jeudi 22 octobre 2020

Placardisation : Lettre ouverte au Président de la République

Puisque ma collectivité s'obstine à vouloir continuer à me payer à ne rien faire (elle paye même un avocat hors de prix pour tenter de se dédouaner du harcèlement dont je suis victime en invoquant son inaction absolue à mon encontre !), j'ai décidé d'abandonner...

Non je blague bien sûr.

Comme le dit très bien la chanson que j'ai postée hier, je ne cesserai jamais de me battre, tant que mon cœur battra encore...

J'ai donc envoyé aujourd'hui un courrier à notre Président de la République.


(je n'ai pas pu choisir l'envoi électronique car ce dernier était indisponible sur le site de La Poste).

Je ne lui demande pas de me trouver un poste dans un de ses Ministères, tout comme il l'a déjà fait pour rendre service à certain.e.s de ses fidèles, et ce malgré leur incompétence notoire (suivez mon regard 👀 👀).

Non, je lui demande seulement de bien vouloir mettre le scandale de la placardisation dans la Fonction Publique à l'ordre du jour de l'Assemblée Nationale (puisque le gouvernement en décide de la moitié).

Mais je ne vais pas me paraphraser moi-même puisque j'ai décidé d'être fidèle à mes valeurs en partageant avec la communauté mes (petites et grandes) idées pour améliorer ce monde qui en a décidément bien besoin...

Voici donc cette lettre ouverte que je viens d'expédier aujourd'hui en recommandé accusé réception en ligne, anonymisée pour éviter un éventuel procès en diffamation et respecter (un peu), les devoirs de réserve et de discrétion du fonctionnaire que je suis.

N'hésitez pas à la partager avec le hashtag #JeSuisAuPlacard :



mardi 20 octobre 2020

Je défendrai ma vie

 Je suis un assez grand fan de Bryan Adams dont j'ai acheté de nombreux albums.

Mais j'avais oublié qu'il avait aussi chanté cette chanson - et en français s'il vous plaît - pour la bande originale du dessin animé Spirit, l'étalon des plaines, que je vous conseille au cas où vous ne l'auriez pas déjà vu. Et si vous l'avez déjà vu...et bien regardez-le encore ! ;-)

Bref, une bien belle chanson dont les paroles me parlent beaucoup.

Je ne pourrai pas l'inclure dans le Zèbre II car ce dernier est dans la dernière ligne droite pour sa publication sur Amazon, mais peut-être pour le III, qui sait ? ;-)

vendredi 16 octobre 2020

Amélioration continue

 J'étais hier chez Tesla pour tester (une deuxième fois) leur Model 3, véritable ORNI dans le monde des voitures.

Et qu'est-ce que je vois ? Ce slogan :

Ça ne vous rappelle pas quelque chose ?

Tirez-en les conclusion que vous voulez...

samedi 19 septembre 2020

Néocratie

 « Le pouvoir de choisir ses maîtres n’a jamais libéré un esclave » – IO




En attendant la sortie de mon premier "essai", je vous invite à rechercher les 8 (rien que ça !) messages subliminaux cachés dans sa couverture… 

À vos commentaires !

lundi 31 août 2020

La vie au placard : Triste ou amusant ?

Voici une des anecdotes "interactives" d'Un Zèbre Dans Un Jeu De Quilles II, sur laquelle vous pouvez donner votre avis en laissant un commentaire :

L'électron blanc téléphone à son ami l’électron orange (is the new black ;-), placardisé lui aussi, d’où son choix de couleur... Ce dernier interrompt la conversation car étonnamment, quelqu'un frappe à sa porte. On vient lui changer son imprimante...mais il n'en a pas...

Le technicien lui demande comment il s'appelle. Il donne son nom mais précise qu'effectivement il n'est pas mentionné sur sa porte malgré ses nombreuses décorations qui l’enjolivent :

Le technicien demande le nom de l'autre personne qui est dans son bureau, mais l’électron orange ne le connait même pas.

Triste ou amusant ? Répondez en laissant votre commentaire ci-dessous :

mercredi 12 août 2020

Tapage institutionnalisé

Suite (logique) de mon article La religion, c'est à la maison, j'ai été une nouvelle fois réveillé ce matin chez moi par les cloches de la paroisse située non-loin de mon domicile...

C'était la fois de trop...

J'ai donc envoyé ce courrier au prêtre, qui en fera ce qu'il voudra.

 
Sans réponse ni action de sa part, je passerai la main à la mairie de secteur.

Je n'obtiendrai au final sans doute rien (l'inaction étant la grande spécialité de notre pays), mais comme j'ai désormais pris l'habitude de le dire, "Essayer sans réussir c'est déjà infiniment mieux que de ne rien faire"...(plus d'explications dans mon prochain livre)

lundi 27 juillet 2020

OrIginal

Bizarre, extraordinaire, singulier, étonnant, truculent, curieux, drôle, rare, étrange, nouveau, spécial, particulier, insolite, excentrique, surprenant, tordu... - choisissez parmi ces mots celui qui vous semblera, pour vous, le mieux me décrire.

Ils sont extraits de la liste des synonymes du mot “original” sur le site du CNRTL - le Centre National de Recherche Textuelle et Linguistique du CNRS - https://www.cnrtl.fr/synonymie/original

Je me sers de ce dernier très fréquemment, que ce soit pour trouver des synonymes ou des antonymes afin d'utiliser le mot qui convient exactement à l'expression de ma pensée.


A l'image des avis et des “points de vue” que je partagerai avec vous dans mon prochain livre, ces mots décrivent une seule et même notion avec un ensemble d'autres notions, à la fois proches et différentes, comme le sont les nuances d'une seule et même couleur.

Puis si vous cliquez sur un des synonymes, vous obtenez les synonymes de ce dernier, qui se rapprochent alors encore davantage de la notion que vous cherchez à exprimer.

Sans connaître les détails du fonctionnement du site, il y a fort à parier qu'il utilise une forme ou une autre de “réseaux de neurones”, de “cartographie sémantique” et autres “schémas heuristiques” qui permettent de relier entre eux les différents sens des mots.


Espace sémantique du mot “original” sur le Dictionnaire Electronique des Synonymes du CRISCO

http://crisco.unicaen.fr/espsem/original


Notre cerveau fait de même (en fait ce sont les réseaux de neurones qui ont été inspirés par le fonctionnement du cerveau) :

Petit à petit, dès les premières heures qui suivent notre naissance, les connexions entre les neurones commencent à se créer (je ne parlerai pas ici de la vie intra-utérine, qui à cause de son manque d'interactions avec le monde, n'est pas une vie à proprement parler (mais le débat est ouvert)).

Entre autres choses, le bébé qui vient de naître s'aperçoit par hasard que ses pleurs provoquent l'empathie de sa mère qui le prend dans ses bras pour le calmer.

Il crée alors des liaisons entre les neurones de son cerveau qui associeront pour des années ses pleurs au fait d'être pris au bras. Puis quelques minutes plus tard, ne sachant rien faire d'autre devant cette nouvelle sensation d'estomac vide que de pleurer, il associera à nouveau le mécanisme des pleurs à l'obtention réussie de sa tétée.

De jour en jour, puis d'année en année, son cerveau créera ainsi des milliards et des milliards de nouveaux liens entre ses neurones qui lui permettront, tels les liens entre les mots sur le schéma ci-dessus, d'associer des mots à des objets, à des couleurs, puis bien plus tard à des concepts.

Plus ce réseau sera riche et varié, plus grande sera son "intelligence" et sa capacité à se représenter le monde et la réalité sous différents angles.


La variété des points de vue sur les “objets” au sens large du terme nous permet par conséquent d'enrichir et d'améliorer notre capacité à appréhender non seulement notre propre vie mais aussi nos relations avec les autres.

Ne la gâchons pas à nous contenter de vouloir défendre bec et ongles un seul et unique avis, tout cela pour la seule et unique raison que c'est le nôtre.

Car à part pour les ermites, notre existence ne prend vraiment son sens qu’à travers les expériences que nous partageons avec notre famille, nos professeurs, nos collègues de travail, et tous ceux que nous croisons au hasard des circonstances...ne pensez-vous pas ?


vendredi 17 juillet 2020

Merci qui ? Dieu merci !

Vous n'aurez sans doute pas raté mes nombreux articles d'"athée pratiquant".
Mais tout récemment, j'ai découvert une des autres raison pour lesquelles nous avons décidé d'inventer "Dieu".

Depuis tout petits, on nous explique qu'il faut dire "merci" lorsqu'on nous donne quelque chose, qu'on nous aide ou qu'on nous rend un service, et j'aime la politesse (il paraît même que c'est l'exactitude des rois, ou un truc du genre ;-) )

Très logiquement, on cherche donc à pouvoir remercier quelqu'un lorsque le hasard (et lui seul) place sur notre chemin la femme de notre vie, nous offre de beaux enfants ou tout autre "bonheur".
J'ai d'ailleurs une très bonne amie qui dit "merci Dieu" à tout bout de champ, phrase que l'on retrouve aussi en permanence dans les bouches des grenouilles de bénitier...

Une ancienne amie d'école a même coupé les ponts avec moi sur Facebook pour cette raison :
Alors qu'un autre ami commun nous racontait comment il avait échappé de justesse à l'attentat sanglant de la promenade des Anglais il y a tout juste 4 ans, elle lui a répondu :
"Dieu merci, tu es sain et sauf !"
Mon sang n'a fait qu'un tour : Je lui ai répondu que cette tuerie avait fait des dizaines d'innocentes victimes, des centaines de blessés, et parce qu'une seule et unique personne en a réchappé, il faudrait remercier Dieu ???
Parce que bien sûr, c'est bien connu, cet attentat n'est la responsabilité que des hommes, et plus particulièrement de celle de la méchante personne qui a conduit ce camion.
Dieu n'avait aucun moyen d'empêcher cela d'aucune façon que ce soit (ou n'a pas voulu le faire).
Mais par contre il a décidé de sauver une personne : Dieu soit loué !!!! 


En ce qui me concerne, je vois plutôt les chose par l'autre bout de la lorgnette (voir le chapitre des points de vue d'Un Zèbre Dans Un Jeu De Quilles II) :
Comment accepter de croire en un être "infiniment puissant" et "infiniment bon" qui laisse, que dis-je, qui FAIT mourir des innocents dans un attentat, et des milliers d'autres tous les jours, que ce soit de faim, de soif, de maladie, ou à cause de la guerre ?

J'ai donc en ce qui me concerne licencié "Dieu" depuis longtemps.
Mais en fait, il n'a jamais travaillé du tout, car c'est juste une invention, puisque comme il n'existait pas, il fallait bien l'inventer...



lundi 29 juin 2020

Vivement la rentrée

Alors que la plupart de mes congénères uniformément gris pensent surtout à leurs vacances, je me réjouis à l'avance de cette future rentrée, qui sera pour moi à la fois littéraire, et scolaire !

En effet, j'ai été accepté sur Parcoursup à l'Université de Reims à sa licence de philosophie à distance !


Cette dernière me permettra - que ma collectivité accepte de la financer, ou pas - d'utiliser mon temps de cerveau disponible (et j'en ai beaucoup) pour consolider mes acquis et mes techniques d'écriture pour mes prochains livres, dont Néocratie, qui paraîtra quelque part en 2021, histoire d'inciter à la réflexion tous ceux qui en ont assez de se limiter à devoir donner procuration à des profiteurs (osons le mot puisqu'il antérime parfaitement bien avec procuration...mais est-ce vraiment un hasard ?).

mardi 23 juin 2020

Pas fait pour être fonctionnaire

Comme on me l'a souvent dit : "Tu n'es pas fait pour être fonctionnaire".
Ou encore : "Il y en a qui ne sont pas faits pour être fonctionnaire".

Peut-être.
Mais comme tout progrès d'un système dépend de ceux qui (ne) pensent (pas comme les autres), j'y suis, j'y reste.
Non mais !




vendredi 5 juin 2020

Raoult est-il un zèbre ?

Récemment, je me suis pas mal intéressé à l'incroyable feuilleton "Raoult et son hydroxychloroquine contre le gouvernement français".

En en discutant avec une amie, cette dernière a été d'accord pour voir que nous avions pas mal de points communs, à commencer par une absence quasi-totale de modestie.
En effet, comme je l'explique dans le premier tome d'Un Zèbre Dans Un Jeu De Quilles, je considère moi aussi qu'être modeste équivaut à sous-estimer volontairement ses capacités, ses compétences ou la qualité de son travail.
Or, il faut évaluer les choses à leur juste valeur, qu'elles nous concernent, ou pas, et si on est le meilleur dans un domaine particulier, il n'y a aucun mal à le dire, puisque ce n'est que la stricte vérité.
Se contenter de dire "modestement" à la place "je ne suis pas mauvais", n'équivaut à rien d'autre qu'à une évaluation erronée, qu'elle soit plus "polie", ou pas.

Et quand on est le meilleur de tous ses "collègues de travail", la vie n'est pas facile :
En effet, quasiment tous les autres, hormis les rares qui reconnaissent sans jalousie votre supériorité, vont passer leur temps à vous détester et à essayer de vous dézinguer de votre titre de "king of the hill".


Pourquoi ? Essentiellement car celui qui "sort du lot" montre de façon criarde, et ce même sans le vouloir, à quel point les autres sont moins bons que lui, c'est-à-dire en fait plus mauvais.
Ils refusent d'accepter le simple fait que quelqu'un puisse être meilleur qu'eux, sans pour autant que cela ne remette en cause leurs propres compétences, qui ne sont pas forcément inexistantes (même si c'est des fois la réalité 😁)
Ils ne voient ainsi que leur "infériorité", qui se révèle à tous d'autant plus grande que leur "concurrent" est compétent.
Alors quand en plus ce dernier paraît se "vanter" de sa supériorité - bien que ce ne soit qu'une constatation factuelle sans fausse modestie - la situation est juste insupportable pour ces "outsiders".
Ils se rassemblent, fort de leur nombre, pour essayer d'éjecter par tous les moyens cet olibrius qui a lui tout seul leur fait de l'ombre, quand il ne les ridiculise pas...
C'est juste "humain".

Ainsi, j'ai été mis au placard et écarté de tous les sujets que je n'avais de cesse de faire progresser pendant que tous les autres se satisfaisaient parfaitement de l'absence totale de mouvement.
Ma collectivité a même essayé de me révoquer, simplement parce que j'avais dit la vérité sur les dysfonctionnements internes de mon administration, les lanceurs d'alerte n'étant bienvenus nulle part, que ce soit dans le public ou dans le privé... 

C'est un peu la même chose pour Raoult, qui maintenant se retrouve presque en justice pour avoir commis l'erreur de sauver des vies humaines, et cela grâce au zèle de nos canards enchaînés au pouvoir, qui sont toujours prêts à révéler une information croustillante qui permettra à leurs amis de mettre des bâtons dans les roues de leurs ennemis...

Décidément, il ne fait jamais bon être un mouton blanc parmi les moutons noirs, ou un mouton noir parmi les moutons blancs !





lundi 13 avril 2020

#ChomagePartielPourLesFonctionnaires

Je n'acceptais déjà pas de faire partie des fonctionnaires payés à ne rien faire (voir ici). Mais maintenant que nous sommes en majorité dans ce cas, alors que d'autres risquent de perdre leur travail ou même leur vie, je trouve cela encore plus inacceptable.
J'ai donc lancé la pétition #ChomagePartielPourLesFonctionnaires :

http://chng.it/cqh9HCj8

Car à côté des personnels soignants qui ne sont bien évidemment pas concernés par cette pétition, et d'un certain nombre de professeurs consciencieux ou de responsables importants de la Fonction Publique, combien de fonctionnaires, employés par l'État, les 36000 mairies, la centaine de départements et la vingtaine de régions Française, privés d'activité, de moyens et/ou de possibilités de télétravailler, se contentent (sont contents ?) d'être payés à plein salaire à ne rien faire chez eux pendant que d'autres vont encore travailler ou voient leurs sociétés péricliter ?

J'ai aussi pris cette initiative car il était illusoire de compter sur nos élus pour avoir cette idée, ces derniers étant restés bloqués en mode lèche-bottes de l'entre-deux tours des élections.
Ce ne serait pas le moment de se priver des voix de presque 6 millions d'électeurs !

Inutile aussi de compter sur les syndicats de la Fonction Publique, qui osent essayer de faire croire aux citoyens qu'ils travaillent pour eux alors qu'en fait ils n'aspirent qu'à travailler le moins possible en étant payés toujours plus, et ce dans leur unique intérêt. 
Preuve en est, la seule fois où on les a entendus pendant cette crise à été pour demander de supprimer le (seul) jour de carence en cas de maladie pendant le COVID, alors que le privé en est toujours à 3...

Je finirai donc avec une phrase bien connue de notre bien-aimé Coluche, qui n'avait décidément rien d'un homme politique car il a su joindre la noblesse de l'action aux paroles :

"Les hommes naissent libres et égaux, mais certains sont plus égaux que d'autres"... 



mardi 17 mars 2020

Dieu est un placebo : proposition de démonstration

Pour ceux qui suivent ce blog, vous le savez bien, je suis un "athée pratiquant" ;-)

Je cherche donc inlassablement à montrer comment et pourquoi tous les dieux devant lesquels l'Homme s'est prosterné depuis qu'il a vu le premier éclair dans le ciel, ne sont que des inventions.

Mais attention : à l'instar d'un doudou, ou d'un placebo, je ne dis pas qu'ils sont inutiles et totalement "inopérants".

En médecine, l'effet placebo a été vérifié scientifiquement. Certaines personnes d'un protocole de tester d'un traitement médicamenteux peuvent voir leurs pathologies réduites, voire totalement guéries, alors qu'elle n'ont pourtant reçu qu'un "pseudo-traitement" qui ne contenait aucune molécule du principe actif à tester.
C'est la même chose pour l'homéopathie, dont le principe de dilution a l'extrême fait qu'il n'y a parfois aucune molécule du principe dans les gélules.
Mais pourtant, nombre de personnes vous diront qu'elles ont été guéries grâce à ce procédé.

Et bien pour les dieux, c'est exactement la même chose : certaines personnes ont besoin de se sentir épaulées par une entité supérieure, et le fait de croire à son existence les rassure et les aide à mieux combattre la maladie ou à mieux vivre.
Mieux vivre, ou mieux mourir, comme tous ceux qui "s'en remettent à dieu" lorsqu'ils savent leurs jours comptés : plutôt que d'accepter qu'ils s'endormiront pour ne jamais se réveiller, ils préfèrent penser qu'ils "monteront au ciel" et seront accueillis sur un petit nuage par un vieux monsieur sympathique qui les orientera vers tous ceux qui leur étaient chers et qui ont disparu avant eux.

Il faut bien reconnaître que pour ceux qui sont suffisamment naïfs (ou désespérés ?) pour croire à ce genre de sornettes, c'est rassurant.

Pour le démontrer, je propose une expérience simple :

Attendre que tous les croyants de toutes les religions, dans les jours à suivre, passent le plus clair de leurs journées à prier leurs dieux pour qu'ils arrêtent l'épidémie de COVID-19 à l'aide de leurs super-pouvoirs sans limite.
Si la courbe du nombre de contaminés s'infléchit brusquement, j'attesterai en commentaire de cet article de l'existence indubitable de dieu.
Dans le cas contraire, si les croyants du monde entier ont demandé la même chose en même temps et que leur souhait n'est pas exaucé, l'inefficacité de dieu sera avérée, telle un médicament sans principe actif.

Mais l'effet placebo sera toujours là.
Il y aura toujours des personnes pour continuer à prier malgré l’inefficacité de leurs prières, qui ne soulagera qu'eux-mêmes.
Et si un remède était trouvé par la Science et le travail de nos médecins et chercheurs, il y en aura toujours pour y voir une action de leur dieu.

Je vous le confirme donc : Tel un placebo, dieu fonctionne, même s'il n'existe pas.

mercredi 4 mars 2020

L'administration est-elle une secte ?

Alors que j'étais en train de lire tranquillement le début du livre “L’athéïsme d’Etat”, de Jean-Philippe COSSETTE, qui a été un ancien membre de la secte des témoins de Jéhovah, je suis tombé sur un passage qui décrivait le fonctionnement interne de ce type de "structure".

De ligne en ligne, j'en suis venu à me faire la remarque suivante :
"Mais tout ce qu'il décrit ici, c'est exactement le mode de fonctionnement de l’administration !" 

Je vous laisse donc vous faire votre propre avis en lisant ce passage assez long et très étonnamment en lien avec les modes de fonctionnement connus - et moins connus - de notre chère Administration très souvent kafkaïenne...


dimanche 1 mars 2020

On aime ce qu'on connaît...et vice-versa...

Je n'avais pas vraiment fait de lien direct entre les deux, mais ce constat s'est imposé à ma logique : on apprécie quelque chose d'autant plus qu'on le connaît.

Mais on ne part pas de zéro lorsque l'on ne connaît pas quelque chose, c'est pire : on ne l'aime pas, on en a peur...
Pourquoi ? La réponse est simple : à cause de l'évolution.
Les hommes préhistoriques qui ont survécu avaient cette "peur innée de l'inconnu", qui les a fait fuir et donc survivre aux bêtes sauvages qu'ils rencontraient. C'est cette même "méfiance" qui les a conduits à se méfier de toute forme de nourriture qu'ils ne connaissaient pas et qui aurait fort bien pu se révéler toxique....et mortelle pour eux...

Grâce à ce réflexe de peur "reptilienne", ces derniers ont survécu et ont donc pu transmettre leurs gènes, dont une partie est encore en nous, tout comme chez nombre d'enfants qui affirment naturellement dès leur plus jeune âge "ne pas aimer" tel ou tel plat...alors même qu'ils n'y ont jamais goûté ! 
Plus tard, nous avons des a priori sur des gens avec qui nous n'avons même pas échangé le moindre mot, et la peur de l'"étranger", que n'aurait pas renié Albert Camus, fait redouter à certains un "grand remplacement" alors que nous ne voyons en fait qu'une plus grande mixité, résultat de la mondialisation, prendre place dans nos villes et nos campagnes...

A contratio, plus nous connaissons quelque chose, ou quelqu'un, et plus nous l’apprécions.
Et cela tient parfois à peu de choses : un coup de fourchette dans un plat inconnu ou une discussion de quelques minutes avec quelqu'un que notre "a priori négatif" nous avait laissé penser qu'il n'était pas intéressant... 

Et puis cela peut même aller jusqu'à la passion, qu'elle concerne une chanson, ou même un style de musique, que l'on a appris à adorer à force de l'écouter, où encore la vie d'un personnage historique que l'on connaît par cœur au point de pouvoir écrire des livres sur la question... 

Réfléchissez bien, et vous verrez que j'ai raison... 

Donc la prochaine fois que quelque chose vous rebutera au premier abord...faites un effort pour essayer de l'apprécier, vous ne pourrez qu'en profiter ! 

mardi 25 février 2020

Le doudou ultime

Vous saviez déjà que "Dieu", c'était le Père Noël des grands, à qui on demande tous les jours de l'année tout ce qu'on a envie d'avoir. 

Mais "Dieu", c'est aussi le doudou ultime : Pour ceux qui y croient, il est partout avec eux, comme ça ils ne peuvent jamais l'oublier ou le perdre.

Il console tous leurs petits bobos du corps ou du cœur, et ils peuvent lui tenir une oreille tout en continuant à sucer leur pouce.

Alors comme il n'existe pas, il fallait vraiment l'inventer, non ? ;-)

vendredi 31 janvier 2020

Un R2D2 pour le RN

ATTENTION : HUMOUR ! (NOIR ?)

Si jamais le RN prenait la Mairie de Marseille, je lui proposerai mes talents d'ingénieur pour concevoir un robot que j'ai appelé "R2D2" - au hasard - pour "Reconnaissance Raciale des Demandeurs D'emploi".


Ils seraient fournis gratuitement par la Ville aux antennes de Pôle Emploi afin de scanner le visage des personnes entrant dans la structure afin de pouvoir recevoir les personnes en fonction de leur race et de leur couleur de peau.

Les personnes obtiendraient un "buzzer" comme à Steak and Shake, mais sans numéro, et qui ne sonnerait que lorsque la personne pourra être reçue en fonction de la composition raciale de la file d'attente.

Ainsi, les personnes à la peau trop foncée ne seraient reçues que lorsque toutes les personnes blanches seraient passées.
Et parmi les personnes blanches, les blond(e)s seraient reçu en premier, suivies des brun(e)s, suivies encore des personnes au nez (trop) crochu.

La technologie est là : Pourquoi ne pas l'utiliser pour donner la priorité à ceux qui le méritent VRAIMENT  ?

PS : C'est ma première nouvelle de science-f(r)iction : Champagne !

dimanche 26 janvier 2020

La jalousie est un vilain défaut...

...mais l'envie est un puissant moteur...

Ce nouveau proverbe est un peu l'image de la différence de la mentalité française comparée à la mentalité américaine... :
Les premiers souffrent et râlent de constater qu'il y a des personnes plus "aisées" qu'elles.
Les seconds les envient et espèrent que "the american dream" leur permettra à eux aussi de réaliser leurs rêves, s'ils accompagnent leurs inspirations de suffisamment de transpiration...

Décidément, le verre à moitié vide ne ressemble pas tant que cela au verre à moitié plein...


Je crois en l'Amour

Vous l'avez sans doute remarqué en parcourant ce blog, je suis un cartésien convaincu et un fervent athée (vive les oxymores !).

Pourtant, je vais vous étonner en vous apprenant que je crois en quelque chose qui n'a aucune existence physique : l'Amour.
Saint Thomas s'en retournerait dans sa tombe s'il m'entendait...Comment penser que quelque chose qui n'a par essence aucune forme, aucun visage, aucune matière, peut bien exister...

Et bien pourtant, je le vois tous les jours. Il est cette force qui m'aide à essayer encore de servir à quelque chose ici bas, lorsque tout m'invite à me taire et à me rendre inutile...
Il est ce souvenir d'un coup de foudre arrivé il y a des milliers de jours et qui résonne encore pourtant dans tous mes ciels bleus...
Il est cet objectif sans cesse renouvelé, là où le futur rejoint le passé et le présent en une boucle sans fin.


Et là, je me souviens du cœur que portait ma mère à son cou, offert par mon père : il y était inscrit : "+ qu'hier, - que demain".
Alors oui, cette illusion existe, tout du moins dans le cœur de tous ceux qui y croient.
C'est la même chose pour Dieu, qui tout comme les promesses, n'existe que pour ceux qui y croient vraiment...
Et comme il paraît que Dieu est amour, la boucle est bouclée, non ?

Le dilemme du TGV

À ce qu'il paraît, la vie serait un peu comme un voyage en train...
On monte à une station à laquelle arrive notre train, qui est parti de beaucoup plus loin et emporte avec lui des centaines de personnes que l'on ne connaît ni d’Ève, ni d'Adam.
Pour certains, nous apprenons alors, pendant le trajet, à les connaître, et parfois a les apprécier. Nous croisons aussi de nombreuses autres personnes avec lesquelles nous n'aurons jamais l'occasion de converser...
Chacun vaque à ses occupations : lire, écouter de la musique, regarder des films, jouer, discuter avec ses voisins, regarder les paysage ou somnoler gentiment...
Puis à un moment, il est temps de descendre, et de quitter tous ceux avec qui on a parcouru ce petit bout de chemin. Mais contrairement à un voyage "classique", on descend sans aucun bagage, comme dirait Kristian Bush...

Imaginez maintenant la situation suivante : C'est l'été. Vous êtes dans un TGV qui vous emmène à toute vitesse vers votre lieu de vacances avec votre famille. Vos enfants jouent sur leurs smartphones et votre compagne/on est allé/e prendre un café au wagon-restaurant. Vous regardez le paysage défiler à toute vitesse, quand brusquement, tout s'arrête.
Vous croyez être victime d'une hallucination, mais il n'en est rien : vos enfants eux aussi se sont arrêtés de bouger, figés dans leurs attitudes tels les mannequins de Madame Tussaud...
Vous tournez la tête sur votre gauche, et vous sursautez sur votre fauteuil : le diable en personne vous observe, un sourire narquois sur les lèvres.
"Bonjour *Jacques*... (il connaît votre prénom) Aujourd'hui, j'ai très envie de faire du grabuge...Mais comme je me sens d'humeur à la fois magnanime et taquine, je vais te laisser décider de la suite des événements...
Voici une boîte avec deux boutons :

- Si tu appuies sur le bouton vert, le train déraille, et tout le monde est tué. Mais par un miracle incroyable, toi et ta famille serez sauvés.
- Si tu appuies sur le bouton rouge, le train déraille, il n'y aura aucune victime, sauf toi et ta famille qui n'en réchapperez pas.
- Si tu n'appuies sur aucun des deux boutons dans les 10 prochaines secondes, le train déraillera et absolument tout le monde sera tué."

Tic, tac, tic, tac, sur quel boutons appuyez-vous ?
...

mercredi 22 janvier 2020

Politique à Marseille : Le monde du silence

Cette tentative originale, mais disons-le aussi, franchement désespérée dans une ville comme Marseille, m'a inspiré une nouvelle parodie de "Plus belle la vie" qui aurait pu s'appeler ""Plus bulle la vie"", et que n'aurait pas renié le Commandant Cousteau.
Version autant satirique qu'aquatique de Poubelle ma ville, elle me semble parfaitement convenir au mode de fonctionnement et aux luttes de pouvoir intestines de la politique "Made à Marseille".
Car en effet, pour survivre dans les eaux troubles, sombres et profondes du Vieux-Port, il faut savoir - et c'est un doux euphémisme - "nager entre deux eaux"...

A ce jeu là, les requins-baleine sont les champions toutes catégories.


Les requins-baleine sont les prédateurs ultimes à laquelle la (très) lente
évolution politico-génétique a malheureusement abouti dans cette ville...

Mais ils ne se mangent pas entre eux : Ils chassent en toute impunité les "petits candidats" (comme les appelle La Pauvrence, euh, La Provence, pardon) - le menu fretin : 

  

Le menu fretin selon La Provence, au point que Philéas FOG 
n'a même pas daigné les inclure dans un sondage qu'ils ont pourtant publié en première page...

Mais les requins-baleine se nourrissent aussi et surtout de krill, aussi appelés parfois "habitants".


A Marseille, le krill paie. Il paie des impôts et finance la campagne des requins-baleine

Leur technique de chasse est basique : ils attendent que ces derniers soient rassemblés en Masse, comme dans un loto, un CIQ ou une association de quartier. 
Puis ils se dirigent lentement, la gueule grande ouverte, vers leurs innombrables proies trop occupées à vaquer à leurs occupations pour s'apercevoir de la manœuvre de celui dont ils assurent la subsistance sans même s'en apercevoir... 
Car afin de pouvoir agir sans éveiller les soupçons de leurs proies, ces "poids-lourds", que dis-je, ces véritables "rouleaux-compresseurs" de la politique, comme les appellent les journalistes de Marsactu, ont besoin d'être le plus discrets possible. 
Aidés par l'inertie énorme de leurs corps gigantesques, ils évitent donc systématiquement la moindre avancée trop brusque, tel le vieux crocodile qui se fait passer pour un tronc d'arbre pour mieux saisir sa proie.
Pour cela, ils utilisent entre eux un système de communication très sophistiqué basé sur un vocabulaire qui ne contient pourtant que 3 mots : "Pas     De     Vagues"... 

Pour les y aider, ils ont trouvé un allié précieux, les remoras :


Il y a des millions et des millions d'années, ces petits prédateurs se nourrissaient eux aussi de menu fretin et krill. Mais un "darwinisme raisonné" les a progressivement conduit à adopter un autre comportement désormais bien connu :
Ils se fixent aux côtes (RIB en anglais), ou à la queue des requins-baleines, et ne bougent plus du tout.
Ils se nourrissent alors des restes que leurs protecteurs n'auraient pas réussi à digérer, tels de bons saprophytes (NDLR : j'ai toujours trouvé ce nom très amusant !) 

Ainsi va la vie dans ce petit monde du silence... 

Signé : Input Output, plus connu sous le nom de "Mister Tsunami" ;-) 

vendredi 10 janvier 2020

Menteurs


Voici un article qui aurait toute sa place dans le tome II d'Un Zèbre Dans Un Jeu De Quilles.

Dans la série des chiffres volontairement trompeurs, qui, à part un électron peut encore s'étonner et s'offusquer de ce qui est devenu tout à fait normal, à savoir la différence du nombre de manifestants comptabilisé par les autorités et les syndicats ?

A 10% d'écart, cela pourrait encore passer. Mais quand, comme aujourd'hui pour la fronde contre la réforme des retraites, le chiffre des manifestants passe de 400 000 pour le ministère de l'intérieur à plus d'1 700 000 pour les syndicats, il y a du foutage de gueule dans l'air...

Bien sûr, on pourrait mettre tout cela sur l'incompétence patente de notre ministre. Mais ce serait trop facile.
Il est malheureusement bien plus vraisemblable que ces deux meilleurs ennemis falsifient les chiffres chacun de leur côté, dans leur "intérêt". 

Mais qu'importe, puisque les "merdias" relaieront l'info sagement et sans broncher et que le gentil peuple n'y prêtera même pas attention, entre le reportage sur les soldes d'hiver et l'horoscrotte du jour...

En d'autres termes, tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes...Ou pas ?