lundi 9 janvier 2017

Grand concours : Renommons l'"Education" Nationale !

C'est un besoin urgent.
En effet, cela fait depuis bien longtemps maintenant que l'"Education" Nationale n'"éduque" plus nos enfants.

À commencer par la notion de respect (des professeurs, des parents, et de ses camarades), l'image de la classe se levant d'un seul homme lors de la venue du Directeur appartenant désormais clairement à l'histoire de France et aux fictions style "Le petit Nicolas" (pas Sarko, l'autre).
Sur ce point, on peut excuser l'EN dans son ensemble, les professeurs risquant à ce jeu de se faire "casser la gueule à la sortie" par des parents partisans du "laisser faire" en lieu et place de l'Education de leurs enfants, qui décident à la maison à leur place de ce qu'ils veulent manger, des vêtements qu'ils veulent porter et des prochaines vacances de la famille...

Quant au niveau scolaire lui-même, essence même de cette "éducation" qui n'en a plus que le nom, je ne tiens pas un scoop en vous apprenant qu'il est en chute libre comparé aux autres pays d'Europe.
Je n'ai pas la patience, ni l'envie, ni le besoin de Googler pendant ne serait-ce qu'un quart d'heure pour vous prouver à grands coups de chiffres que les compétences en lecture, en mathématiques de base, sont de moins en moins acquises - les articles (ici, ou tout récemment ) et les commentaires des parents et professeurs sont monnaie courante...

Je préfère largement expliquer les raisons de cette déBACle :
En effet, le seul objectif chiffré est le sacro-saint "pourcentage de réussite au BAC".
Je soumets à votre sagacité la question suivante : "Comment augmenter à coup sûr ce dernier ?"
Bravo, vous avez trouvé la même solution que nos "dirigeants" : En le simplifiant toujours plus !
Le niveau des élèves (mais aussi des profs), a ainsi fondu comme neige au soleil depuis des décennies.
Mon professeur de maths en 1ère me disait qu'au certificat d'études, il fallait connaître par cœur des tableaux de calcul trigonométriques....
De nos jours, ma fille, première de la classe depuis le primaire et avec une moyenne de maths qui n'est jamais descendue en dessous de 18, n'a pas été capable, à quelques mois de son entrée en 1ère S, de convertir 300 km/h en m/s...
Sa petite sœur, quant à elle, bataillait pour apprendre par cœur vitesse=distance divisé par temps, mais aussi distance= vitesse multiplié par temps, et encore temps = distance divisé par vitesse.
Car on ne lui apprend plus que V=D/T car elle est incapable de retrouver les autres par un calcul pourtant basique, ne serait-ce que par la règle de 3...Pitoyable...
Je ne parle même pas de leur niveau en langues étrangères (ni du désormais légendaire absentéisme des profs d'anglais) alors que les enfants sont pourtant capables dès leur naissance d'apprendre 2 langues simultanément sans aucun souci...

Avez-vous déjà essayé de lire ANE à l'envers ? ;-)

Mais parlons du pire puisque nous y sommes : la fantastique "pédagogie inversée" !!!
A t-elle été inventé par des technocrates bien à l'abri dans leurs bureaux parisiens, ou bien par des professeurs soucis d'augmenter encore leur temps de "non-travail payé" (puisqu'il ne faut pas dire vacances), on ne saura jamais...
En tous cas, toujours est-il que si on les a bien vus dans la rue quand il s'en est agi de leurs salaires ou de leur temps de travail, l'idée de balancer aux enfants des exercices à faire à la maison (illégal rappelons-le), mais qui plus est notés, et sans avoir aborder les notions nécessaires en cours (aïe un gros mot !) pour le résoudre, ne leur ont pas posé le moindre problème, bizarre...
Bilan, les élèves (même les meilleurs), sont perdus et font faire leurs devoirs par leurs parents.
Et pour ceux qui n'ont pas la chance d'avoir des parents suffisamment éduqués ou suffisamment riches pour se payer un prof, ce sera l'échec (mais rassurez-vous ils auront quand même leur BAC...et finiront au chômage...).
Alors titiller l'intelligence pour essayer de trouver une méthode de résolution, ça va 5 minutes et encore devrait être assisté d'un professeur pour guider les élèves et ne pas se fourvoyer dans l'erreur.
Mais faire "jouer à la devinette" les enfants à la maison, avec des termes techniques compliqués sans aucune définition (oulà, encore un gros mot !), des chiffres qui ne tombent même pas juste, tiennent plus de la fainéantise de la part des professeurs que d'une volonté de détecter le prochain Carl Friedrich Gauss parmi nos chères têtes blondes.
Bilan encore, les écarts se creusement toujours plus entre les niveaux sociaux, et le fameux "ascenseur" social que devrait être la véritable Éducation ne fonctionne plus du tout...
Les fils d'ouvriers seront ouvriers et les fils de toubib seront toubibs, point final (là encore quelques secondes pour en trouver la preuve sur le net)...
Tout cela dans une "République" ou l'égalité (des chances ?) est l'une des notions essentielle (LOL), sous un gouvernement "socialiste" (re-LOL), qui nous joue sur son Stradivarius l'air du "tout le monde il est beau tout le monde il est gentil"...

Comme début d'explication à cette catastrophe nationale (piste de nouveau nom ?), je vous propose 2 idées :
Le niveau (quelle que soit la matière) et la motivation des professeurs, qui ne le sont même plus malgré l'emploi à vie et le nombre de jours non-travaillés par an, recrutés pour certains par des "tours de passe-passe" administratifs niveau Licence alors qu'il faut normalement un Master pour ce faire.
Et même, ont-ils vraiment la motivation et la formation nécessaire pour "transmettre la connaissance" ? (là je deviens carrément obscène).
Et à plus haut niveau (le plus haut possible d'ailleurs), que penser d'une "Education Nationale" chapeautée par une Ministre jeunette et ancienne responsable de com de notre Flamby de Président, placée à ce poste largement plus pour des raisons de mixité et de parité que pour ses compétences dans le domaine (je suis vraiment un grossier personnage, beurk) ?
Quand la hiérarchie d'incompétence commence au plus haut niveau, il n'est donc pas très étonnant que ce soit l'ensemble du système qui s'effondre sur lui-même de son propre poids...

Voilà, avec tout ça vous avez quelques pistes pour trouver un nouveau nom à l'Education Nationale...
Bon courage à tous et n'hésitez pas à participer dans les commentaires ;-)

1 commentaire:

  1. Quelques heures après la publication, première idée :
    Edulcoration Nationale...Je trouve que ça parle pas mal...

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Merci de respecter les règles élémentaires de la politesse