notion de "distance" permet de dire à quel point le regard est éloigné du "centre d'intérêt" : Plus on est près, plus on peut observer les choses en détails, mais cette quantité d'information trop importante peut polluer la réalité. Plus on s'éloigne, plus on a une vision globale. Mais trop loin, on ne voit plus rien, la Terre et ses milliards d'habitants n'étant même pas un grain de sable vue de la galaxie d'Andromède, notre plus proche voisine...

Nous pourrions ainsi obtenir le schéma suivant :
Il ne permet pas de définir un point de vue en tant que tel (par exemple ce que l'on pense du réchauffement climatique), mais il permet de positionner ce dernier quelque part sur une orbite socio-politique qui nous donne un début d'information sur l'avis en question.
Je ne sais pas si cette géométrie des points de vue vous semble opportune ou pas, mais en tous cas elle m'a permis de mieux concevoir la teneur de mes avis, goûts, opinions et points de vue en les imaginant de façon physique, tels des satellites tournant autour de chaque sujet sur lequel je porte mon regard...

lundi 26 août 2019

Néocratie

Il en est de l'anarchie comme de la critique : le mot a été tellement utilisé avec une connotation négative que le simple fait de l'utiliser fait immédiatement jaillir dans l'esprit de celui qui l'entend ou qui le lit des images d'émeutiers cagoulés en train de vandaliser des vitrines de magasins de luxe.

Mais la définition de l'anarchie - la doctrine - n'implique pourtant ni la violence, ni même d'ailleurs le désordre.
Au contraire, elle prône un nouveau type d'organisation et de gestion des structures et des sociétés humaines qui propose essentiellement de bannir le pouvoir central et autoritaire d'une minorité, dans lequel même nos soi-disant "démocraties" modernes ont largement basculé, comme l'avait déjà prévu Tocqueville en son temps.

La possibilité d'accès pour tous à la culture scientifique, économique, sociale et politique, doublée de la mise à disposition d'outils de travail collaboratif (en ligne) ont permis de faire émerger une forme d'"intelligence collective" qui rend totalement anachronique l'écriture de règles et la prise de décision par une (minuscule) minorité.
Et cela même si cette dernière a été élue "démocratiquement" pour espérer "représenter" la (très grande) majorité sans avoir à l'associer au processus de réflexion. Ce mécanisme favorise immanquablement la défense d'intérêts particuliers, la corruption et le népotisme, violemment combattus par les partisans de l'anarchisme dont je n'hésite pas à me revendiquer sur ce point.

Mais je ne laisserai pas mes contradicteurs m'enfermer aussi simplement dans une case.
Je lance donc l'idée d'une "néocratie" de laquelle je veux bien être le premier partisan - quitte à en être le seul - et qui aurait pour vocation de faire évoluer nos organisations sociales et politiques vers des systèmes, qui restent encore à être définis précisément, mais qui permettraient véritablement d'utiliser les idées de tous et les compétences de chacun grâce à la mise en réseau et au partage de la connaissance rendus possible grâce aux outils numériques dont nous disposons aujourd'hui.

vendredi 9 août 2019

Charte de l'athéisme

La laïcité “à la Française” ne suffit pas. Cette dernière a même été dévoyée et détournée de son sens originel pour au contraire, venir parfois justifier le droit à toutes les pratiques religieuses, y compris dans l’espace public.

La présente charte a donc pour but de co-construire un ensemble de règles de vie en société ayant pour objectif de bannir toute forme de religion ostentatoire venant heurter, parfois de façon prosélytique, le droit à chacun d’avoir ses propres croyances, ou aucune, la liberté des uns devant être limitée là où commence celle des autres.

Elles auraient ensuite vocation à être déclinées sous formes de lois dans les pays qui souhaiteraient l’appliquer de façon tangible.

http://bit.ly/2TgyPSK


mercredi 31 juillet 2019

La dictature verte

Cette fois-ci, je n'emploie volontairement pas les guillemets pour parler de ce sujet qui revient sans cesse comme un mauvais refrain que l'on ne voudrait plus entendre...

Dans un ancien article où je me posais des questions existentielles sur notre petite place dans ce grand univers, j'évoquais déjà la question et force est de constater qu'elle revient sans cesse dans les discussions qui portent sur la "soutenabilité" de notre modèle économique actuel, j'ai nommé le capitalisme et la société de consommation.

Aujourd'hui, sur un de mes groupes Facebook favoris, la discussion est repartie sur le sujet, après qu'un des membres ait posté cet article d'une enseignante-chercheuse-bobo comme il en existe des tas.
Pour faire bref, cette dernière y souligne la finitude de nos ressources (plus particulièrement alimentaires), mais qualifie pourtant de "fantasme" une éventuelle "dictature verte" qui imposerait le rationnement de ces dernières...
Comme si les gens allaient accepter cela sans rien dire, "comme une évidence" ou "parce que c'est nécessaire"...
(Pour mémoire, la crise des gilets jaunes a débuté à cause de l'augmentation du prix de l'essence (pourtant voulue, en gros, par "souci environnemental", afin de diminuer les ventes de véhicules thermiques, trop polluants)).
Alors qu'en sera t-il si on devait aller faire nos courses avec des tickets de rationnement comme pendant la dernière guerre mondiale !!!

Mais reprenons au début.
Nous (les êtres humains) vivons et nous reproduisons à un rythme exponentiel dans un espace clos (la terre) disposant de ressources limitées (eau potable, terres arables, pétrole, lithium, bref, tout.)


Il n'est alors pas besoin d'être devin ou polytechnicien pour prédire ce qui risque forcément d'arriver à terme : la diminution puis le manque de ressource PAR INDIVIDU, ces derniers devenant trop nombreux PAR RAPPORT aux ressources disponibles.
Qui aurait l'idée d'inviter une douzaine d'amis pour un repas avec une seule tranche de jambon dans le réfrigérateur ?
C'est pourtant ce que nous faisons, inéluctablement, par exemple en espérant que notre planète nous permettra d'extraire indéfiniment autant de lithium qu'il faudra pour construire toutes les batteries de tous les véhicules électriques de tous les habitants de cette planète...(si si, je vous jure, certains en sont même persuadés !...)
Pourtant, cet article évoque des expériences "in vivo" réalisées sur des rats, qui sont aussi, rappelons-le, utilisés pour tester nos futurs médicaments et les prochaines interfaces cerveau-machine, justement parce que nous leurs ressemblons beaucoup. 
Comme cela était prévisible, elles finissent mal pour les rats...
Le "développement durable", oxymore qui mérite, lui, les guillemets, et l'"économie circulaire", espèrent que nous pourrons y arriver en économisant et en recyclant nos ressources. C'est un bel espoir, mais j'en doute.
Car tous les voyants sont au rouge, de la fonte des glaciers à la pollution des mers, en passant par la destruction systématique de toutes les autres espèces animales, qui se réduisent à vue d’œil comme peau de chagrin...

La situation empire inéluctablement car nous sommes devenus "accrocs" à la consommation, victimes de cette "fièvre acheteuse" qui nous fait changer de portable alors que ce dernier fonctionne pourtant très bien ou qui nous pousse à prendre l'avion pour aller passer nos vacances sur une île lointaine alors que nous ne connaissons même pas notre propre quartier...
L'immense majorité des gens n'acceptera donc pas de son plein gré une éventuelle "décroissance", et encore moins un "rationnement".
L'option "raisonnable" étant écartée, ce sera donc au choix des guerres permanentes style "Mad Max" pour qui voudra encore profiter au maximum du peu qu'il restera à profiter, ou bien une "dictature verte", imposée de façon militaire par un gouvernement (mondial ?) plus où moins bienveillant...

Maintenant j'espère que cela n'arrivera pas. Ce n'est pas interdit puisque des millions de gens sur la planète croient même qu'ils vivront encore une fois morts...
Mais le bon sens nous oblige malheureusement à admettre que cette "dictature verte" semblerait bien être à terme la seule solution pour continuer à vivre DE notre planète dans une paix relative...
A bientôt 50 ans, je ne pense personnellement pas avoir à la subir, mais je n'ai malheureusement pas de doute quant au fait que mes enfants devront la supporter, sous une forme ou une autre...
La plus pacifique sera la meilleure...

mardi 30 juillet 2019

Pour un Pouvoir Partagé

Oui, je sais, c'est encore une allitération en p...Peut-être que je les apprécie inconsciemment parce que mon (vrai) prénom commence et finit par cette lettre...va savoir !

La question du pouvoir est centrale depuis la nuit des temps, autant chez les hommes que chez les loups (le rapprochement des deux espèces n'est ici pas involontaire...).
Le pouvoir "fonctionne" car il répond à plusieurs besoins :
- Le premier, insatiable, qui anime tous ceux qui ressentent une immense satisfaction à "diriger", voire à "dominer" les autres, au point de combattre pour le gagner et le conserver.
- Le second, d'ordre plus pratique, qui permet d'utiliser l'instinct grégaire de tous ceux qui sont prêts à se laisser dominer par leurs "alphas" pour les diriger simplement et rapidement, avec une seule personne.
 

Car il faut bien reconnaître qu'intuitivement, il semble plus efficace pour se rendre d'un point à un autre de faire suivre un chef unique par ses "subordonnés" plutôt que de laisser chacun décider de sa propre direction.

Pourtant, si les images choisies montrent un indéniable parallélisme entre les hiérarchies humaines et animales, ces dernières sont souvent beaucoup plus évoluées :
Dans le cas des oiseaux migrateurs, de simples canards sauvages, le rôle de leader (terme employé d'ailleurs en aviation) n'est pas permanent : les oiseaux occupent chacun leur tour cette position car elle dépense davantage d'énergie (ce qui est la même chose pour les responsables humains). Cette technique permet donc d'utiliser les compétences de tous au service du groupe, ce qui n'est pas le cas quand le chef se maintient en haut de l'organigramme "contre vents et marées" (la remarque est bien évidemment valable en politique aussi).

Autre exemple du règne animal : les "nuées" :


Dans ce genre de formation, il n'y a plus aucun "leader".
Pratiquées aussi bien dans l'air, sur terre et sous l'eau, cette technique de déplacement, qui semble a priori être aléatoire, permet 1/ de protéger le groupe des prédateurs 2/ d'adapter le mouvement en continu et de façon fluide, ce qui n'est là encore bien évidemment pas le cas d'un organigramme hiérarchique...
On pourra bien évidemment me répondre que le mouvement d'un banc de poisson n'a rien de comparable, "rien à voir" avec le choix d'un gouvernement de s'orienter par exemple vers un plus grand respect de l'environnement. Et pourtant...

En acceptant de confier les décisions relatives à l'avenir de plusieurs millions de personnes à quelques centaines de "représentants" (nos parlementaires), eux-mêmes guidés par un chef unique (notre président), nous nous privons de la grande majorité des compétences et de l'intelligence du groupe (le peuple).
Même s'ils daignent parfois nous faire l'honneur de nous recevoir dans leur permanence, ce petit nombre d'élus, grisés par le pouvoir et les avantages que ce dernier leur procure (voitures avec chauffeur, logements et bureaux somptueux, repas gastronomiques, salaires mirobolants, retraites hors-norme...), prennent souvent des décisions qui les avantagent, eux, leur famille, leurs amis et les lobbies qui les invitent au restaurant davantage qu'elles rendent service au peuple. C'est "humain".

De plus, il n'existe pas de solutions qui conviennent à tout le monde. Ainsi par exemple la suppression de l'impôt sur la fortune satisfait bien une partie de la population, mais en mécontente une autre, plus nombreuse.
Si on pratique une simple "démocratie du nombre", la décision est mauvaise, car elle ne profite qu'à une minorité, tout en envoyant la majorité manifester dans les rues.
Mais si l'on tient compte du fait que cet allègement d'impôts va (peut-être) inciter les plus riches à continuer à investir et à embaucher dans notre pays, le calcul peut finalement s'avérer gagnant...Mais ce n'était qu'un exemple.

Le problème est que l'intelligence du plus grand nombre n'est pas employée.
Pourtant, il existe aujourd'hui grâce à Internet de nombreux outils qui permettent d'exploiter cette "intelligence collective" et qui pourraient être utilisés à l'échelle d'un pays entier (si ce n'est plus).
Le Grand Débat du gouvernement et le Vrai Débat des gilets jaunes en sont des exemples.

Exiger la mise en place généralisée de ce genre d'outils pour utiliser les compétences d'un maximum de citoyens, et pas seulement d'un minuscule échantillon d'entre eux, tout élus qu'ils soient, n'est donc pas forcément synonyme d'"anarchie".
Elle est encore moins synonyme de "désordre", mot auquel on l'associe pourtant presque immanquablement dès que l'on demande que le pouvoir soit rendu au peuple.
Le désordre n'a d'ailleurs absolument rien à voir avec le concept de l'anarchie, qui demande simplement à ce que le pouvoir ne soit plus détenu par un "gouvernement" constitué à partir d'élites (l'oligarchie), et ce n'est pas Juan Branco et son best-seller qui me contredira....
En bref, comme le dit Normand Baillargeon, l'anarchie c'est l'ordre moins le pouvoir.

Si ce pouvoir d'une minorité, organisation sociale d'un autre temps, pouvait, grâce aux outils modernes, se transformer en l'intelligence de tous, cela permettrait à notre société d'évoluer vers un futur commun et durable avec la beauté et l'aisance d'un banc de poissons se déplaçant vers leur proies tout en évitant leurs prédateurs.
Nous aurions tous gagné.

Alors, ce pouvoir partagé, c'est pour aujourd'hui ou pour demain ?

dimanche 28 juillet 2019

Athéisme concentré

Après avoir lu la superbe phrase "Religion begins where science ends" (la religion commence là où la science s'arrête), j'ai eu envie de préciser encore les choses.

J'ai donc réfléchi pour créer cette citation, un petit peu longue mais qui propose de concentrer en quelques verbes la raison d'être des religions. Elles n'y sont bien sûr pas toutes mais j'ai essayé d'y mettre l'essentiel :


Vous retrouverez dans ce blog de nombreux autres articles aussi "anticléricaux" les uns que les autres au sens général du terme et convenant parfaitement à ma maxime favorite : "Ni dieu ni maître"...

mercredi 10 juillet 2019

Les 10 commandements du mauvais conducteur

1 - Le feu orange tu grilleras
Et le rouge à partir de 22h...

2 - Au volant tu téléphoneras
Si possible en fumant aussi en même temps.

3 - N’importe où tu stationneras
Devant un portail, en sens inverse de la route ou en double-file, l'important étant de marcher un minimum à pied, que ce soit pour déposer ses enfants à l'école ou toute autre raison non-valable...

4 - N’importe quand tu t’arrêteras
Surtout pour aller acheter des cigarettes ou du pain, les autres n'auront qu'à doubler ou à patienter. Il est éventuellement possible de mettre les feux de détresse pour faire joli...

5 - Les autres automobilistes tu insulteras
Peut être étendu à l'agression physique si affinités.

6 - Souvent tu klaxonneras
Le plus puissamment et le plus longuement possible. Ne pas hésiter à compléter avec le commandement précédent.

7 - A droite tu doubleras
A combiner autant que possible avec le commandement suivant.

8 - Les limitations de vitesse tu ignoreras
C'est bien connu, tu es un as du volant auquel la limitation n'a pas de raison de s'appliquer

9 - Le couloir des bus tu emprunteras
Bien se dire que cela permet de gagner du temps et que ceux qui ne le font pas sont des imbéciles. A combiner autant que possible avec le commandement précédent.

10 - En scooter le casque tu ne mettras pas
Il fait trop chaud et de toutes façons il n'y a pas grand chose à protéger.

Note : Toute ressemblance avec le comportement routier des habitants d’une ville ayant existé serait purement fortuite.