vendredi 31 janvier 2020

Un R2D2 pour le RN

ATTENTION : HUMOUR ! (NOIR ?)

Si jamais le RN prenait la Mairie de Marseille, je lui proposerai mes talents d'ingénieur pour concevoir un robot que j'ai appelé "R2D2" - au hasard - pour "Reconnaissance Raciale des Demandeurs D'emploi".


Ils seraient fournis gratuitement par la Ville aux antennes de Pôle Emploi afin de scanner le visage des personnes entrant dans la structure afin de pouvoir recevoir les personnes en fonction de leur race et de leur couleur de peau.

Les personnes obtiendraient un "buzzer" comme à Steak and Shake, mais sans numéro, et qui ne sonnerait que lorsque la personne pourra être reçue en fonction de la composition raciale de la file d'attente.

Ainsi, les personnes à la peau trop foncée ne seraient reçues que lorsque toutes les personnes blanches seraient passées.
Et parmi les personnes blanches, les blond(e)s seraient reçu en premier, suivies des brun(e)s, suivies encore des personnes au nez (trop) crochu.

La technologie est là : Pourquoi ne pas l'utiliser pour donner la priorité à ceux qui le méritent VRAIMENT  ?

PS : C'est ma première nouvelle de science-f(r)iction : Champagne !

dimanche 26 janvier 2020

La jalousie est un vilain défaut...

...mais l'envie est un puissant moteur...

Ce nouveau proverbe est un peu l'image de la différence de la mentalité française comparée à la mentalité américaine... :
Les premiers souffrent et râlent de constater qu'il y a des personnes plus "aisées" qu'elles.
Les seconds les envient et espèrent que "the american dream" leur permettra à eux aussi de réaliser leurs rêves, s'ils accompagnent leurs inspirations de suffisamment de transpiration...

Décidément, le verre à moitié vide ne ressemble pas tant que cela au verre à moitié plein...


Je crois en l'Amour

Vous l'avez sans doute remarqué en parcourant ce blog, je suis un cartésien convaincu et un fervent athée (vive les oxymores !).

Pourtant, je vais vous étonner en vous apprenant que je crois en quelque chose qui n'a aucune existence physique : l'Amour.
Saint Thomas s'en retournerait dans sa tombe s'il m'entendait...Comment penser que quelque chose qui n'a par essence aucune forme, aucun visage, aucune matière, peut bien exister...

Et bien pourtant, je le vois tous les jours. Il est cette force qui m'aide à essayer encore de servir à quelque chose ici bas, lorsque tout m'invite à me taire et à me rendre inutile...
Il est ce souvenir d'un coup de foudre arrivé il y a des milliers de jours et qui résonne encore pourtant dans tous mes ciels bleus...
Il est cet objectif sans cesse renouvelé, là où le futur rejoint le passé et le présent en une boucle sans fin.


Et là, je me souviens du cœur que portait ma mère à son cou, offert par mon père : il y était inscrit : "+ qu'hier, - que demain".
Alors oui, cette illusion existe, tout du moins dans le cœur de tous ceux qui y croient.
C'est la même chose pour Dieu, qui tout comme les promesses, n'existe que pour ceux qui y croient vraiment...
Et comme il paraît que Dieu est amour, la boucle est bouclée, non ?

Le dilemme du TGV

À ce qu'il paraît, la vie serait un peu comme un voyage en train...
On monte à une station à laquelle arrive notre train, qui est parti de beaucoup plus loin et emporte avec lui des centaines de personnes que l'on ne connaît ni d’Ève, ni d'Adam.
Pour certains, nous apprenons alors, pendant le trajet, à les connaître, et parfois a les apprécier. Nous croisons aussi de nombreuses autres personnes avec lesquelles nous n'aurons jamais l'occasion de converser...
Chacun vaque à ses occupations : lire, écouter de la musique, regarder des films, jouer, discuter avec ses voisins, regarder les paysage ou somnoler gentiment...
Puis à un moment, il est temps de descendre, et de quitter tous ceux avec qui on a parcouru ce petit bout de chemin. Mais contrairement à un voyage "classique", on descend sans aucun bagage, comme dirait Kristian Bush...

Imaginez maintenant la situation suivante : C'est l'été. Vous êtes dans un TGV qui vous emmène à toute vitesse vers votre lieu de vacances avec votre famille. Vos enfants jouent sur leurs smartphones et votre compagne/on est allé/e prendre un café au wagon-restaurant. Vous regardez le paysage défiler à toute vitesse, quand brusquement, tout s'arrête.
Vous croyez être victime d'une hallucination, mais il n'en est rien : vos enfants eux aussi se sont arrêtés de bouger, figés dans leurs attitudes tels les mannequins de Madame Tussaud...
Vous tournez la tête sur votre gauche, et vous sursautez sur votre fauteuil : le diable en personne vous observe, un sourire narquois sur les lèvres.
"Bonjour *Jacques*... (il connaît votre prénom) Aujourd'hui, j'ai très envie de faire du grabuge...Mais comme je me sens d'humeur à la fois magnanime et taquine, je vais te laisser décider de la suite des événements...
Voici une boîte avec deux boutons :

- Si tu appuies sur le bouton vert, le train déraille, et tout le monde est tué. Mais par un miracle incroyable, toi et ta famille serez sauvés.
- Si tu appuies sur le bouton rouge, le train déraille, il n'y aura aucune victime, sauf toi et ta famille qui n'en réchapperez pas.
- Si tu n'appuies sur aucun des deux boutons dans les 10 prochaines secondes, le train déraillera et absolument tout le monde sera tué."

Tic, tac, tic, tac, sur quel boutons appuyez-vous ?
...

mercredi 22 janvier 2020

Politique à Marseille : Le monde du silence

Cette tentative originale, mais disons-le aussi, franchement désespérée dans une ville comme Marseille, m'a inspiré une nouvelle parodie de "Plus belle la vie" qui aurait pu s'appeler ""Plus bulle la vie"", et que n'aurait pas renié le Commandant Cousteau.
Version autant satirique qu'aquatique de Poubelle ma ville, elle me semble parfaitement convenir au mode de fonctionnement et aux luttes de pouvoir intestines de la politique "Made à Marseille".
Car en effet, pour survivre dans les eaux troubles, sombres et profondes du Vieux-Port, il faut savoir - et c'est un doux euphémisme - "nager entre deux eaux"...

A ce jeu là, les requins-baleine sont les champions toutes catégories.


Les requins-baleine sont les prédateurs ultimes à laquelle la (très) lente
évolution politico-génétique a malheureusement abouti dans cette ville...

Mais ils ne se mangent pas entre eux : Ils chassent en toute impunité les "petits candidats" (comme les appelle La Pauvrence, euh, La Provence, pardon) - le menu fretin : 

  

Le menu fretin selon La Provence, au point que Philéas FOG 
n'a même pas daigné les inclure dans un sondage qu'ils ont pourtant publié en première page...

Mais les requins-baleine se nourrissent aussi et surtout de krill, aussi appelés parfois "habitants".


A Marseille, le krill paie. Il paie des impôts et finance la campagne des requins-baleine

Leur technique de chasse est basique : ils attendent que ces derniers soient rassemblés en Masse, comme dans un loto, un CIQ ou une association de quartier. 
Puis ils se dirigent lentement, la gueule grande ouverte, vers leurs innombrables proies trop occupées à vaquer à leurs occupations pour s'apercevoir de la manœuvre de celui dont ils assurent la subsistance sans même s'en apercevoir... 
Car afin de pouvoir agir sans éveiller les soupçons de leurs proies, ces "poids-lourds", que dis-je, ces véritables "rouleaux-compresseurs" de la politique, comme les appellent les journalistes de Marsactu, ont besoin d'être le plus discrets possible. 
Aidés par l'inertie énorme de leurs corps gigantesques, ils évitent donc systématiquement la moindre avancée trop brusque, tel le vieux crocodile qui se fait passer pour un tronc d'arbre pour mieux saisir sa proie.
Pour cela, ils utilisent entre eux un système de communication très sophistiqué basé sur un vocabulaire qui ne contient pourtant que 3 mots : "Pas     De     Vagues"... 

Pour les y aider, ils ont trouvé un allié précieux, les remoras :


Il y a des millions et des millions d'années, ces petits prédateurs se nourrissaient eux aussi de menu fretin et krill. Mais un "darwinisme raisonné" les a progressivement conduit à adopter un autre comportement désormais bien connu :
Ils se fixent aux côtes (RIB en anglais), ou à la queue des requins-baleines, et ne bougent plus du tout.
Ils se nourrissent alors des restes que leurs protecteurs n'auraient pas réussi à digérer, tels de bons saprophytes (NDLR : j'ai toujours trouvé ce nom très amusant !) 

Ainsi va la vie dans ce petit monde du silence... 

Signé : Input Output, plus connu sous le nom de "Mister Tsunami" ;-) 

vendredi 10 janvier 2020

Menteurs


Voici un article qui aurait toute sa place dans le tome II d'Un Zèbre Dans Un Jeu De Quilles.

Dans la série des chiffres volontairement trompeurs, qui, à part un électron peut encore s'étonner et s'offusquer de ce qui est devenu tout à fait normal, à savoir la différence du nombre de manifestants comptabilisé par les autorités et les syndicats ?

A 10% d'écart, cela pourrait encore passer. Mais quand, comme aujourd'hui pour la fronde contre la réforme des retraites, le chiffre des manifestants passe de 400 000 pour le ministère de l'intérieur à plus d'1 700 000 pour les syndicats, il y a du foutage de gueule dans l'air...

Bien sûr, on pourrait mettre tout cela sur l'incompétence patente de notre ministre. Mais ce serait trop facile.
Il est malheureusement bien plus vraisemblable que ces deux meilleurs ennemis falsifient les chiffres chacun de leur côté, dans leur "intérêt". 

Mais qu'importe, puisque les "merdias" relaieront l'info sagement et sans broncher et que le gentil peuple n'y prêtera même pas attention, entre le reportage sur les soldes d'hiver et l'horoscrotte du jour...

En d'autres termes, tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes...Ou pas ?