mercredi 22 novembre 2017

Crapaud fou

Je ne le savais pas, mais selon Marc Luyckx, je suis un "crapaud fou" :


Si vous voulez en savoir plus : https://www.marcluyckx.be/livres

lundi 30 octobre 2017

Emplois publics à vie : Pourquoi faire ?

Pour ceux qui commencent à me connaître, vous devez vous douter que si je pose une question, c'est que j'ai déjà une idée de réponse.

En l'occurrence, c'est même LA réponse à la question : Les fonctionnaires ont un emploi à vie soi-disant pour "assurer la continuité du service public", mais surtout pour ne pas risquer de le perdre lors des sempiternelles alternances politiques.
En effet, les hommes politiques ont tous, depuis des dizaines et des dizaines d'années, la fâcheuse habitude de "renvoyer l'ascenseur" à leurs amis, connaissances et autres colleurs d'affiches, quand ce n'est pas à des sociétés entières, en leur offrant des postes dans les structures qu'ils dirigent dès qu'ils en prennent la tête.

Le "renvoi d'ascenseur"

Et cela surtout au mépris du résultat prévisible de l'opération, comme par exemple parmi (trop) d'autres, la nomination de la chargée de communication du précédent Président de la République à la tête de l'Education Nationale.

Les fonctionnaires qui ont la chance (?) de travailler dans ces structures ne sont donc pas licenciés :
- Si leur poste n'est pas stratégique, ils pourront continuer de tamponner leurs formulaires (j'ai choisi une image réductrice pour simplifier).
- Dans le cas contraire, on les placardisera plus ou moins, plutôt plus, au nom de l'"interchangeabilité" des emplois publics, pour mettre à leur place  un "militant" (au sens large du terme cette fois), ou bien une ribambelle de soldats mexicains pour (moins bien) faire le travail qu'ils maîtrisaient parfaitement, pour être souvent expérimentés et compétents.

Là question que je pose ici ne concerne donc pas l'existence de cette pratique, qui est courante et pratiquée de manière industrielle depuis des décennies :

Cet état de fait pris en compte, je pose plutôt la question de l'utilité de maintenir artificiellement des emplois publics de personnes devenues inutiles, avec comme plus important effet de bord celui de devoir aussi conserver ad vitam æternam et quoi qu'il arrive les (dizaines de) milliers de postes des personnels les moins travailleurs et les moins utiles (sauf au niveau électoral, cela va sans dire...)

Et est-ce que la solution à ce problème ne passerait pas plutôt par un meilleur encadrement de l'action des "politiques", par exemple avec une espèce de "serment d'Hippocrate" qui leur serait opposable devant les tribunaux et dans lequel il s'engageraient et devraient prouver que leurs décisions ont été prises principalement dans l'optique d'augmenter l'efficience du Service au Public, même si cette dernière est considérée comme un gros mots par les syndicats de la Fonction Publique ?

Cet outil permettrait ainsi de contraindre les politiques à devoir conserver "naturellement" les emplois des personnes les plus "méritantes", à la condition bien sûr que le système d'évaluation qui devrait être instauré à cet effet ne soit pas lui aussi dévoyé par les défenseurs du système précédent...

jeudi 19 octobre 2017

The Da Vinci code...de la route ?

Pour changer des sujets de philosophie, je vous propose aujourd'hui une (petite) énigme :

Comment se fait-il que de nos jours, au XXIe siècle, avec la puissance de calcul des ordinateurs actuels, nos enfants n'aient pas le résultat de leur passage de l'examen du code de la route dès leur sortie, comme c'était pourtant déjà le cas il y a plusieurs dizaines d'années ?

Pour quelle(s) raison(s) aurions-nous régressé à ce point alors même qu'ils passent le code sur des tablettes et que les (bonnes ?) réponses sont déjà connues ?


Suggestion d'une personne à ma fille : Peut-être pour éviter des débordements en cas de mécontentement d'une personne nerveuse ou fatiguée de le rater pour la quatrième fois...
Ce n'est pas idiot.
Mais dans ce cas, il aurait suffi d'attendre un délai de 2 heures pour envoyer un simple SMS à la personne qui a passé l'examen...Elle ne va pas quand même rester sur place pour se défouler sur les postiers au cas où elle le raterait encore...

Autre piste : Ma fille m'a dit qu'avant de commencer l'épreuve, elle a eu droit à eu speech sur tablette qui lui a dit, entre autres, que 93% des personnes réussissaient leur permis dès le premier passage.

Si l'on regarde au-delà des apparences, ce chiffre est très étonnant.
En effet, il est extrêmement élevé, et ce d'autant plus que certaines questions sont particulièrement trompeuses et n'ont pas de réponse évidente et purement rationnelle, du style : 
"Vous êtes en panne de batterie, pouvez-vous descente une forte pente ?".

Et si, (je dis bien si), et si le "système" mis en place avait besoin de plus de temps, voire d'une action humaine, pour manipuler les résultats afin de garantir un tel niveau de réussite ?
Ce n'est bien évidemment je le répète qu'une supposition bizzaroïde d'ingénieur bariolé, et qui vaut donc ce qu'elle vaut...

Mais si vous avez une meilleure explication, n'hésitez pas à la proposer en commentaires !

jeudi 12 octobre 2017

La barbe !

Et bien non, je n'aime pas les barbus. Et comme souvent dans ce cas, j'ai de (bonnes ?) raisons pour cela :

D'abord, c'est à la mode. Et être dans le vent, c'est avoir le destin des feuilles mortes, comme disait Jean GUITTON...C'est aussi le signe d'une absence de personnalité, puisqu'il suffit de recopier ce que font tous les autres...Ou peut-être sont-ils fans de Cyril HANOUNA, grand comique devant l'éternel, ou de Kenji GIRAC, notre ténor national, et qu'ils souhaitent ainsi ressembler à leur idole ?

Ensuite parce que cette mode est préhistorique...Tous les hommes préhistoriques la portaient, mais c'était par obligation, ces derniers n'ayant pas encore inventé la lame Gillette...et ressembler à un homme préhistorique...très peu pour moi !

Ou peut-être est-ce juste par fainéantise, comme me l'avouait un barbu récemment : on passe moins de temps à se raser, et un coup de tondeuse de temps en temps et c'est réglé....


Aussi, disons-le franchement, selon la longueur, ça peut franchement donner un look de djihadiste...il ne manque plus que la soutane et les baskets, et la tenue est complète !
Ces derniers prennent en effet  la barbe (ou la moustache) pour un signe combiné de virilité (?) et de croyance (? je n'irai même pas rechercher sur Internet les raisons profondes pour lesquelles ces derniers semblent tant apprécier d'avoir des poils sur le visage...).

Pour finir, un mot sur les femmes qui disent "aimer" ça : soit elles sont très bizarres, soient elles se forcent à trouver ça bien parce que c'est à la mode (voir premier paragraphe), ou qu'elles n'ont pas le choix...Car peut-on vraiment apprécier embrasser/se faire embrasser (quel que soit l'endroit du corps), par un tas de poils qui piquent et qui grattent ??

Mais bon, messieurs les barbus, rassurez-vous, il y a a pire : barbu avec des tatouages et des piercings...;-)

lundi 9 octobre 2017

Liberté, Camembert, Fraternité

Je reprends l'idée de Jean YANNE pour faire un minuscule article sur l'égalité...à la française...

Car aujourd'hui, j'ai entendu à la radio en me levant que les pères allaient manifester pour l'égalité des droits parentaux lors du divorce.
Je ne suis pas concerné puisque je suis marié et que j'espère le rester encore longtemps, mais mon empathie "exagérée" me fait compatir à la situation de ces papas spoliés par une justice elle aussi typiquement française...

En effet, comme le disait déjà Jean de La Fontaine il y a bien longtemps, avec son "Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir", ou encore plus récemment Coluche avec son "Les hommes naissent libres et égaux, mais certains sont plus égaux que d'autres", la justice en France a depuis longtemps elle aussi, tout comme la politique, perdu sa majuscule...

Je ne connais (heureusement) pas les détails de ces injustices, mais je sais qu'elles sont patentes et anormales, depuis des années et malgré les appels à l'aide des personnes concernées.
Ce sont un peu ces mêmes injustices que l'on retrouve dans le traitement des personnes dans notre pays, et bizarrement encore davantage lorsque ces personnes sont en relation avec le fonctionnement et la structure même de notre république (pas de majuscule non plus) :
Des fonctionnaires payés à vie quelle que soit la qualité de leur travail, avec un (seul) jour de carence au lieu de 3 dans le privé (et encore depuis peu !), une retraite calculée sur les 6 derniers mois (!), des conducteurs de TGV qui ont une "prime au charbon", des militaires, députés, sénateurs et autres politiques qui bénéficient de (confortables) retraites après seulement quelques années de travail alors que les autres doivent travailler plus de 40 ans pour obtenir la leur...

Alors je sais, j'entends déjà les voix protoniques me dire : "C'est comme ça, on n'y peut rien...".
Mais cette phrase n'est pas recevable pour un zèbre...
Car Monsieur Macron (il a encore le bénéfice du doute et donc encore sa majuscule) pourrait créer un "Ministère de l'Egalité", dans lequel un véritable Défenseur Des Droits veillerait à ce que ce genre de choses ne se produise plus dans notre pays.

Car oui, nous sommes tous différents.
Et je conçois donc facilement que nous accédions tous à des avantages différents en fonction de nos compétences et de nos motivations, comme c'est le cas aux U.S.A. depuis toujours.
Mais que certaines personnes n'aient pas les mêmes droits que d'autres, au pays où nous nous vantons de respecter l'égalité, c'est juste une honte...
J'ai donc parfois vraiment honte d'être français...

Pour info, et pour rire, j'ai posté cet article sur le Facebook d'Input Output...supprimé !
Comme quoi la liberté aussi, ce n'est plus vraiment ça en France...et ailleurs !

lundi 2 octobre 2017

Faire une "reconsse"

Cela signifie "faire une remarque constructive". Voir article Wiktionnaire.

Pourquoi faire ? Et bien comme je l'ai évoqué dans mon livre, parce que le mot "critique" est en français définitivement trop empreint de "négativité" et d'agressivité et qu'il est donc plus que temps d'en disposer d'un autre...

Employer ce mot permettrait d'empêcher immédiatement son interlocuteur de prendre une remarque constructive comme une agression verbale face à laquelle ce dernier se sent presque obligé de répondre par une contre-attaque...(reconsser plutôt que de critiquer, le verbe se conjugue bien sûr). 

Tout d'abord parce l'utilisation de néologismes à toujours, naturellement, un petit côté "amusant" et "léger" qui ne sous-entend donc aucune animosité. 
Et ensuite parce que ce dernier, avec son style "vieux français", se rapproche beaucoup du mot réponse, auquel il se rattache très bien.
En effet, une "reconsse" est une réponse constructive faite à une proposition qui peut, et doit donc, être améliorée.
Elle apporte donc davantage une solution à un problème qu'une "critique pure" qui n'aurait pour seul objectif que la remise en cause, ou pire, la destruction du point de vue ou du travail de l'autre...

A propos de point de vue, quel est le vôtre sur ce nouveau mot ? 

Pour ma part, et tenu compte du fait qu'il n'existe pas (encore) de loi en France qui interdise d'inventer ses propres néologismes, je vais l'adopter. 
Et comme on ne pourra pas ne pas me demander qu'est ce que je viens de dire, j'aurai ainsi l'opportunité de déminer ma "critique" en ayant ainsi bien explicité que ma remarque était constructive. 

Non mais !

Et pour encore mieux illustrer mes propos, une courte vidéo d'Etienne Chouard qui cite Montaigne (à partir de 03:00) :

 

vendredi 29 septembre 2017

L'échelle de zébritude

Au-delà de l'explication du schéma protons-électron, concept au centre de mon livre sur le sujet, j'ai pensé qu'il pouvait être intéressant de parler de la "quantité de zébritude", comme Saffir-Simpson ou Richter ont classifié les ouragans ou les tremblements de terre sur leurs échelles respectives.
LE schéma "protons-électron (libre)"

En effet, il ne faudrait surtout pas croire que tout est tout noir, ou tout blanc (le zèbre en étant davantage conscient que n'importe quel animal, à part peut-être l'okapi...).

Proche du zéro, il y a donc les "super-protons" : On trouve là mon ancienne chef, François MITTERRAND (non, je blague (?)), et de très nombreux fonctionnaires "dans l'âme".
Rien ne les intéresse, ils vivent dans le présent et seulement pour la seconde qui va suivre ("après moi le déluge", etc...)

Complètement à droite, on est à 100 (% : Des 1 et des 0 voilà qui me convient ;-)
Par ici, on trouve Salvador DALI, Baudelaire, Einstein...
Je me classe personnellement à 80 sur l'échelle, mais c'est subjectif, forcément...;-)

Entre les deux, notre place de minuscule particule que nous sommes tous n'est pas figée :
Un proton peut évoluer et parfois arriver à "sortir du cadre", surtout s'il commet l'irréparable erreur d'être à l'écoute de quelqu'un qui a l'outrecuidance de ne pas penser exactement comme lui...
A contrario, un électron peut lui aussi arriver à limiter son action à quelque chose de "normal", de "standard", de "règlementaire", même si pour cela il a dû faire un effort colossal, (at)tiré par la masse et la charge des protons.

jeudi 28 septembre 2017

Les 3 P

J'adore les titres mystérieux...et les animaux aussi, notamment car aucun animal sur Terre (à part l'Homme), n'est "méchant" (au sens "vouloir faire le mal")...

Les 3 P c'est pour la "Politique des Petits Pas"...

Pour ceux qui ne savent pas ou n'auraient pas saisi de quoi je veux parler, il s'agit d'une "méthode de management", pour faire large, qui s'apparente assez à la politique de l'autruche, mais qui est légèrement différente :

Le principe est de faire avancer les choses le plus lentement possible, comme si on marchait dans le noir, les mains tendues, pour ne pas tomber dans un trou posé là devant nous par un (grand) méchant (loup).
L'idée n'est pas complètement stupide, et a même des avantages, même si elle est en opposition radicale avec mon mode de pensée zébrique.

En effet, aller lentement, prendre ses précautions, a de nombreux avantages :

1 - Moins on change de choses, moins on prend de risques.
Les possibilités d'échec sont donc réduites et leur impact réduit aussi.

2 - On ne peut pas se faire reprocher le fait de ne rien faire.
On ne fait pas "rien", on ne fait "presque rien", nuance !
C'est d'autant plus vrai qu'un proverbe chinois dit même, pour conforter ce genre de comportement : "Ne crains pas d'être lent, crains seulement d'être à l'arrêt"...

3 - Penser au guépard, qui approche sa proie, lentement, ou au crocodile, qui fait semblant d'être une branche flottant à la surface de la rivière...


Il est si "lent" qu'on ne le voit même pas arriver...et crac ! Il attrape sa proie !

Mais tout cela est à méditer, et à contrebalancer (l'autre face de la pièce, vous savez ?) :

1 - Surtout quand la lenteur est telle qu'elle frôle l'axe des abscisses et donc en devient quasiment indiscernable de l'immobilisme..

2 - Surtout quand on sait que le temps, c'est de l'argent. Et que le temps passer à ne pas faire ce qu'on aurait pu faire est du temps...perdu ! (Et l'argent dépensé pour arriver à ce résultat quasi-nul est lui aussi perdu du même coup...)

3 - Et pour finir, je ne pense pas que personne n'aie jamais comparé une grosse structure ou l'administration à un guépard ou à un crocodile.
Mammouth oui, dinosaure oui, mais guépard, non...
Parce que quand on est gros et lourd on ne risque pas tout d'un coup de devenir capable de faire vite et bien...

Et vous, qu'en pensez-vous ? Quel est votre point de vue ?

On pourrait même en faire une fable, "Le zèbre et l'escargot"...
Ce serait marrant, non ? ;-)

dimanche 10 septembre 2017

Clover 2

...ou la suite de The Clover Theory, mon point de vue sur les relations de couple (si si, j'ai le droit d'en avoir un)...
Je parlais donc aujourd'hui avec un couple d'amis, tous deux divorcés, de cette théorie des "4 C".
Puis j'ai fait une métaphore toute simple, qui rejoint ma façon de concevoir les relations entre les électrons et les protons :

Lorsque le couple est uni, ils forment, ensemble, un trèfle (clover en anglais) à 4 feuilles, rare et magnifique : on appelle cela une famille.


Ma vision de la famille...

Mais lorsqu'ils décident, chacun "de leur côté", de tirer à eux la couverture, ou plutôt les feuilles du trèfle, ils l/se déchirent :
Chacun emporte avec lui ce qui compte le plus à ses yeux : souvent seulement sa Couvée pour la femme (pas toujours), et le Couple (un nouveau), pour l'homme (mais pas toujours non plus).
La Carrière, les Copains, pour qui leurs intérêts reste inchangés, survivent "de chaque côté" souvent à ce qui n'existe alors plus : La famille
Devenue de nos jours presque aussi rare que ce trèfle à 4 feuilles, qu'ils ont pourtant fait jaillir du néant et fait grandir ensemble, cette dernière a "tout simplement" disparu, tout comme l'atome d'hydrogène disparait si l'électron et le proton se séparent (voir l'image centrale de mon livre).
Chacun avec leurs pétales dans les mains (qui finiront, sans racines, par se dessécher (le nouvel "amour"), ou s'envoler (les enfants)), ils s'éloignent de ce qu'il ne reste plus que du trèfle : une tige nue, sans feuilles, sans pétales, sans fleur.


Il ne reste plus que la tige...et les épines...

Fin de la métaphore...

L'histoire, contrairement aux block-busters américains, finit donc souvent mal...
Surtout pour ceux qui n'avaient connu que l'incroyable trèfle : les enfants.
Eux qui trouvaient naturel, évident d'appartenir à cette famille, s'aperçoivent brusquement de ce qu'ils viennent de perdre :
Car nous sommes des êtres relatifs : cela nous permet de trouver très rapidement "normale" une situation qui ne l'est pas et ainsi "nous habituer à tout" (le côté positif), mais aussi fait que nous ne savons plus apprécier les bonnes choses une fois qu'elles ont été "intégrées", ou si elles sont devenues "habituelles" : un bon salaire, une nouvelle voiture, une famille...

Les enfants se retrouvent donc, sans l'avoir voulu, dans le rôle du ballon de rugby que chacune des deux parties (au sens juridique du terme ?), souhaite absolument conserver contre soi malgré les chocs frontaux et les mêlées avec l'(es) adversaire(s) (voir Ultimate Fighting for Consciousness), peut-être même simplement pour faire souffrir l'autre et le punir de quelque chose alors même qu'il en est pourtant responsable à 50,0% très exactement - la règle des rapports humains.
Mais pire que tout, car la nature humaine n'est si pas bien faite que cela, ils auront de très grandes chances de reproduire ce schéma lorsqu'ils seront à nouveau parents.
Car à moins de combattre violemment pour construire, seuls, leur propre modèle, ils se contenteront de reproduire tout simplement ce qu'il leur paraît parfaitement "normal", puisqu'ils l'ont vécu eux-mêmes.

Les relations humaines ne faisant pas parti des sciences "dures", ces "constatations", basées sur ma propre expérience et sur ma réflexion, ne constituent donc pas une règle absolue.
Mais malheureusement, l'histoire se répète souvent, comme le dit l'adage.
Pensez-y donc avant de tirer trop fort sur la corde...euh, sur vos feuilles pardon...

samedi 9 septembre 2017

Ultimate Fighting ... of Consciousness

Oui je sais c'est pas ça normalement...

Mais c'est bien ce qui a failli arriver chez moi si je n'avais pas eu à publier sans faute mon livre sur Amazon KDP avant la fin de la soirée...comme quoi ce livre m'a sové la vi...;-)

"Mon" U.F.C., c'est la version anglophone de "Toute conscience poursuit la mort de l'autre", fameuse phrase de Hegel.
Pour faire bref, notre conscience, notre "égo", se construit en détruisant celui des autres (penser aux adolescents notamment qui ont tout à construire).


Ultimate Fighting ... of Consciousness

Nous passions donc une bonne soirée avec une connaissance, que j'avais invitée chez moi et qui avait ce soir là décidé de "combattre pour ses idées" alors même que sa fille de 5 ans lui hurlait sans cesse d'arrêter de me hurler dessus dans ma propre maison pendant je je faisais un effort invraisemblable pour écouter mes propres conseils et rester sourd et muet à ses agressions verbales hautes en décibels...

La raison ? J'avais eu le malheur de lui dire que j'allais poser moi-même le gazon premier prix que j'avais acheté car sinon la main d'oeuvre me revenait trop cher comparativement au prix que j'avais payé la matière première (€60 le m2 de pose comparé à €20 le m2 de gazon).
Il avait commencé à mal le prendre car il est artisan et a en fait cru que je lui disais qu’il se “gavait” alors que je n’avais jamais rien dit de la sorte ! (Revoir la discussion "protonique" sur les filles et les garçons dans mon livre).

J’ai essayé de lui expliquer calmement en déplaçant le sujet en dehors du cadre de la “main d’oeuvre” car j'avais compris qu’il la prenait "un peu trop à cœur" parce qu’il était personnellement concerné, étant lui-même artisan :
Je lui ai donc donné l’exemple de quelqu’un qui achète un téléviseur à €100 parce qu’il n’a pas beaucoup d’argent : il n'achètera donc jamais un support pour ce même téléviseur à €300 car sinon le prix total monte à 4 fois le prix qu'il pensait avoir à dépenser pour obtenir l'objet en question, la pose de ce dernier n'étant pas le "principal" !
Et bien devinez quoi ? Il est monté sur ses grand chevaux et a commencé à hurler “Aucun rapport !” plusieurs fois.
Puis il a commencé à me dire que j’avais tort, que je pensais être le plus intelligent mais que j’avais tort, et que si ce que je disais était vrai c’était toutes les boîtes de France qui devaient fermer.
Il a confirmé qu’il avait bien pris mon simple “point de vue de client”, que je lui avais simplement suggéré de prendre comme tel et de changer de sujet (ce qu’il a refusé de faire) en ajoutant des phrases du genre : “Donc quoi, MOI JE travaille pour la gloire ?”, ou encore “MON client va penser que J’exagère MON prix”.

Tout cela, juste parce que j’ai eu le malheur de lui donner ma vision de client qu’il a interprété comme une agression...nature humaine et "sphères de liberté"obligent…(voir mon livre).
Si je n’avais pas décidé de m’appliquer mes propres conseils, (et si je n’avais pas été obligé de monter pour essayer de publier mon premier livre avant minuit pour pouvoir participer à LPF), cela auraient pu (dû ?) finir en combat de coqs, comme il semblait le souhaiter ardemment et comme cela doit finir très souvent dans ce genre de cas, “se foutre sur la gueule” étant sans doute pour ce genre de personnes la meilleure façon de gagner le combat du jour à savoir “mon point de vue est meilleur que le tien”, ce qui comme vous l’aurez lu dans mon livre n’a tout simplement aucun sens, puisqu’il existe, simultanément, une multiplicité de points de vue pour une même situation, tous aussi exacts les uns que les autres (comme mon exemple sur le foie gras).
Mais peut-être là aussi avait il raison, et que si j’avais moi-même lu cette explication dans mon propre livre, je ne l’aurais même pas comprise car je me prends pour plus malin que je ne suis en réalité…Ne pensez-vous pas ? ;-)

Quoi qu’il en soit, que j'aie eu raison ou pas sur la question, je suis content d’avoir été celui qui a empêché que mon salon ne se transforme en ring d’Ultimate Fighting...
Et là c'est moi qui ai eu raison d'agir de la sorte, non mais !

Et oui, tel est le lourd tribut à payer pour avoir commis l'irréparable erreur d'avoir absolument tenu à naître avec des rayures !

DQA => ART

Pour ceux qui ont (déjà) lu mon livre, vous savez que j'affectionne particulièrement les acronymes...
Ici, je reconnais que le titre est largement abscons, et c'est voulu d'ailleurs ;-)

La DQA, c'est la Démarche Qualité Accueil initiée depuis maintenant plusieurs années par ma collectivité et certifiée par un organisme extérieur.
Le dire, c'est déjà une bonne chose. Mais le faire, c'est mieux...
Car comme souvent, que ce soit dans le public comme dans le privé, il y a un grand canyon qui sépare la théorie de la pratique : personnel habillé comme s'il était à la plage, peu soucieux du public quand ce n'est pas dédaigneux voire agressif, boîte vocales mal programmées ou inexistantes, messages d'absence non-activés, erronés ou truffés de fautes d'orthographe (qui a dit que j'étais le seul à les voir ?), etc...

On est donc cette fois encore davantage dans le pipotron (cliquez simplement sur "Génération automatique, au hasard", vous verrez, ça va vous rappeler certains de vos collègues en réunion :-( ) que dans la transparence...

Je propose donc, (car j'adore proposer des solutions), après avoir évoqué le FIL rouge de la Fonction Publique (voir mon livre pour découvrir la signification de l'acronyme en question...), de vous parler d'ART.
Est-ce un hasard si le mot veut lui aussi dire quelque chose ? A vous de voir...

ART pour Agréable, Rapide et Travailleur.

Dans mon livre, je raconte pourquoi mon chef en était venu à me dire que "si à la fin de ma carrière, j'avais donné tout mon travail au privé, j'aurais réussi" (sic).

Et bien comme je déteste recevoir des ordres stupides, je me fixe un nouvel objectif :

"Si à la fin de ma carrière, j'aurai ne serait-ce qu'un petit peu participé à faire que le niveau de service de l'Administration en France se rapproche de celui d'Amazon KDP (Kindle Direct Publishing, le service en ligne de Jeffounet qui m'a permis de m'éditer tout seul comme un grand (je mesure 1m86)), de leur politesse, de leur gentillesse et de leur efficacité, et bien j'aurai réussi à faire ma minuscule part pour l'Administration et tous les citoyens de notre pays", comme le vilain petit colibri que je suis...

Et comment, sachant que comme je le dis dans mon livre, les managers de la Fonction Publique française n'ont "ni carotte, ni bâton" ?

Et bien comme je reconnais aisément que changer le statut (quo), est pour l'instant illusoire (la très prochaine manifestation des syndicats à venir en étant la preuve), je propose d'utiliser un minuscule outil que nous avons à notre disposition, nous les managers de l'Administration :
Les sanctions disciplinaires et plus particulièrement l'"exclusion temporaire de fonctions" (que je connais bien car j'y ai eu droit, notamment pour avoir fait un commentaire sur un blog pendant mon temps de travail (de présence pardon), contre une connaissance de mon Directeur de l'époque - gravissime, non ?

L'idée est simple : Si un usager dépose sur l'interface dédiée à l'"évaluation de la qualité de service de l'Administration" (qu'il faudra généraliser sur les sites de toutes les collectivités et administrations - il y a bien 1 mois de travail...) d'une institution, en faisant remonter un dysfonctionnement, ou un problème de comportement d'un agent qui ne respecterait pas les "règles de l'ART", on convoque ce dernier.
Selon la gravité/les raisons (peut-être valables) évoquées par l'agent, on décide d'annuler, ou de prononcer une exclusion, d'autant plus longue que la gravité de la faute reprochée est grave.
C'est le N+1 qui disposerait de cette sanction (qui devrait par exemple être validée par 2 autres de ses pairs pour éviter un jugement partial), et qui serait applicable sur le champ, sans qu'elle fasse l'objet d'un "conseil de discipline" ou pire d'un jugement par la justice, aussi lourds et lents que des protons...

Et je vous parie un mois de salaire, que si cette technique est appliquée (oui je sais c'est "impossible", je l'entends 10 fois par jour...), la qualité de service de l'administration va s'améliorer aussi rapidement que la santé des agents depuis que nous avons à nouveau un jour de carence...

Qui veut parier avec moi ?

vendredi 8 septembre 2017

Philosophons un peu...

Je ne me prétends pas philosophe, loin de là...
J'ai d'ailleurs même dans mes cartons l'idée de suivre un cursus dans le domaine, simplement pour mon "développement personnel"...

Mais la philosophie, c'est la vie :
Les enfants en font naturellement "Comment on fait les bébés" "Où elle est partie Mamie ?", "Qui a créé l'Univers ?" et on "bride" leur réflexion et leur intelligence en leur faisant des réponses toutes faites : "C'est les cigognes qui les amènent", "Elle est au ciel" et "C'est Dieu qui a tout designé sur Google Blocks"...:-O

Google Blocks, logiciel de création 3D en VR...

Je n'ai pas procédé de la sorte avec ma fille, avec qui nous avons eu une longue explication alors qu'elle n'avait que 2 ans après que j'aie dû jeter son poisson rouge dans les toilettes...
Nous avons fini avec "rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme"...
On pourrait donc débuter la philosophie dès la maternelle, en même temps qu'un jour parlé en anglais par semaine pour rendre nos petites têtes blondes non seulement bilingues mais aussi plus humaines.
Mais est-ce ce que le système désire ? Je ne le pense pas, mais c'est un autre sujet, de philo bien sûr ;-)

Bref, en cette rentrée scolaire qui va faire découvrir cette splendide matière à des milliers de lycéens en France, j'ai 4 sujets de réflexion pour vous, que j'avais notés depuis un petit moment et sur lesquels je voulais me pencher...

A me rendre lundi, 2 feuilles doubles minimum. (Je blague, bien sûr ;-) (Était-il utile de le préciser ? ;-)

1/ Un chien peut-il être "heureux" ? (ou est-il simplement "content" ?)
2/ Profiter du système est-il un signe d'intelligence ?
3/ Pas d'avis x Pas de commentaires = Pas de cerveau. Démontrer l'égalité.
4/ La religion est-elle la science des simples d'esprits ? (clin d’œil au thème de la semaine de la Pop Philosophie de cette année à Marseille).


C'est à vous ! (Je vais pas faire tout le travail non plus...)

mercredi 30 août 2017

Un zèbre dans un jeu de quilles

Ne ratez pas mon premier livre, Un Zèbre Dans Un Jeu De Quilles !
Un livre "multimédia" en exclusivité sur Amazon, en version numérique ou papier.


Un zèbre dans un jeu de quilles...ou les tribulations d'un esprit "particulier"
dans un milieu non moins particulier, celui de la Fonction Publique française...
Espérons qu'il déf-rayera la chronique (littéraire) !

À €4,90 la version numérique, ne vous en privez pas !
Car ce n'est pas tous les jours que vous aurez l'occasion de lire un livre en riant et en réfléchissant en même temps ! ;-)

Vous pouvez aussi opter pour la version papier, en couleurs (forcément, à cause des nombreux schémas) et couverture brillante (piste de bowling oblige ;-) à €19,90, qui sera du plus bel effet dans votre bibliothèque physique.
Oui c'est cher (et il y a seulement €2 pour moi sur ce prix !), car il faut découper un arbre en fines tranches, imprimer le livre dessus avec de l'encre (qui a dit toxique ? ;-), puis le transporter jusqu'à chez vous, physiquement.

Je vous conseille donc pour ma part la version numérique :
Vous serez non seulement plus modernes (voir plus bas), vous pourrez le lire immédiatement après l'avoir acheté, vous l'aurez toujours avec vous, et cerise sur le gâteau, vous aurez fait un geste pour la planète (mais aussi pour votre portefeuille !).
Je ne le dirai jamais assez, j'adore les couteaux suisses ! (voir la couverture).

Mais je vous entends d'ici :

"Mais comment faire pour lire un livre numérique sur mon portable ?"
ou encore :
"Les livres Kindle ne se lisent-ils pas seulement avec le Kindle d'Amazon ?"

Réponse 1 : C'est très simple !
Réponse 2 : Pas du tout !

Pour vous en convaincre, regardez simplement ce tuto vidéo ultra-simple : moins de 2 minutes pour installer Kindle sur Android, télécharger le livre numérique et commencer à le lire :
(PS1 : Hors création du compte Amazon, inutile si vous en avez déjà un (ce qui a de grandes chances d'être le cas !)).
(PS2 : L'application est bien sûr aussi disponible sur l'App Store et sur le Windows Store aussi !)
(mais Android, c'est mieux ;-)


Vous pourrez même utiliser les liens du livre numérique pour accéder aux vidéos, musiques, ou articles proposé sur Internet, et même annoter et prendre des notes sur le livre !
Fini le stabilo, les marque page improvisés et les pages cornées !!!
-

Un grand merci à tous ceux qui m'ont aidé dans la rédaction et la relecture, ainsi qu'à Jeff BEZOS et son "nuage élastique" pour avoir permis aux écrivains "de tout crin" de s'exprimer au-delà des carcans imposés par les (grandes) maisons d'édition !

Mais fallait-il vraiment que l'histoire se répète, et que, 72 ans plus tard, ce soit à nouveau les américains qui redonnent la liberté (d'expression cette fois) aux français ?
Ne sommes-nous pas assez intelligents pour ne pas avoir nos propres plateformes françaises de cloud et de self-publishing ?
Je vous pose ces question à tous...

@ bientôt ici même pour vos questions / commentaires, ou sur Twitter :

https://twitter.com/evolut10nnaire hashtag #UZDUJDQ

Spread the word ! - IO

PS : Pour ceux qui seraient arrivés jusqu'ici, un petit bonus, car comme vous le remarquerez (et pourrez l'écouter) en lisant mon livre, j'adore la musique et surtout entre autres la country (moderne, pas "root").

Je vous propose donc, avant de quitter mon blog pour aller butiner ailleurs sur Internet, d'écouter ce titre de Taylor SWIFT (sorti avant qu'elle ne devienne un peu trop mainstream" à mon goût) :
"Better than revenge" (j'aime bien le titre aussi...;-)


mardi 29 août 2017

L'électricité sans fil

Oui, l'électricité sans fil.

Comme le réseau sans fil, mais pour tous les appareils électriques, de la montre à la machine à laver.
On pose, et on NE branche PAS.

Bon OK en fait ça existe déjà :

http://www.futura-sciences.com/tech/actualites/smartphone-electricite-fil-japon-bat-record-puissance-distance-57483/


Mais pour ceux qui veulent s'amuse à parier sur la date de la première mise en place pour le grand public de cette technologie, ça se passe dans les commentaires...

Moi je dis............................................................................................2028 !

lundi 24 juillet 2017

Être pro, c'est dur !

Quelques mots d'humour pour parler d'un sujet qui n'est pas vraiment drôle : le respect des "procédures" et de la hiérarchie, et plus particulièrement au travail (mais pas que).

Ce matin, je critiquais (décidément) le fait qu'une collègue attende pour déménager son ordinateur (et donc son bureau) que la personne en charge de la question revienne de vacances, en disant qu'il n'y avait que quelques câbles à brancher, et que je pouvais très bien le faire moi-même.
En effet, cela bloque les autres déménagements, chacun emménageant dans le bureau précédemment libéré.
On me répond : Oui, mais c'est plutôt bien de respecter les procédures, d'ailleurs ce n'est pas toi qui fait des procédures que l'on doit suivre ?

J'explique donc très brièvement à cette personne que oui, mais que s'il existe un chemin plus rapide et plus intelligent que la procédure, il ne faut pas hésiter à le prendre, puis regagne mon bureau sans polémiquer davantage.

Puis cette minuscule discussion me fait penser à mon article sur le plaisir d’obéir :
Nous avons construit un monde, les gens se sont construit un monde, où les "règles" leur permettent d'éviter d'avoir à réfléchir.
Déjà parce que certaines personnes ne sont pas en mesure de le faire, ensuite parce que c'est pratique, et finalement parce ça leur plaît...
La preuve, certaines personnes mangent des pizzas tous les mercredis.
Et si le petit dernier a un match de foot ce jour là, et bien il n'aura pas de pizza...car sinon il faudrait la remettre au lendemain, ce qui perturberait de façon dramatique le planning de la semaine...

Je pense pour ma part que les procédures, les règles, devraient être vues comme des guides, des aides, et non pas des rails desquels il est impossible de sortir : n'est-il pas idiot de devoir passer par Paris pour aller à Angers s'il existe un chemin plus rapide ?
Mais dans ce cas, il faut réfléchir : Se poser la question de savoir s'il y a un avion ou si louer une voiture pour faire le trajet ne serait pas préférable, voire moins cher par la même occasion...

Mais c'est vrai que je rédige des procédures pour accélérer la vitesse de traitement en minimisant la réflexion (on n'a pas de question à se poser, on fait ce qui est écrit ou qu'on finit par apprendre par cœur) : Du coup on va de plus en plus vite tout en commettant moins d'erreurs.
Le problème est que d'autres procédures (comme par exemple : 1 - Le chef a toujours raison, 2 - Si le chef à tort, voir 1) ne sont pas faites pour "améliorer" les choses mais simplement pour faire obéir les gens, "sous couvert" de règle.

Mais tout le monde n'a pas le discernement nécessaire pour faire la différence entre les deux, et sont ainsi capables de continuer à suivre une "procédure" stupide ou obsolète juste parce qu'elle a toujours existé alors que l'action la plus intelligente serait de la contourner, ou mieux, de l'"évolutionner"...

Mais tout ça, c'est un peu l'histoire de ma vie !!!

vendredi 16 juin 2017

Rapor de staje 2031

Ma fille, en seconde, vient de finir son stage "professionnel".

Elle a un "rapport de stage" à faire.
Enfin pas tout à fait, puisqu'on lui pose des questions auxquelles elle doit répondre et qui constitueront son "rapport".

Si nous continuons dans cette direction (voir mes autres articles sur les problèmes de l'Education en France), voici à quoi pourrait ressembler un "Rapor de staje" en 2031 (ou plus tôt encore...) :




samedi 20 mai 2017

Egalité hommes/femmes ? Pas très catholique !

Juste une petite information, au cas où vous ne le sauriez pas :

Vous avez entendu parler du droit de vote des femmes, cette hérésie devenue aujourd'hui si commune qu'elle en paraît normale à tous ?

Et bien figurez-vous qu'il reste encore 2 états sur Terre où il n'est pas de mise.

Je vous aide, ce n'est pas en Arabie Saoudite, qui l'a autorisé en ... 2011...
Mais ne vous moquez pas si vite...La France, ce n'était qu'en 1944, il n'y a même pas 1 siècle, alors que la Mongolie (si, si), l'avait déjà généralisé en 1924 !

Mais revenons à nos moutons (c'est le cas de le dire) :

Il reste encore, au jour où j'écris ces lignes, 2 états qui n'autorise pas les femmes à voter pour ses "représentants".

- Le Brunei, pays dont j'avais je  l'avoue à peine entendu parler, où les femmes n'ont pas le droit de vote aux élections nationales, et les hommes non plus...car il n'y a pas d'élections au niveau national...

- Et le dernier, le Vatican !
Le conclave n'étant accessible qu'aux prêtres, et les femmes ne pouvant être ordonnées, les femmes n'ont pas le droit de vote !
Fantastique, non ?
"Aiguillonnée" sur la question, une amie catholique pratiquante (et oui j'ai des amis catholiques et pratiquants ! Je ne suis pas aussi sectaire (?) que vous le pensez), m'a répondu que "ce n'était pas dans les écritures mais que c'était "les hommes" qui avaient fait cela ainsi."
Je ne sais pas pourquoi, mais je n'ai pas été étonné par la réponse.
Sans doute parce que l'on me ressort à chaque fois cette même phrase par exemple quand je demande comment les gens peuvent croire que quelqu'un s'"occupe" de la Terre avec toute la violence et les injustices qui y règnent...

Mais finalement, en y réfléchissant bien, je trouve que cette décision est cohérente, y compris avec les écritures.
Car ces dernières disent bien que la femme a été créée à partir de la côte du premier homme.
Je vous le jure : Génèse 2.21 : « l’Eternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur l’homme, qui s’endormit ; il prit une de ses côtes, et referma la chair à sa place. L’Eternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise de l’homme, et il l’amena vers l’homme. ». Et il y a non seulement des gens qui croient à cette histoire débile mais qui vous l'expliquent aussi (sans doute parce qu'ils ont parlé avec Dieu et qu'il leur a fait une explication de texte) ! : https://stephanekapitaniuk.toutpoursagloire.com/matthew-henry-adam-eve/
Comment alors pourrait-on confier une telle responsabilité aux femmes alors qu'elles ne sont qu'un sous-produit de l'homme qui lui, c'est bien connu, est une création divine parfaite (l'homme ayant été fait à l'image de Dieu) ?

Bon, trève de plaisanterie.
Mon amie a tout de même admis que cela pouvait changer.
J'ai donc enfoncé le clou (pardon à Jésus pour l'image) et me suis projeté dans le futur pour lui dire que peut-être qu'un jour, tout comme un black est devenu président des Etats-Unis, une femme sera Pape(sse) !

vendredi 19 mai 2017

< ou > ?

Quel va bien pouvoir être le sujet d'un billet au titre cabalistique ?
La supériorité de l'homme sur la femme, de l'homme sur les animaux ? Pas mon genre.

C'est en fait la question qui s'est posée hier soir lors d'un des "cours de maths" que j'ai la chance de pouvoir donner à ma fille, les parents qui n'ont pas le niveau, la capacité (j'ai donné des cours de maths à beaucoup d'enfants lorsque j'étais étudiant), l'envie ou les moyens devant parfois laisser leurs enfants se satisfaire des "cours" "offerts" (j'aime les guillemets) par l'Education Nationale.
Je reviendrai sur cette double paire de guillemets un peu plus loin...

Mon cours donc portait sur les fractions.
Problèmes, simplification, tri.
Arrivé à ce dernier, je lui ai demandé de relier un ensemble de fractions à deux "points" : <1 et >1.
Elle avait compris comment déterminer si la fraction était "inférieure ou supérieure" à 1, mais avait tout inversé.
Elle m'a dit que c'était parce qu'elle ne savait pas si < signifiait inférieur ou supérieur et vice-versa.
Elle est en 5e...
Je ne me suis pas énervé pour autant, jusqu'à ce que la moutarde me monte au nez lorsque sa sœur, titulaire de tous les prix d’excellence possibles et imaginables depuis le primaire, et qui va passer en 1ère S avec plus de 18 de moyenne en maths, nous a avoué à son tour qu'elle n'avait jamais su non plus, et qu'à chaque fois qu'elle veut le savoir elle "met des valeurs" à gauche et à droite pour le retrouver.
Ma femme et moi maîtrisions cette notion dès le primaire, et pourtant les maths, ce n'est pas le fort de ma femme !
J'ai enfin fini par exploser littéralement lorsque la petite m'a montré un papier sur lequel elle avait frénétiquement gribouillé en toutes lettres le texte "1 inférieur à 2", en ajoutant fièrement :
"De toutes façons on n'aura pas la question on nous écrit toujours comme ça !".
Donc puisqu'il est trop difficile d'expliquer le concept d'infériorité et d'infériorité aux enfants, on ne leur montre même plus le symbole < ou >, on leur écrit le mot !!!

Ma femme, qui trouve que je m'énerve facilement, me dit :
- "Ça va, c'est pas la fin du monde non plus !"
Et moi de lui répondre :
- "Non, c'est juste la fin de la France..."

En effet, depuis plusieurs dizaines d'années, tous nos "dirigeants" ont poursuivi l'unique objectif, quel que soit le "bord" politique au pouvoir, d'augmenter le sacro-saint "pourcentage de réussite au bac".
Et devinez quelle est la solution qui a été retenue pour y arriver ?
La plus simple : faire baisser le niveau.
En général j'aime les solutions simples et efficaces, mais cette méthode a eu un effet désastreux sur notre société :

Nos résultats scolaires, et notamment en sciences, nous classent BONS DERNIERS EN EUROPE (voir ici), alors que nous continuons paradoxalement à prendre un plaisir sadique à gaver nos enfants d'heures de cours, matin et après-midi alors que leur attention est juste inexistante en fin de journée...
L'époque de la "fuite des cerveaux" n'est donc plus qu'un lointain (bon ?) souvenir, le flux incessant s'étant mué en goutte à goutte.

De plus, l'"ascenseur social" dont j'ai moi-même profité il y a bientôt 30 ans (et oui ça ne nous rajeunit pas ma brave dame !) à l'époque où il fonctionnait encore est désormais resté bloqué au sous-sol :
La mixité sociale a quasiment disparu des prépas et des grandes écoles : Rapport du Sénat à l'appui.
Bilan : Les médecins "font" des médecins, les ingénieurs des ingénieurs, les fonctionnaires des fonctionnaires et les ouvriers...des chômeurs...
Cette consanguinité nécrose l'ensemble de notre société, qui comme le fait la nature dans ce genre de cas, n'engendre plus que des monstres (qui a dit administratifs ?).

"Cours" "offerts" par l'Education Nationale je disais donc :

"Cours" car ces derniers n'en ont plus que le nom et "offerts" car nous les payons malgré tout très cher, à grand renfort d'argent public cette fois encore, pour payer un certain nombre d'imbéciles à faire des programmes vidés de leur intérêt et de leur sens et d'autres pour les dispenser sagement, sans faire le moindre commentaire et sans passion...

Mais comment pourrait-il en être autrement quand le précédent Président de la République (je me demande pourquoi je continue à y mettre des majuscules) a nommé au plus haut poste de l'Education Nationale sa plus grande..."groupie", et encore seulement parce qu'elle apportait grâce à son deuxième nom la mixité qu'il plaît d'afficher aux socialistes, tout cela pendant que lui-même occupait l'essentiel de son esprit à aller faire le joli cœur en scooter pendant son mandat...
A l'extrémité de cette "hiérarchie d'incompétence", des professeurs qui n'ont, dans leur grande majorité, que faire de leurs élèves et des matières qu'ils enseignent, trop occupés à obéir aveuglément aux directives de leurs supérieurs et à planifier leurs prochaines (longues) vacances.
J'exagère ? OK : Les avez-vous vu défiler pour autre chose que pour des questions de salaires ou d'horaires ?
Ont-ils levé le petit doigt quand on leur a proposé l'idée géniale que ce soient les élèves qui se fassent leur propre leçon, au point qu'il faudrait renommer ce Ministère celui de l'"édulcoration nationale" ?
Non.
Autre exemple symptomatique :
Je proposais à un de nos amis prof de maths, jeune, marié...à une prof de maths, de montrer aux élèves des courbes 3D en Réalité Virtuelle en utilisant son portable perso en classe, pour peut-être susciter certaines vocations et un peu plus d'entrain pour les mathématiques, souvent vécus comme rébarbatifs alors qu'ils peuvent être magnifiques...

Un exemple de courbe 3D - c'est t'y pas zoli ?

Après lui avoir montré des exemples, il est resté un moment sans voix puis a fait la remarque qui tue :
"Oui, mais c'est pas au programme..."
La-men-table.
Surtout quand je me remémore avec plaisir mon professeur de CM1 qui avait emmené en classe sa console vidéopac et son téléviseur perso.
C'est en grande partie à lui que je dois mon métier et ma passion, deux choses qui devraient aller de pair si notre système éducatif était mieux pensé.

Bref, on est dans la m...ouise, du sol au plafond...
Manu 2.0 réussira t-il à remettre l'Ecole En Marche ? Rien n'est moins sûr...
Mais l'espoir, ça ne coûte rien...

PS : Après quelques vaines tentatives, j'ai utilisé celle-ci pour expliquer les symboles < et > à ma fille :
- On met les deux symboles à coté pour faire un losange : < >
- A gauche (en premier donc), c'est Inférieur, et à droite, c'est Supérieur (I est avant S dans l'alphabet).
Idée sans doute hors de portée des Masters de nos instits et professeurs des écoles...

jeudi 11 mai 2017

J'aime les guillemets

Petit article rapide sur un symbole que j'utilise fréquemment lorsque j'écris : j'ai nommé les guillemets.

Je ne l'utilise pas pour sa faculté à rendre "approximatif" un terme, mais plutôt pour signaler dans un mot ou une phrase que je "pense beaucoup plus que ce que j'écris", et que la lecture de la portion "guillemétisée" nécessite une réflexion supplémentaire, ce qui est beaucoup plus élégant que de rajouter un (réfléchissez-y entre parenthèses).

Bref, vive les guillemets !

;-)

jeudi 4 mai 2017

Statu(t) Quo

L'Homme est décidément un animal bien étrange....

D'un côté, il est inexorablement attiré par la nouveauté, et la société de consommation l'a parfaitement compris et l'exploite à l'extrême : nouvelle voiture, nouveau portable, nouvelles chaussures (bon OK, surtout pour les femmes ;-), plus grande maison, nouvelles expériences...
Certains vont même jusqu'à faire exploser leur famille pour le plaisir de la nouveauté suite à une rencontre qui ne durera pourtant sans doute qu'un temps...

De l'autre, il s'accroche désespérément à ce qu'il connait : le pays, la ville où il est né, son travail, quitte à y passer davantage de temps avec son patron qu'avec ses enfants, motivé par une forme étrange du syndrome de Stockholm, ses habitudes, qu'il subit ou qu'il s'est lui-même construit...

Cela est encore plus vrai pour en France :
Alors que les américains changent plusieurs dizaines de fois d'employeur et de maison dans leurs vies, le chiffre moyen en France culmine à ... 3.
3 employeurs dans leur vie, 3 déménagements...le changement n'est pas le fort du français...
D'ailleurs, il réagit violemment dès qu'on s'attaque à ce que l'on appelle en France les "acquis", avec l'idée sous-jacente que les remettre en cause équivaudrait à "revenir en arrière" et perdre quelque chose, alors que le slogan de Barack OBAMA était "Change" (et celui de Hollande : Le changement, c'est maintenant, mais cela ne s'adressait qu'au poste de président de la république et à rien d'autre)... 
Les français ont ainsi élu 2 fois de suite le champion ultime de l'immobilisme, j'ai nommé François MITTERRAND, qui avait parfaitement compris ce besoin de "constance" des français et que nous avons donc dû supporter pendant 14 années de suite !!!
Ainsi, ce fut la catastrophe ultime lorsqu'un président essaya de faire remarquer aux salariés qu'ils allaient devoir travailler 2 malheureuses années de plus pour payer leurs retraites :
Leur aveuglement les conduisit illico presto dans la rue, ne pouvant réfléchir une seule seconde que si la durée de vie a la retraite était passée de 5 à 25 ans, il allait bien falloir changer quelque chose pour la financer ! 


Ainsi, pour caresser les français dans le sens du poil, les politiques qui nous gouvernent et font les lois à notre place (au lieu d'utiliser Internet et l'intelligence collective) ont eu l'idée géniale d'inventer le "statut" de la Fonction Publique :
Un emploi (attention, pas un poste), garanti à vie, soi-disant pour éviter de subir des décisions politiques "arbitraires"... 
En réalité, les politiques s'étaient ainsi créé artificiellement et à grand renfort d'argent public (forcément), un puissant levier pour contrôler l'opinion de la population et s'assurer leur maintien au pouvoir (le seul et unique objectif recherché par les politiques). 
Ainsi, nos "dirigeants" peuvent décider à loisir de tirer sur le levier pour faire sortir des dizaines de milliers de personnes des statistiques du chômage ou pour recruter en masse (comme cela a été le cas sous le précédent gouvernement avec les profs et les militaires) et même parfois sans concours (cad "à la tête du client") des agents de catégorie C qui voteront ainsi, eux, leur famille et leurs amis, pour la main qui les nourrit, et qu'importe si le principe est anticonstitutionnel !
Ce sont au final des millions de personnes (presque 6 millions, soit 20% de la totalité des actifs - 1 français sur 5 est un fonctionnaire !) qui seront payés toute leur vie avec de l'argent public, et qui ne seront jamais licenciés quel que soit leur niveau de "performance" (le gros mot ultime pour les syndicats de la Fonction Publique :
En effet, si on a plus besoin d'eux, qu'ils n'aient plus envie de travailler ou si au contraire ils dérangent trop l'ordre établi en pointant les dysfonctionnements et en proposant des améliorations, on se contente de les "placardiser" et de continuer à les payer pour le restant de leurs jours, parfois très cher, ces derniers optant alors soit pour le surf sur Internet 7h/jour, soit pour le travail au noir en faisant badger leurs collègues à leur place, soit pour la dépression, au choix selon la mentalité...

Notre nouveau président osera t-il se mettre En Marche contre cet état de fait, contre ce statu(t) quo ?
Rien n'est moins sûr...
Mais ce qui est sûr, c'est que si un mouvement, quel qu'il soit, organisait une marche des "fiertés" pour la performance dans la Fonction Publique, j'en serai !

jeudi 13 avril 2017

Consultation en ligne sur le projet de loi pour une République numérique : Ma réponse

Suite à ma participation à la consultation en ligne sur le projet de loi pour une République numérique, on m'a demandé ce que j'en pensais via une enquête "de satisfaction" en ligne.
J'ai répondu à leurs questions et ajouté ce commentaire :

Il faut généraliser la progression vers une véritable Démocratie qui s'appuie sur les technologies de l'Internet, l'ensemble des citoyens pouvant désormais être consultés et pouvant collaborer à la production de textes de lois.
Il n'est absolument plus normal qu'un petit millier de personnes (députés et sénateurs) décident seuls, sans recueillir l'avis et sans se servir des compétences des citoyens, des lois qui s'appliqueront à une soixantaine de millions d'autres (eux-mêmes en étant parfois exemptés grâce à l'"immunité parlementaire").
Le processus doit donc être généralisé à l'ensemble du processus législatif via une plateforme style Wikipedia.

J'espère (je sais) que je ne suis pas le seul à penser cela, même si je pense souvent des choses un peu différentes des autres...

vendredi 7 avril 2017

Faire le maximum pour en faire le minimum

Tel pourrait être la devise de la Fonction Publique française...
On pourrait même ajouter "par tous les moyens".
Ce sont ces moyens que je vais lister ici (par ordre d'importance hiérarchique de l'agent - mais valable pour tous (la majorité en fait)) :

Moyen 1 : Refuser la moindre tâche supplémentaire :

En théorie, cela s'appelle un "refus d’obéissance", passible d'une sanction.
Sauf que, car il y a un "sauf que", pour cela il faudrait :

Que les supérieurs de l'agent en question osent faire la démarche.
Mais cela impliquerait tout d'abord du courage (normalement nécessaire chez un manager, mais rare dans la Fonction Publique), mais aussi de la confiance en ses compétences (rares là encore, les responsables étant promus quasiment exclusivement pour des raisons d'ancienneté et/ou de "copinage" et non pas d'aptitude à la gestion d'équipes), qui pourraient être remises en question lors du processus.
Le processus parlons-en.
La demande de sanction, qu'il faut justifier de toutes les façons possibles sans pour autant dire toute la vérité, doit traverser et être validé par toutes les strates de l'administration.
Elle va donc 1/ mettre un temps infini à être prise et/ou 2/ avoir un maximum de chances d'être plus ou moins "interceptée" par une "connaissance" de l'agent en question, ce dernier ayant rarement intégré la Fonction Publique sans, comment dire..."recommandation"...
Si jamais elle lui revenait quand même par miracle, elle ne serait sans doute pas très efficace, puisque dans la quasi-totalité des cas, l'agent ne risquera pas le seul vrai danger que risque un employé "normal" : perdre son travail.
Il sera donc au mieux "réprimandé" pour avoir été vilain, ce qui aura peu de chances d'améliorer sa productivité. Au contraire (s'il était nécessaire de le préciser).

Il y a aussi l'option du placard, destiné aussi bien à ceux qui en font trop que ceux qui n'en font pas assez :
Ces personnes continuent alors à être payées à ne rien faire, parfois plusieurs fois le salaire moyen en France, pendant tout le reste de leur vie pour certains...
Les premiers en souffrent, tombent malades et parfois se suicident.
Les seconds s'en délectent et en profitent même parfois pour travailler au noir, même pendant les heures de bureau.
Tout ça avec de l'argent public - l'argent de nos impôts.
Trop génial.

Moyen 2 : Râler en permanence et se dire "dé-bor-dé" à qui voudra bien l'entendre :

Là, (même) pas de sanction à l'horizon.
Le fonctionnaire a le droit de se plaindre autant qu'il veut, même s'il en fait DÉJÀ un minimum, du moment qu'il ne déroge pas au sacro-saint "devoir de réserve".


Qu'importe s'il a un poste garanti à vie quel que soit son niveau de performance (le mot n'existe même pas dans le langage administratif), s'il n'a pas de jours de carence, si sa retraite est calculée sur ses 6 derniers mois d'activité, si son salaire est compensé en termes de pouvoir d'achat :
2-3 choses minuscules qui mettent "un tantinet" à mal l'"Egalité" claironnée au fronton de notre République notamment par les socialistes (mais bon on ne va pas faire de politique ici, non mais !)

Pour résumer, ce "mode de fonctionnement" permet de s'assurer que ce seront en priorité ses collègues les moins "belliqueux" qui seront chargés en priorité des tâches à réaliser (se référer plus haut à la notion de "courage" du manager) et ainsi de rester à un niveau d'occupation minimum - le but recherché par la manœuvre.

Moyen 3 : "Faire faire" le travail par d'autres :

Là, 2 options selon le niveau hiérarchique :

- Pour un "subordonné", utiliser au maximum les options 1 et 2 pour "faire faire" son travail par ses collègues, voire par ses supérieurs (je vous ai déjà parlé du courage des managers ? ah oui, pardon).

- Pour un "responsable", utiliser le maximum de budget possible pour "faire faire" le travail par des prestataires de service et autres "Assistance à Maîtrise d'Ouvrage" (sa fiche de poste le rendant seulement "responsable" des tâches à réaliser mais ne l'obligeant pas à les faire lui-même, son "travail" se bornant finalement à le déléguer aux autres).
Cette méthode est très largement employée bien qu'elle coûte de véritables fortunes car elle a de nombreux avantages :
- Le manager n'est plus responsable de rien : Ce n'est pas sa faute mais celle du prestataire - On en changera dans 2 ans quand le marché sera fini et lui pourra garder sa place.
- Il peut jouer au ventriloque avec l'AMO, qui va dire à sa place ce qu'il pense et faire à sa place ce qu'on lui aurait reproché de faire. Cool.
- Il est "virtuellement" responsable d'encore plus de personnes, ce qui va le fait paraître encore plus important, tel un général d'armée mexicaine...(D'ailleurs, on parle moins de "services" (censés rendre le service) que de "directions" (qui se contentent de "diriger"))
- Il se fait plein d'amis et se fait inviter à plein d’événements (sportifs, culturels...) et autres "séminaires", à Marrakech ou ailleurs, là encore aux frais du contribuable...

Voilà voilà je pense avoir été assez exhaustif...

Mais pour finir sur une note positive, je conclurai en disant qu'au moins, on ne pourra pas reprocher aux fonctionnaires d'épargner leurs efforts...pour en faire le moins possible...tout en étant payé le plus possible, ce qui est un pied de nez au fameux "Travailler plus pour gagner plus" de notre grand ami, mais petit par la taille - j'ai nommé Nicolas SARKOZY ! (Mince j'ai ENCORE fait de la politique... ;-)

mercredi 22 mars 2017

Avoir un roi, c'est pas pour moi.

J'ai déjà du mal à supporter l'état d'esprit de certains anglais qui adulent leur reine et sa famille alors que ces derniers ont hérité par leur simple naissance d'avantages incommensurables comparés au quidam de la rue. 
Mais il y a bien pire que d'aduler un roi ou une reine qui n'est pourtant rien d'autre qu'un être humain comme un autre : aduler quelque chose qui n'existe même pas... 

J'ai ainsi dû supporter, pendant la profession de foi de ma propre fille (elle a le droit d'avoir son avis et de faire ses propres choix), une chanson entonnée en chœur par un troupeau de grenouilles de bénitier dont le refrain était : "Jésus Christ est notre roi". 

Comment peut-on inciter les gens à se prosterner devant un être imaginaire ? 
Comment peut-on abuser (de la crédulité) des enfants à ce point ? (quand le contenu de la parenthèse est présent...)
Tout cela pour espérer une "vie éternelle" encore moins hypothétique qu'insupportable à vivre ?

Ce besoin presque maladif de l'homme à chercher des règles et des gourous à suivre aveuglément rejoint certains articles que j'ai déjà écrit sur le sujet, comme le plaisir d'obéir... 

dimanche 5 mars 2017

Sondages et météo, des "sciences" pour les idiots

Après avoir déplacé sur ce blog l'article un peu trop "anticlérical" sur les statistiques, je vais m'enfoncer (ou plutôt enfoncer les statisticiens et tous ceux qui croient en leurs "prédictions") :

Hier, un sondage m'a bien faire rire : Macron au second tour avec Marine Le Pen...
Comme d'habitude, je ne me concentre pas sur le doigt (je me fous de qui sera au second tour, la seule chose étant sûre est que ce seront deux politiciens pourris) : J'essaie donc de comprendre et de prouver que les systèmes employés pour prédire l'avenir sont bidons :

920 personnes interrogées (une goutte d'eau sur 60 000 000 d'habitants - même si tous ne votent pas), censées "représenter" les intentions de vote de tous ceux qui ne l'ont pas été.
Vraiment comique, d'autant plus que, même ceux qui ont été interrogés pourront encore changer d'avis...
Comique encore sachant que les sondages se sont mêmes trompés pour l'élection de Trump...
Pire que de rater un éléphant dans un couloir avec un bazooka...

Preuve encore, la météo. A grands renforts de calculs, cette dernière OSE nous prédire le temps jusqu'à 15 jours.
A la TV, la présentatrice oublie même de parler de "l'indice de confiance", qui baisse dramatiquement au fur et à mesure que la prédiction concerne le futur...
Elle emploie le futur (il fera beau, il pleuvra...), alors qu'il serait plus adapté d'utiliser le conditionnel, histoire d'être moins ridicule quand sa prédiction sera avérée fausse...

C'est ce qui est arrivé ce dimanche, une personne de la Mairie d'Aimargues où nous allons assister à une fête et un pompier de mon travail m'ayant "averti" que la météo avait annoncé du mauvais temps pour ce dimanche, a qui j'ai répondu simplement que je ne croyais pas aux "prédictions" météo.
Car il fait beau...

Pour moi, une "science" qui se trompe et prend les gens pour des benêts autant qu'une voyante en leur prédisant l'avenir n'en est simplement pas une.
Après comme je disais, vu qu'il existe des personnes qui sont prêtes à croire que la Femme a été créé à partir d'une côte du premier homme, et qu'ils ont ensuite engendré l'ensemble de l'humanité par croisements consanguins, elles peuvent alors sans souci croire à ce qu'on leur raconte à la TV !

Une VRAIE science prédit l'avenir sur une base factuelle et certaine : un rayon qui entre dans un milieu d'indice n1 avec un angle i1 EN RESSORTIRA (futur) avec un angle i2 bien déterminé :


Juste une petite note sur la mécanique quantique sur laquelle j'ai tiré à boulets rouges dans mon précédent article :
J'ai été heureux, lors de la dernière fête de la science, de discuter avec 2 scientifiques qui ont accepté de dire qu'il ne s'agissait pas d'une "science exacte qui décrivait la réalité", mais simplement d'un "modèle" qui donnait des résultats à peu près corrects avec notre niveau actuel de connaissance.
J'aime la précision.
Et comme je le disais à ma femme heureusement qu'on n'envoie pas des robots sur des comètes à coups de statistiques, on les raterait 99% du temps ;-)

Statistiques, la honte des mathématiques

J'adore les mathématiques. Pour leur beauté intrinsèque, mais surtout pour leur capacité à décrire l'univers de façon exacte.
Je déteste donc les statistiques, qui font exactement le contraire :

J'en veux pour exemple le dernier référendum grec : si l'on écoutait les instituts de sondages, le oui et le non se tenaient dans un mouchoir de poche. Résultat : 60% de non, et bim, comme dirait ma fille (et je vous épargne les fois où les statistiques sont manipulées sciemment pour obtenir un résultat souhaité)...

Rappelons comment "travaillent" ces instituts : Ils choisissent un "échantillon représentatif" de la population (acte déjà limite vaudou), puis étendent le résultat en le multipliant à l'échelle d'une population entière.
Résultat : N'importe quoi. Un peu comme l'audimat, grâce auquel on apprend que tant de millions de français ont regardé telle émission télé. Du pipo je vous dis ! On détermine la chaîne que regardent des millions de français avec quelques centaines (?) seulement de familles équipées d'un boîtier qui de plus a forcément un impact sur leur consommation...Qui se laisserait berner par ces chiffres ?

Et la météo ? Qui croit en ces prédictions à une semaine, sachant que la probabilité de tirer juste le jour d'après est déjà très limitée ? Météo France disposent d'ordinateurs ultra-puissants pour tirer au dés le temps qu'il fera en fonction de paramètres récoltés sur le terrain mais qui peuvent changer de façon imprévisible... Bidon aussi...


J'ose aller un peu plus loin, et vous parler de la "fantastique" mécanique quantique...
Vu que nos outils de détection des particules ne sont pas assez puissants pour être exacts et faussent les résultats de façon imprévisible, elle utilise les formules des statistiques pour "ajouter du hasard" à la mesure et ainsi se rapprocher (statistiquement) de la mesure erronée. Incroyable mais vrai, non ?

Quoi qu'il en soit, l'adage reste vrai : un statisticien c'est quelqu'un qui a une main dans un four à 300° et l'autre dans de l'azote liquide à -270 degrés et qui dit qu'en moyenne, il est bien.

mardi 21 février 2017

Le zèbre et les ânes

Une petite tentative de fable sur le sujet, trop vrai pour en parler sans allégorie (Jean De La Fontaine sait bien de quoi je parle malheureusement ;-)

Là où les autres sont tout gris, il est bariolé.
Là où les autres n'ont pas d'avis, il a plein d'idées.
Heureusement, il s'est aussi fait des amis, qui osent s'approcher de lui.
Mais il est malheureux, son enclos est trop petit.

Pourtant, ses frères tout gris s'y sentent bien.
Entassés, ils ont trouvé la solution : ils ne font rien.
Le zèbre lui s'agite et les bouscule. Il veut aller brouter l'herbe au-delà des barrières,
Celle qui n'a encore jamais été goûtée par personne, ni aujourd'hui, ni hier...
Là où ses collègues animaux sont heureux de leur sort, 
Lui veut repousser les limites et explorer le "dehors", tel un enfant !
L'inconscient !

Il finira électrocuté par la barrière électrifiée, 
Ou sous les sabots de ses pseudo-congénères, piétiné,
Dérangés qu'ils auront été dans leur immobilisme maladif
Mais salutaire dans leur raisonnement administratif ...

Petite explication (un dessin (ou deux) valant souvent mieux que de longs discours) :

Fonctionnement intellectuel des "zèbres" (Haut Potentiels)

Fonctionnement émotionnel des "zèbres"

Lien vers le site des images, pour vous prouver une fois de plus que je n'invente rien...

ID, or (not) ID ?

L'aviez-vous remarqué ?

Idée en français et idea en anglais peuvent être écrit en "style SMS" avec les deux mêmes lettres : "ID".
Est-ce un hasard ? Sans doute.
Ou pas ;-)



Le coup de foudre

Avant même de me lancer dans une discussion sur le sujet, il convient de préciser “pourquoi” ce sujet.
Tout le monde a connu ou connaîtra un jour ce sentiment. Celui de croiser l’homme ou la femme de ses rêves, dont il fera, ou pas, son compagnon ou sa compagne pour la vie.
Un terme bien étrange, “coup de foudre”, qui sous-entend en tous cas une force toute particulière s’il n’explique pas immédiatement de quoi il est fait.
Il convenait donc de creuser un peu afin de savoir ce qui se cachait derrière ce terme étrange qui sous-entend des sensations encore plus étranges...


En effet, le “coup de foudre” ressemble à ce que pourrait ressentir un croyant qui aurait en face de lui le christ en personne : le cerveau semble saturé de sensations, comblé, et en même temps, une lumière quasi-divine semble éclairer cette vision.


Une chose est sûre, ce n’est pas le coeur qui ressent cette sensation mais bel et bien le cerveau (même si ce dernier peut faire augmenter le rythme cardiaque et l’afflux sanguin un peu partout dans le corps).
Que se passe t’il alors ?


Tout commence par la vision. L’oeil capture d’abord rapidement une partie de la personne que l’on a en face de nous : des cheveux, un nez, des yeux, le détail d’un vêtement…
Inconsciemment mais très rapidement, le cerveau cherche à compléter cette image. Il le fait en replaçant ce qu’il n’a pas encore bien vu par ce qu’il a de plus agréable en mémoire, c’est-à-dire avec LE nez que l’on préfère, les hanches qui nous conviennent le mieux, etc…


Arrêtons-nous sur ce point un instant afin de prouver ce que nous avançons :
Pour ce faire, utilisons une autre expression communément employée, à savoir “Belle de loin, loin d’être belle”. Pas très agréable ni élégante, elle symbolise pourtant bien ce qu’elle signifie. Le cerveau, n’ayant que des indications partielles de la vue (à cause de la distance ou d’un visage tourné), a bien complété par une vision fausse mais “idyllique” de la réalité, qui se heurte brusquement cette dernière.


Et bien le coup de foudre est tout le contraire de cette sensation.
Dans cet “éclat”, le cerveau compare la vision effective que lui fournissent les yeux avec la vision mentale qu’il s’était imaginé. Et pour signifier chaque point d’”accord”, chaque “correspondance” entre la vision réelle et la vision “révée”, il fournit une décharge électrique qui génère une sensation de bonheur (adrénaline ?), comme pour féliciter un singe qui attrape la bonne banane dans une expérience.
(Il est à noter que cette sensation de bonheur n’arrive pas que dans ce cas : c’est cette même méthode qu’utilise le cerveau pour nous signifier que nous avons trouvé la bonne solution ou que le papier peint est bien posé, et c’est pour cela que les jeux intellectuels sont “satisfaisants”)…


Mais là, c’en est trop...le nez, les cheveux, la taille, tout correspond...Le cerveau est en proie à un véritable débordement électrique d’auto-satisfaction...Cet excès d’électricité lui fait ressentir la même chose que si on nous plaçait instantanément dans une pièce ou les murs, le sol et le plafond étaient recouverts de néons ultra-puissants.
C’est le coup de foudre.

Et selon mon expérience personnelle, il vaut mieux l’avoir vécu avec la femme avec laquelle on vit parce que cette sensation est si forte qu’elle peut faire basculer la logique et la raison si elle ne trouve pas un écho dans le passé lorsqu’on est amené à la ressentir encore...