mardi 17 mars 2020

Dieu est un placebo : proposition de démonstration

Pour ceux qui suivent ce blog, vous le savez bien, je suis un "athée pratiquant" ;-)

Je cherche donc inlassablement à montrer comment et pourquoi tous les dieux devant lesquels l'Homme s'est prosterné depuis qu'il a vu le premier éclair dans le ciel, ne sont que des inventions.

Mais attention : à l'instar d'un doudou, ou d'un placebo, je ne dis pas qu'ils sont inutiles et totalement "inopérants".

En médecine, l'effet placebo a été vérifié scientifiquement. Certaines personnes d'un protocole de tester d'un traitement médicamenteux peuvent voir leurs pathologies réduites, voire totalement guéries, alors qu'elle n'ont pourtant reçu qu'un "pseudo-traitement" qui ne contenait aucune molécule du principe actif à tester.
C'est la même chose pour l'homéopathie, dont le principe de dilution a l'extrême fait qu'il n'y a parfois aucune molécule du principe dans les gélules.
Mais pourtant, nombre de personnes vous diront qu'elles ont été guéries grâce à ce procédé.

Et bien pour les dieux, c'est exactement la même chose : certaines personnes ont besoin de se sentir épaulées par une entité supérieure, et le fait de croire à son existence les rassure et les aide à mieux combattre la maladie ou à mieux vivre.
Mieux vivre, ou mieux mourir, comme tous ceux qui "s'en remettent à dieu" lorsqu'ils savent leurs jours comptés : plutôt que d'accepter qu'ils s'endormiront pour ne jamais se réveiller, ils préfèrent penser qu'ils "monteront au ciel" et seront accueillis sur un petit nuage par un vieux monsieur sympathique qui les orientera vers tous ceux qui leur étaient chers et qui ont disparu avant eux.

Il faut bien reconnaître que pour ceux qui sont suffisamment naïfs (ou désespérés ?) pour croire à ce genre de sornettes, c'est rassurant.

Pour le démontrer, je propose une expérience simple :

Attendre que tous les croyants de toutes les religions, dans les jours à suivre, passent le plus clair de leurs journées à prier leurs dieux pour qu'ils arrêtent l'épidémie de COVID-19 à l'aide de leurs super-pouvoirs sans limite.
Si la courbe du nombre de contaminés s'infléchit brusquement, j'attesterai en commentaire de cet article de l'existence indubitable de dieu.
Dans le cas contraire, si les croyants du monde entier ont demandé la même chose en même temps et que leur souhait n'est pas exaucé, l'inefficacité de dieu sera avérée, telle un médicament sans principe actif.

Mais l'effet placebo sera toujours là.
Il y aura toujours des personnes pour continuer à prier malgré l’inefficacité de leurs prières, qui ne soulagera qu'eux-mêmes.
Et si un remède était trouvé par la Science et le travail de nos médecins et chercheurs, il y en aura toujours pour y voir une action de leur dieu.

Je vous le confirme donc : Tel un placebo, dieu fonctionne, même s'il n'existe pas.

mercredi 4 mars 2020

L'administration est-elle une secte ?

Alors que j'étais en train de lire tranquillement le début du livre “L’athéïsme d’Etat”, de Jean-Philippe COSSETTE, qui a été un ancien membre de la secte des témoins de Jéhovah, je suis tombé sur un passage qui décrivait le fonctionnement interne de ce type de "structure".

De ligne en ligne, j'en suis venu à me faire la remarque suivante :
"Mais tout ce qu'il décrit ici, c'est exactement le mode de fonctionnement de l’administration !" 

Je vous laisse donc vous faire votre propre avis en lisant ce passage assez long et très étonnamment en lien avec les modes de fonctionnement connus - et moins connus - de notre chère Administration très souvent kafkaïenne...


dimanche 1 mars 2020

On aime ce qu'on connaît...et vice-versa...

Je n'avais pas vraiment fait de lien direct entre les deux, mais ce constat s'est imposé à ma logique : on apprécie quelque chose d'autant plus qu'on le connaît.

Mais on ne part pas de zéro lorsque l'on ne connaît pas quelque chose, c'est pire : on ne l'aime pas, on en a peur...
Pourquoi ? La réponse est simple : à cause de l'évolution.
Les hommes préhistoriques qui ont survécu avaient cette "peur innée de l'inconnu", qui les a fait fuir et donc survivre aux bêtes sauvages qu'ils rencontraient. C'est cette même "méfiance" qui les a conduits à se méfier de toute forme de nourriture qu'ils ne connaissaient pas et qui aurait fort bien pu se révéler toxique....et mortelle pour eux...

Grâce à ce réflexe de peur "reptilienne", ces derniers ont survécu et ont donc pu transmettre leurs gènes, dont une partie est encore en nous, tout comme chez nombre d'enfants qui affirment naturellement dès leur plus jeune âge "ne pas aimer" tel ou tel plat...alors même qu'ils n'y ont jamais goûté ! 
Plus tard, nous avons des a priori sur des gens avec qui nous n'avons même pas échangé le moindre mot, et la peur de l'"étranger", que n'aurait pas renié Albert Camus, fait redouter à certains un "grand remplacement" alors que nous ne voyons en fait qu'une plus grande mixité, résultat de la mondialisation, prendre place dans nos villes et nos campagnes...

A contratio, plus nous connaissons quelque chose, ou quelqu'un, et plus nous l’apprécions.
Et cela tient parfois à peu de choses : un coup de fourchette dans un plat inconnu ou une discussion de quelques minutes avec quelqu'un que notre "a priori négatif" nous avait laissé penser qu'il n'était pas intéressant... 

Et puis cela peut même aller jusqu'à la passion, qu'elle concerne une chanson, ou même un style de musique, que l'on a appris à adorer à force de l'écouter, où encore la vie d'un personnage historique que l'on connaît par cœur au point de pouvoir écrire des livres sur la question... 

Réfléchissez bien, et vous verrez que j'ai raison... 

Donc la prochaine fois que quelque chose vous rebutera au premier abord...faites un effort pour essayer de l'apprécier, vous ne pourrez qu'en profiter !