Je m'appelle Input Output, mais tout le monde m'appelle IO (prononcer à l'américaine "aye-oh"). Bienvenue sur ce blog, dans lequel j'évoque mes réflexions et (donc forcément aussi) mes points de vue sur le monde qui nous entoure, dans la limite des mes connaissances et de mes capacités. Si vous ne partagiez pas certains de mes avis, n'hésitez pas à laisser le vôtre en commentaire, nous pourrons en débattre (tous) ensemble !
vendredi 26 avril 2019
mercredi 24 avril 2019
De la Vérité
Je me doute que de nombreux philosophes ont parlé de la Vérité, et de la recherche de cette dernière, comme un Graal inatteignable.
Je ne ferai donc sans doute pas mieux qu'eux, mais je veux avant tout éclaircir ma propre vision, pour tenter de m'en approcher :
Je taclerai tout de suite et ici certaines visions purement religieuses que j'ai pu voir ça et là sur Internet : Dieu/Jésus/le père/le fils/la grand-mère, ne sont pas synonymes de "Vérité", bien au contraire. Toutes les religions ne sont que des cannes d'aveugles inventées par les Hommes pour répondre par défaut à des questions auxquelles nous n'avons pas (encore) de réponse.
Ceci étant clarifié, il faut aussi se poser une question essentielle : Existe t-il une seule vérité, ou bien une multitude ?
Mon esprit scientifique s'est souvent heurté à cette question : Comment pourrait-il y avoir plusieurs réponses (valables) à la même question ?
La réponse à la question : "Dieu existe t-il ?" est-elle unique, multiple, ou ne peut-elle que se limiter à un avis ou à une intuition, qui n'ont tous deux aucun caractère d'absolu que devrait normalement revêtir la Vérité ?
Comment le chat de Schrödinger pourrait-il à la fois être mort, vivant, et même dans d'autres états ?
Commençons par là : Lorsqu'il est physiquement impossible de connaître la réponse à une question, on ne peut que se limiter aux conjectures.
Ainsi, on ne peut pas savoir avant d'ouvrir la boîte si le chat possiblement empoisonné est mort ou vivant.
Le choix est binaire et rien ne permet d'en savoir plus, n'en déplaise aux fanatiques de la théorie de la mécanique quantique qui voudront voir toute une gamme de chats mort-vivants à l'intérieur de la boîte.
C'est la même chose pour l'existence de Dieu : Les athées (dont je suis), sont convaincus que cet "outil" a été créé pour répondre à des besoins humains et que la souffrance et l'injustice du monde dans lequel nous vivons montrent surtout son absence. Mais tout cela (et plus encore) ne constitue pas pour autant une preuve absolue de sa "non-existence" (qu'il est par ailleurs impossible à prouver par définition).
D'un autre côté, les croyants, de tous poils, croient "sentir" Dieu/Jésus/la vierge Marie et s'imaginent lui parler. Ils sont persuadés entre autres que la vie sur Terre est trop complexe pour n'être due qu'au hasard et à l'évolution, et espèrent désespérément qu'une "âme" survivra à leur corps une fois morts. Mais cela n'en fait pas une preuve pour autant (loin de là même, cette "croyance" coïncidant étrangement en tous points à tous nos désirs comme le fait bien remarquer André COMTE-SPONVILLE dans l'Esprit de l'Athéïsme).
Sur ce sujet donc, les agnostiques semblent avoir la bonne posture, puisque rien, comme dans le cas du chat de Schrödinger, ne permet de déterminer de façon indéniable quelle est la Vérité "vraie", si j'osais le pléonasme, sur l'existence ou pas de Dieu, du paradis et de tous ses anges avant notre mort.
Avoir une idée sur la question se limite donc à avoir un avis ou à faire un pari, comme l'a malicieusement présenté Pascal, qui ne faisait ainsi qu'admettre que la croyance ne pouvait se justifier de façon scientifique.
Mais le concept de Vérité ne se limite pas à cela : Il faut aussi lui ajouter celui de Vérité que j’appellerais "relative", autant que le temps d'Einstein dépend du référentiel dans lequel on le mesure.
Exemple : Dans mon livre, j'évoque la notion de "points de vue", qui illustre bien la notion de "vérité relative" : Ainsi, si deux personnes regardent chacune un côté de la même pièce de monnaie, l'une pourra déclarer "Pile", et l'autre "Face".
Les deux affirmations, qui concernent le même objet, sont différentes et pourtant toutes deux vraies en même temps, ce qui en soit pourrait paraître impossible.
Picasso le disait aussi d'une autre façon : "S'il y avait une seule vérité, on ne pourrait pas faire cent toiles sur le même thème".
Ici, la vérité est davantage une "vision", une "façon de voir", et chacune est aussi valide que l'autre, contrairement au cas précédent où personne ne peut savoir qui a tort mais où un seul a raison.
Pour finir, il y a la Vérité que j’appellerais "scientifique". 1+1=2. On le sait, et toute affirmation contraire serait fausse.
Et pourtant, même la Science est relative et/ou n'est que construction/déconstruction progressive :
Ainsi par exemple, les axiomes d'Euclide sur les parallèles telle que nous les avons tous appris à l'école ne sont plus vrais en géométrie non-euclidienne.
Quant au second cas, alors par exemple que Newton a établi la loi de la gravitation universelle en basant ses formules sur l’instantanéité de son action, Einstein a suggéré des années plus tard que cette force ne se propage "qu'à" la vitesse de la lumière, la première "loi" ne devenant qu'un cas particulier d'une autre théorie bien différente...
Il n'existe donc même pas véritablement de vérité "scientifique" absolue et immuable.
La conclusion de toutes ces "constatations" m'amène donc à revoir ma propre vision de la Vérité : Elle ne peut clairement pas être considérée comme unique ni éternelle, même si cela serait plus simple et donc nous arrangerait bien...
Elle dépend du lieu et du point de vue duquel on se place pour l'observer (un gilet jaune étant considéré comme un riche par un érythréen), mais aussi du moment (de l'histoire) où l'on fait cette observation.
Finalement, la Vérité n'est qu'un immense kaléidoscope qui change de formes et de couleurs selon l'endroit, le moment et la personne qui l'utilise, et sûrement pas une Vérité "révélée" valable pour tous, partout et pour l'éternité, contrairement à ce que voudraient pourtant nous convaincre de croire tous les membres, gourous et extrémistes des multiples sectes auxquelles la race humaine a donné naissance...
Et bien sûr, pour que cette définition de la Vérité soit valable récursivement, ce petit article n'est bien évidemment que le reflet de ma propre pensée, qui n'est donc finalement valable que pour moi, ici et maintenant...A bon entendeur...
Je ne ferai donc sans doute pas mieux qu'eux, mais je veux avant tout éclaircir ma propre vision, pour tenter de m'en approcher :
Je taclerai tout de suite et ici certaines visions purement religieuses que j'ai pu voir ça et là sur Internet : Dieu/Jésus/le père/le fils/la grand-mère, ne sont pas synonymes de "Vérité", bien au contraire. Toutes les religions ne sont que des cannes d'aveugles inventées par les Hommes pour répondre par défaut à des questions auxquelles nous n'avons pas (encore) de réponse.
Ceci étant clarifié, il faut aussi se poser une question essentielle : Existe t-il une seule vérité, ou bien une multitude ?
Mon esprit scientifique s'est souvent heurté à cette question : Comment pourrait-il y avoir plusieurs réponses (valables) à la même question ?
La réponse à la question : "Dieu existe t-il ?" est-elle unique, multiple, ou ne peut-elle que se limiter à un avis ou à une intuition, qui n'ont tous deux aucun caractère d'absolu que devrait normalement revêtir la Vérité ?
Comment le chat de Schrödinger pourrait-il à la fois être mort, vivant, et même dans d'autres états ?
Commençons par là : Lorsqu'il est physiquement impossible de connaître la réponse à une question, on ne peut que se limiter aux conjectures.
Ainsi, on ne peut pas savoir avant d'ouvrir la boîte si le chat possiblement empoisonné est mort ou vivant.
Le choix est binaire et rien ne permet d'en savoir plus, n'en déplaise aux fanatiques de la théorie de la mécanique quantique qui voudront voir toute une gamme de chats mort-vivants à l'intérieur de la boîte.
C'est la même chose pour l'existence de Dieu : Les athées (dont je suis), sont convaincus que cet "outil" a été créé pour répondre à des besoins humains et que la souffrance et l'injustice du monde dans lequel nous vivons montrent surtout son absence. Mais tout cela (et plus encore) ne constitue pas pour autant une preuve absolue de sa "non-existence" (qu'il est par ailleurs impossible à prouver par définition).
D'un autre côté, les croyants, de tous poils, croient "sentir" Dieu/Jésus/la vierge Marie et s'imaginent lui parler. Ils sont persuadés entre autres que la vie sur Terre est trop complexe pour n'être due qu'au hasard et à l'évolution, et espèrent désespérément qu'une "âme" survivra à leur corps une fois morts. Mais cela n'en fait pas une preuve pour autant (loin de là même, cette "croyance" coïncidant étrangement en tous points à tous nos désirs comme le fait bien remarquer André COMTE-SPONVILLE dans l'Esprit de l'Athéïsme).
Sur ce sujet donc, les agnostiques semblent avoir la bonne posture, puisque rien, comme dans le cas du chat de Schrödinger, ne permet de déterminer de façon indéniable quelle est la Vérité "vraie", si j'osais le pléonasme, sur l'existence ou pas de Dieu, du paradis et de tous ses anges avant notre mort.
Avoir une idée sur la question se limite donc à avoir un avis ou à faire un pari, comme l'a malicieusement présenté Pascal, qui ne faisait ainsi qu'admettre que la croyance ne pouvait se justifier de façon scientifique.
Mais le concept de Vérité ne se limite pas à cela : Il faut aussi lui ajouter celui de Vérité que j’appellerais "relative", autant que le temps d'Einstein dépend du référentiel dans lequel on le mesure.
Exemple : Dans mon livre, j'évoque la notion de "points de vue", qui illustre bien la notion de "vérité relative" : Ainsi, si deux personnes regardent chacune un côté de la même pièce de monnaie, l'une pourra déclarer "Pile", et l'autre "Face".
Les deux affirmations, qui concernent le même objet, sont différentes et pourtant toutes deux vraies en même temps, ce qui en soit pourrait paraître impossible.
Picasso le disait aussi d'une autre façon : "S'il y avait une seule vérité, on ne pourrait pas faire cent toiles sur le même thème".
Ici, la vérité est davantage une "vision", une "façon de voir", et chacune est aussi valide que l'autre, contrairement au cas précédent où personne ne peut savoir qui a tort mais où un seul a raison.
Pour finir, il y a la Vérité que j’appellerais "scientifique". 1+1=2. On le sait, et toute affirmation contraire serait fausse.
Et pourtant, même la Science est relative et/ou n'est que construction/déconstruction progressive :
Ainsi par exemple, les axiomes d'Euclide sur les parallèles telle que nous les avons tous appris à l'école ne sont plus vrais en géométrie non-euclidienne.
Quant au second cas, alors par exemple que Newton a établi la loi de la gravitation universelle en basant ses formules sur l’instantanéité de son action, Einstein a suggéré des années plus tard que cette force ne se propage "qu'à" la vitesse de la lumière, la première "loi" ne devenant qu'un cas particulier d'une autre théorie bien différente...
Il n'existe donc même pas véritablement de vérité "scientifique" absolue et immuable.
La conclusion de toutes ces "constatations" m'amène donc à revoir ma propre vision de la Vérité : Elle ne peut clairement pas être considérée comme unique ni éternelle, même si cela serait plus simple et donc nous arrangerait bien...
Elle dépend du lieu et du point de vue duquel on se place pour l'observer (un gilet jaune étant considéré comme un riche par un érythréen), mais aussi du moment (de l'histoire) où l'on fait cette observation.
Finalement, la Vérité n'est qu'un immense kaléidoscope qui change de formes et de couleurs selon l'endroit, le moment et la personne qui l'utilise, et sûrement pas une Vérité "révélée" valable pour tous, partout et pour l'éternité, contrairement à ce que voudraient pourtant nous convaincre de croire tous les membres, gourous et extrémistes des multiples sectes auxquelles la race humaine a donné naissance...
Et bien sûr, pour que cette définition de la Vérité soit valable récursivement, ce petit article n'est bien évidemment que le reflet de ma propre pensée, qui n'est donc finalement valable que pour moi, ici et maintenant...A bon entendeur...
mercredi 17 avril 2019
La famille décomposée
Oui, c'est ma façon à moi d'appeler ce que la majorité des gens nomment une famille "recomposée"...
En effet, si tant est qu'il soit assez réaliste, ce terme est encore trop euphémistique à mon goût pour décrire le fonctionnement d'un groupe de personnes où les protagonistes ne trouvent que difficilement leur place...
Car il est déjà assez difficile de maintenir une (vraie) famille unie : Les rides et la routine mettent le couple à l'épreuve, et cela à un point tel qu'un mariage sur deux finit par un divorce...
Les enfants grandissent et deviennent parfois pénibles à supporter, même quand on est un parent "légitime"...
Alors que penser de ce "patchwork familial", composé pour commencer de deux adultes aigris par une première expérience de vie de famille ratée, qui décident de se remettre en couple en amenant chacun de leur côté leur progéniture, voire en ajoutant des nouveaux nés pour arriver parfois à devoir gérer une demi-douzaine d'enfants à eux seuls ?
Ces enfants ont parfois de grandes différences d'âge, et ne sont - même pas - demi-frères ou demi-sœurs.
Comment pourraient-ils alors se supporter alors qu'ils se disputaient parfois déjà entre frères et sœurs ?
Comment les pseudo-parents d'enfants qui ne sont pas les leurs arrivent à justifier leur autorité sur eux alors que cette tâche est déjà loin d'être évidente quand il s'agit de vos propres enfants ?
Comment fait cette jolie tribu pour se déplacer, à moins d'investir dans un mini-bus ?
Qui paye le restaurant le peu de fois où ils s'y rendent ensemble ?
Est-ce que chacun paye pour ses enfants, plus la moitié pour les enfants en commun ?
Et pour les courses, qui paye quoi ?
Je ne dis pas que les personnes ayant eu une première expérience de la vie de couple et de la famille malheureuse doivent être condamnées à vivre seules le restant de leurs jours.
Mais présenter un ersatz de famille comme une apparente réussite est plus que trompeur et ne devrait donner d'illusions à personne...enfin c'est mon avis !
En effet, si tant est qu'il soit assez réaliste, ce terme est encore trop euphémistique à mon goût pour décrire le fonctionnement d'un groupe de personnes où les protagonistes ne trouvent que difficilement leur place...
Car il est déjà assez difficile de maintenir une (vraie) famille unie : Les rides et la routine mettent le couple à l'épreuve, et cela à un point tel qu'un mariage sur deux finit par un divorce...
Les enfants grandissent et deviennent parfois pénibles à supporter, même quand on est un parent "légitime"...
Alors que penser de ce "patchwork familial", composé pour commencer de deux adultes aigris par une première expérience de vie de famille ratée, qui décident de se remettre en couple en amenant chacun de leur côté leur progéniture, voire en ajoutant des nouveaux nés pour arriver parfois à devoir gérer une demi-douzaine d'enfants à eux seuls ?
Ces enfants ont parfois de grandes différences d'âge, et ne sont - même pas - demi-frères ou demi-sœurs.
Comment pourraient-ils alors se supporter alors qu'ils se disputaient parfois déjà entre frères et sœurs ?
Comment les pseudo-parents d'enfants qui ne sont pas les leurs arrivent à justifier leur autorité sur eux alors que cette tâche est déjà loin d'être évidente quand il s'agit de vos propres enfants ?
Comment fait cette jolie tribu pour se déplacer, à moins d'investir dans un mini-bus ?
Qui paye le restaurant le peu de fois où ils s'y rendent ensemble ?
Est-ce que chacun paye pour ses enfants, plus la moitié pour les enfants en commun ?
Et pour les courses, qui paye quoi ?
Je ne dis pas que les personnes ayant eu une première expérience de la vie de couple et de la famille malheureuse doivent être condamnées à vivre seules le restant de leurs jours.
Mais présenter un ersatz de famille comme une apparente réussite est plus que trompeur et ne devrait donner d'illusions à personne...enfin c'est mon avis !
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