mercredi 22 mars 2017

Avoir un roi, c'est pas pour moi.

J'ai déjà du mal à supporter l'état d'esprit de certains anglais qui adulent leur reine et sa famille alors que ces derniers ont hérité par leur simple naissance d'avantages incommensurables comparés au quidam de la rue. 
Mais il y a bien pire que d'aduler un roi ou une reine qui n'est pourtant rien d'autre qu'un être humain comme un autre : aduler quelque chose qui n'existe même pas... 

J'ai ainsi dû supporter, pendant la profession de foi de ma propre fille (elle a le droit d'avoir son avis et de faire ses propres choix), une chanson entonnée en chœur par un troupeau de grenouilles de bénitier dont le refrain était : "Jésus Christ est notre roi". 

Comment peut-on inciter les gens à se prosterner devant un être imaginaire ? 
Comment peut-on abuser (de la crédulité) des enfants à ce point ? (quand le contenu de la parenthèse est présent...)
Tout cela pour espérer une "vie éternelle" encore moins hypothétique qu'insupportable à vivre ?

Ce besoin presque maladif de l'homme à chercher des règles et des gourous à suivre aveuglément rejoint certains articles que j'ai déjà écrit sur le sujet, comme le plaisir d'obéir... 

dimanche 5 mars 2017

Sondages et météo, des "sciences" pour les idiots

Après avoir déplacé sur ce blog l'article un peu trop "anticlérical" sur les statistiques, je vais m'enfoncer (ou plutôt enfoncer les statisticiens et tous ceux qui croient en leurs "prédictions") :

Hier, un sondage m'a bien faire rire : Macron au second tour avec Marine Le Pen...
Comme d'habitude, je ne me concentre pas sur le doigt (je me fous de qui sera au second tour, la seule chose étant sûre est que ce seront deux politiciens pourris) : J'essaie donc de comprendre et de prouver que les systèmes employés pour prédire l'avenir sont bidons :

920 personnes interrogées (une goutte d'eau sur 60 000 000 d'habitants - même si tous ne votent pas), censées "représenter" les intentions de vote de tous ceux qui ne l'ont pas été.
Vraiment comique, d'autant plus que, même ceux qui ont été interrogés pourront encore changer d'avis...
Comique encore sachant que les sondages se sont mêmes trompés pour l'élection de Trump...
Pire que de rater un éléphant dans un couloir avec un bazooka...

Preuve encore, la météo. A grands renforts de calculs, cette dernière OSE nous prédire le temps jusqu'à 15 jours.
A la TV, la présentatrice oublie même de parler de "l'indice de confiance", qui baisse dramatiquement au fur et à mesure que la prédiction concerne le futur...
Elle emploie le futur (il fera beau, il pleuvra...), alors qu'il serait plus adapté d'utiliser le conditionnel, histoire d'être moins ridicule quand sa prédiction sera avérée fausse...

C'est ce qui est arrivé ce dimanche, une personne de la Mairie d'Aimargues où nous allons assister à une fête et un pompier de mon travail m'ayant "averti" que la météo avait annoncé du mauvais temps pour ce dimanche, a qui j'ai répondu simplement que je ne croyais pas aux "prédictions" météo.
Car il fait beau...

Pour moi, une "science" qui se trompe et prend les gens pour des benêts autant qu'une voyante en leur prédisant l'avenir n'en est simplement pas une.
Après comme je disais, vu qu'il existe des personnes qui sont prêtes à croire que la Femme a été créé à partir d'une côte du premier homme, et qu'ils ont ensuite engendré l'ensemble de l'humanité par croisements consanguins, elles peuvent alors sans souci croire à ce qu'on leur raconte à la TV !

Une VRAIE science prédit l'avenir sur une base factuelle et certaine : un rayon qui entre dans un milieu d'indice n1 avec un angle i1 EN RESSORTIRA (futur) avec un angle i2 bien déterminé :


Juste une petite note sur la mécanique quantique sur laquelle j'ai tiré à boulets rouges dans mon précédent article :
J'ai été heureux, lors de la dernière fête de la science, de discuter avec 2 scientifiques qui ont accepté de dire qu'il ne s'agissait pas d'une "science exacte qui décrivait la réalité", mais simplement d'un "modèle" qui donnait des résultats à peu près corrects avec notre niveau actuel de connaissance.
J'aime la précision.
Et comme je le disais à ma femme heureusement qu'on n'envoie pas des robots sur des comètes à coups de statistiques, on les raterait 99% du temps ;-)

Statistiques, la honte des mathématiques

J'adore les mathématiques. Pour leur beauté intrinsèque, mais surtout pour leur capacité à décrire l'univers de façon exacte.
Je déteste donc les statistiques, qui font exactement le contraire :

J'en veux pour exemple le dernier référendum grec : si l'on écoutait les instituts de sondages, le oui et le non se tenaient dans un mouchoir de poche. Résultat : 60% de non, et bim, comme dirait ma fille (et je vous épargne les fois où les statistiques sont manipulées sciemment pour obtenir un résultat souhaité)...

Rappelons comment "travaillent" ces instituts : Ils choisissent un "échantillon représentatif" de la population (acte déjà limite vaudou), puis étendent le résultat en le multipliant à l'échelle d'une population entière.
Résultat : N'importe quoi. Un peu comme l'audimat, grâce auquel on apprend que tant de millions de français ont regardé telle émission télé. Du pipo je vous dis ! On détermine la chaîne que regardent des millions de français avec quelques centaines (?) seulement de familles équipées d'un boîtier qui de plus a forcément un impact sur leur consommation...Qui se laisserait berner par ces chiffres ?

Et la météo ? Qui croit en ces prédictions à une semaine, sachant que la probabilité de tirer juste le jour d'après est déjà très limitée ? Météo France disposent d'ordinateurs ultra-puissants pour tirer au dés le temps qu'il fera en fonction de paramètres récoltés sur le terrain mais qui peuvent changer de façon imprévisible... Bidon aussi...


J'ose aller un peu plus loin, et vous parler de la "fantastique" mécanique quantique...
Vu que nos outils de détection des particules ne sont pas assez puissants pour être exacts et faussent les résultats de façon imprévisible, elle utilise les formules des statistiques pour "ajouter du hasard" à la mesure et ainsi se rapprocher (statistiquement) de la mesure erronée. Incroyable mais vrai, non ?

Quoi qu'il en soit, l'adage reste vrai : un statisticien c'est quelqu'un qui a une main dans un four à 300° et l'autre dans de l'azote liquide à -270 degrés et qui dit qu'en moyenne, il est bien.