vendredi 27 janvier 2017

Marseille : La pire ville...du monde ?

C'est une question.
Car rassurez-vous, comme j'ai pour principe de ne pas faire aux autres ce que je n'aimerais pas que l'on me fasse, hors de question d'affirmer quelque chose puis de vous demander de me croire sur parole (même d'évangile...).
Je me contenterai donc ici d'énoncer des faits, des "travers" que cette ville, et surtout certains de ses habitants, cumulent.
Libre à vous d'avoir votre opinion par la suite...

Il n'aura échappé à personne que Marseille est située au bord de la mer.
Et qui dit côte, dit généralement port.
Et qui dit port, dit généralement aussi nombre important d'étrangers, venus pour l'attractivité économique, ce qui est une bonne chose pour la société en général...ou pour les aides, ce qui est nettement moins rentable...
Grâce à des frontières à "permabilité variable" (que je ne détaillerai pas ici), de nombreuses personnes usent et abusent du système social de notre "France Terre d'Accueil", qui encourage moins au travail qu'à l'assistanat...
C'est encore un autre sujet : Mais merci d'avance aux gauchistes de ne pas confondre "réalisme" avec "racisme".

Malgré tout, ces aides (qui ne concernent pas que les étrangers), ne permettent pas non plus de vivre dans l'opulence...Elles sont donc souvent complétées par de petits boulots (au black, et donc sans payer d'impôts), de petites combines, style les objets "tombés du camion".
Plus loin encore, ce sont les trafics en tous genres qui pullulent : drogue, armes, etc...qui transforment certaines cités en "zones de non-droit" où la police ne se rend que très rarement pour une mission à caractère publi-politique, et où même les postiers et les pompiers n'entrent plus de peur de se faire caillasser !

Ces trafics génèrent de la criminalité, encore un domaine pour lequel Marseille est tristement célèbre...
Partie la plus visible de l'iceberg, les "règlements de compte" pour lesquels notre ville est désormais bien connue.
Ces assassinats, presque salués par la population qui a pour habitude de dire "qu'ils se tuent entre eux", ne doivent pas pour autant cacher le reste de cette criminalité, du vol de portable, de bijoux, de sacs à main, en passant par les nombreuses attaques à l'arme blanche, allant parfois jusqu'à l'assassinat pur et simple...

Moins important par la "gravité" mais encore plus important par le nombre, sont les "agressions" diverses dont on peut facilement être victime à Marseille plus qu'ailleurs :
Qui n'a jamais été pris à parti / draguée lourdement pour les filles par un groupe de "jeunes" dans le métro ou ailleurs ?
Ou reçu un crachat que le mistral aurait légèrement dévié de sa trajectoire ?
Ou été agressé verbalement ou physiquement parce qu'il aurait eu l'outrecuidance de faire remarquer qu'on ne fume pas dans le métro ou qu'il est interdit de passer les barrières sans payer ?


Toutes ces agressions et ce comportement belliqueux est fortement lié au niveau d'éducation.

L'absence presque totale de civisme de cette f(r)ange de la population marseillaise, qui n'est malheureusement pas anecdotique, les rend incapables de se comporter correctement "en société", que ce soit dans la rue 
ou même dans le monde du travail.
Une partie de cette "vulgarité" a été tristement rendue célèbre par la "marchande de poisson" du Vieux-Port, interviewée systématiquement par le JT de TF1...
Il suffit aussi de pénétrer dans un des très nombreux bars de la cité et d'y écouter les conversations pour en avoir une autre forme de démonstration....
Par contre, ce manque de culture de base leur laisse toute la place possible pour retenir par cœur les salaires de chaque joueur de foot de l'OM ainsi que tous les scores de leur équipe fétiche, ou pour inventer des slogans "de stade" très originaux comme "Ho hisse, enc... !"

Une piste "cyclable" à Marseille
Ce manque d'éducation, de politesse et de civisme est aussi amplifiée sur la route, où l'effet "grossissant" du pare-brise laisse voir la profonde nature des gens :
De l'incivilité classique (oranges grillés, voies des bus non-respectée, queues de poisson, klaxons...) à des agressions physiques plus grave, 
Ajouté à cela (et aussi à cause de cela), Marseille est numéro un (si, si, je vous jure), en termes d'embouteillages, en Europe !
Et pour en finir sur le sujet de la route, Marseille a l'un des plus faibles kilométrages de pistes cyclables en France, osant prétendre "cyclables" certaines zones de façon risible (voir photo) !

On en arrive doucement à un des autres problèmes de la Ville : ses élus et leurs fonctionnaires.
Car c'est bien eux qui sont (entre autres) responsable des problèmes de "trafic" en tous genre :
A commencer par des travaux qui durent des plombes (plus de 80 ans pour la L2, un record (du monde ?) !).
Mais aussi des travaux (ou du nettoyage) réalisés sur des avenues à forte circulation à des heures de grande circulation, tout cela pour que les personnes âgées puissent contempler le travail des agents publics ou des sociétés employées pour faire le travail que les agents ne veulent pas faire, dans l'espoir qu'elles voteront pour les politiques déjà (encore) en place...

Marseille a ainsi l'un des ratios de fonctionnaires les plus importants de France (12000 agents + 6000 contractuels).
Lorsqu'on leur demande quel est leur travail, ils répondent (fièrement des fois), "je suis à la Ville". Ça leur suffit.
Ces derniers sont aussi parmi les premiers (sans être recordmen, désolé, c'est Montpellier, pas loin), en ce qui concerne les arrêts maladie.
Ces derniers sont distribués gratuitement (ou pas ?) par des médecins au mieux peu regardants et au pire complices.

Cette fainéantise n'est pas l'apanage de la seule ville de Marseille :
Elle concerne tout l'arc méditerranéen et se résume traditionnellement en deux mots : "l'effet soleil".
Il est ainsi tout à fait possible pour ces personnes de préférer rester attablées des heures, seules avec leur pastis, à une terrasse de café, plutôt que d'avoir un rôle "social" en tant qu'employé dans une entreprise.

Cette philosophie d'"en faire le moins possible" est un véritable état d'esprit dans cette ville.
Ça ne serait en fait pas très grave si cela ne s'en ressentait pas dans tous les domaines et surtout dans celui qui est pourtant d'une importance capitale : l’Éducation.

Là encore, nous avons défrayé la chronique et fait la une de l'actualité grâce à nos écoles vétustes et mal entretenues.
On a moins parlé de ces nombreuses écoles "poubelles" (souvent localisées dans les "quartiers nord"), et soigneusement évitées par les classes moyennes à hautes, obligées de se rabattre sur le privé et le catholicisme associé dont elles n'ont rien à faire, mais qui est la seule solution pour éviter les absences de professeurs et les grèves de cantine à répétition qui se retrouvent partout, encore une spécialité locale plus célèbre même que la bouillabaisse...
Et inutile de vous faire un dessin pour que vous imaginiez la fréquentation et la violence qui règne dans ces établissements...

Une autre des grandes spécialités de Marseille : la saleté.
Façades noires de pollution depuis des années sur la plus grande avenue de la Ville (photo), grèves des poubelles à répétition et de durée record (et même par des sociétés PRIVÉES !!), rats omniprésents, jets de cigarette et même de cendriers remplis par la fenêtre des véhicules...
Avec un peu de chance vous pourrez même vous rendre dans certains quartiers où les habitants jettent carrément leurs poubelles par les fenêtres des immeubles, qui s'éventrent en arrivant au sol !
Chaque dimanche, les habitants des quartier nord transforment même une avenue entière de Marseille en vide-grenier géant pendant la journée, puis en non moins immense dépotoir la fin de la journée venue...
Poubelle la vie qu'on vous dit !


Chaque peuple ayant les dirigeants qu'il mérite, impossible de parler de Marseille sans évoquer sa classe politique, elle aussi tristement célèbre...
Un président de Conseil Général multi-mis-en-examen, et frère d'un non-moins célébrissime "mafieux" local, qui se maintient à son (ses) poste(s) pendant des années et des années à coup de subventions d'argent public à des "associations" locales ou à des politiques locaux en échange de leur vote aux sénatoriales.
Une ex-députée condamnée pour détournements de fonds, dont elle arrosait systématiquement des associations "socialisantes" des quartiers nord en échange du vote servile de leurs "membres", qui roulaient grâce à ce système en voiture de luxe et chaînes en or autour du cou...
Là encore, mensonges et combines sont de mise, parfaitement efficaces qu'ils sont sur ce type de population, corruptible et corrompue...
Cette "élite mafieuse" touche aussi les médecins de cette ville, sur la question déjà abordée des arrêts de travail de complaisance, mais aussi par exemple sur la question des "dépassements d'honoraires", calculés à la tête du client (mais est-ce là seulement un problème local, je ne sais pas...).
Moins dans l'élite mais tout autant intéressés par l'argent, les commerçants de la Ville sont parmi les plus désagréables de France.
Ici, l'adage n'est plus, depuis longtemps, "le client est roi", mais "si tu n'es pas content, tu n'as qu'à aller voir ailleurs".
Et là encore, le paiement en espèces pour favoriser le "black" est une activité (physique ?) encore plus pratiquée qu'ailleurs, en cette année "Capitale du Sport"...

Voilà, voilà.
Maintenant ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit.
Je n'ai pas dit que TOUS les marseillais avaient ces défauts, ni que TOUS les hommes politiques étaient pourris (qui a dit si ? Stéphane, on t'a reconnu !), car il y a aussi dans cette ville, et heureusement, des gens cultivés, sociables, sympathiques et généreux.
Ce que j'ai dit, c'est qu'il y a beaucoup plus (en pourcentage) de problèmes de comportement, d'éducation et d'incivisme dans cette ville que partout ailleurs en France, et que c'est donc un véritable problème pour les autres habitants, qui doivent le subir jour après jour.
C'est un fait, et Marseille n'a pas un maire d'arrondissement RN sans raison...
Mais à part ça, c'est une très belle ville ! ;-)
Il y fait souvent beau, et nous avons la mer et les calanques !

Vous n'êtes pas du même avis que moi ? Vous en avez parfaitement le droit.
Mais avant de penser que j'ai une vision déformée de la réalité, jetez un coup d'œil à cet article de Capital... 
Et puis ensuite venez donc visiter la ville pour vous faire votre propre avis !

mercredi 18 janvier 2017

The Clover Theory - ou l'impossible équilibre du cœur

Rassurez-vous, je ne vais pas m'improviser psychologue ni conseiller conjugal.
Mais fort des témoignages des couples qui se sont séparés autour de nous et de ma propre expérience, je vous propose une petite théorie "scientifique", qui vaut ce qu'elle vaut...

Partant du précepte qui nous vient de l'empire du "Milieu", l'idée de base est que dans la vie, les choses doivent être équilibrées. A tel point qu'il est même dangereux d'abuser des bonnes choses, sous peine de crise de foie ou de cirrhose...

Ainsi, la vie de Couple semble s'équilibrer autour de quatre "C", tel un trèfle (clover en anglais) à quatre feuille impossible à trouver mais qui serait pourtant parfait dans ses symétries :


Le problème de cet équilibre est qu'il se modifie en fonction du temps :
Au début, il n'y a que le Couple et les Copains.
Facile, d'autant plus que le BAC est plus ou moins offert à tous ceux qui le passent, mais c'est un autre sujet ;-)
Puis on commence à bosser, avec plus ou moins d'intérêt, voire de passion pour les plus chanceux.
Les différences commencent déjà à se creuser : L'homme est généralement plus "carriériste" et plus "investi" dans sa carrière que la femme, qui apporte moins d'intérêt que lui à cette partie du trèfle, pour elle davantage "alimentaire". J'ai dit "généralement".
Puis les enfants arrivent - la "Couvée".
Cette fois, c'est la spécialité de la femme, qui, après avoir été "réveillée" par son horloge biologique aux alentours de la trentaine, troque son statut de femme fatale pour celui de mère, après qu'elle ait obtenu ce qu'elle désirait le plus au monde : avoir un (ou des) enfant(s).
C'est là que le proverbe suivant prend tout son sens :
"L'homme espère que la femme ne changera pas, mais elle change. La femme espère que l'homme changera, mais il ne change pas".
Mars et Vénus sont si différents, même "physiquement", que leurs centres d'intérêt s'en retrouvent déséquilibrés :
Souvent (j'ai dit souvent, pas toujours), la femme réduit son couple à la portion congrue au profit du "suivi" de ses enfants, et c'est quasiment physiologique puisqu'elle ne peut plus techniquement enfanter.
De l'autre, l'homme reste intéressé (c'est un euphémisme) par le sujet et peut d'ailleurs aller "semer la graine" ailleurs jusqu'à la fin de sa vie !

C'est donc ce qu'il se passe malheureusement très souvent, et donne lieu à de superbes familles "décomposées" (les hommes et les femmes ayant paradoxalement du mal à vivre l'un sans l'autre), avec deux enfants d'un côté, deux de l'autre, et un petit dernier pour "justifier" la nouvelle famille ainsi "recomposée".

Mais soyons honnêtes, il y a un avantage à cela : Les ventes de voitures 7 places ont considérablement augmenté ces dernières années...;-)


dimanche 15 janvier 2017

Jésus, roi des Juifs ?

Ce n'est pas une blague ! 
C'est l'inscription assez étonnante que l'on peut lire, en latin, sur le fronton de la Sagrada Famiglia ("INRI" = Iesus Nazartheus Rex Indaeorum, ou Jésus de Nazareth, Roi des Juifs).



Qu'en est-il donc, alors que ce dernier est vu comme le personnage "central" du catholicisme ?

Après avoir questionné plusieurs personnes de confession différente et écumé le Web, j'ai un peu plus d'infos sur la question.
Ce texte : "Jésus de Nazareth, Roi des Juifs", avait été écrit à l'origine par les Romains sur la croix où il a été crucifié, comme "motif" de son exécution.

Il ne fait en effet quasiment aucun doute que Jésus de Nazareth a existé, puis a été crucifié pour avoir commencé à drainer derrière lui une horde de personnes (et donc beaucoup de Juifs) qui croyaient davantage en ses "compétences" de "guérisseur" (ou autres - bien que l'on puisse douter qu'il aie jamais marché sur l'eau par exemple), qu'en les Dieux Romains de l'époque.
Il devenait donc gênant et il a été décidé de le crucifier pour l'exemple.

Il ne fait quasiment aucun doute non plus que Jésus était Juif. Son père, Joseph, mais surtout sa mère, Marie, était Juive (et la religion Juive se transmet "par le sang" de la mère). Arrêtez-moi si je me trompe.
Mais il n'a jamais été "nommé" Roi de quoi ou de qui que ce soit. Il avait juste eu le tort de convaincre certaines personnes de le "suivre" et d'"espérer" quelque chose de lui.

Par contre, après son décès et l'annonce de sa résurrection (mais tout ce qu'ont vu les témoins était un tombeau vide, plus que vraisemblablement débarrassé de sa dépouille mortelle par quelques disciples qui ont souhaité l'emmener ailleurs, pour quelque raison que ce soit), une partie des gens qui le suivaient l'ont érigé au statut de demi-Dieu et créé le catholicisme dans la foulée.
Ne s'embarrassant pas d'une histoire invraisemblable, il n'était donc plus le fils de son père Joseph mais le fils de Dieu, qui l'aurait conçu "avec" Marie par le biais de l'"immaculée conception", elle-même catapultée au rang de Sainte.
Si l'on en croit certains textes, il est même confondu avec "Dieu" lui-même, alors qu'il n'est officiellement "que" son fils.
Et il serait donc parmi nous, même si personne ne l'a jamais vu, ni lui ni son action dans quelque pan de la société que ce soit (crimes, guerres, maladie, faim, soif, jalousie...etc...etc...).

Pour les Juifs, il n'est même pas un messie, tout juste un membre de leur confession, ce qui est un peu plus acceptable comme explication.
Mais surtout, cette dernière met un point final (?) aux disputes inter-confessionnelles comme quoi les Juifs auraient "tué Jésus".

Voilà qui détricote un tout petit peu ces fables diverses inventées pour nous permettre de nous adresser à quelqu'un quand plus personne ne peut nous écouter ici bas.
Et quand on les compare entre elles, du catholicisme au bouddhisme en passant par l'Islam, et en tenant compte de toutes celles qui ont été abandonnées (Dieux Romains, Grecs...), on se rend compte de 2 choses qu'on ne peut contester :

1/ Leur nombre et leur variété (un ou plusieurs Dieux - réincarnation, ou pas, Paradis, ou pas), qui les rendent incompatibles entre elles, montrent que dans le meilleurs des cas, une seule serait exacte, voire plus certainement qu'elles ont toutes été inventées et qu'aucune n'est vraie !

2/ Elles ont été inventées pour combler un besoin réel et, tel l'effet placebo, incontestable lui aussi, apportent une solution tangible et réelle aux problèmes et aux questions de certains, sauvant de la dépression des malades ou des drogués, et expliquant même (plus ou moins) l'inexplicable, du style : "Pourquoi ma mère est-elle morte si jeune alors qu'elle n'a jamais fait de mal à personne" (mais la liste est infinie).

lundi 9 janvier 2017

Grand concours : Renommons l'"Education" Nationale !

C'est un besoin urgent.
En effet, cela fait depuis bien longtemps maintenant que l'"Education" Nationale n'"éduque" plus nos enfants.

À commencer par la notion de respect (des professeurs, des parents, et de ses camarades), l'image de la classe se levant d'un seul homme lors de la venue du Directeur appartenant désormais clairement à l'histoire de France et aux fictions style "Le petit Nicolas" (pas Sarko, l'autre).
Sur ce point, on peut excuser l'EN dans son ensemble, les professeurs risquant à ce jeu de se faire "casser la gueule à la sortie" par des parents partisans du "laisser faire" en lieu et place de l'Education de leurs enfants, qui décident à la maison à leur place de ce qu'ils veulent manger, des vêtements qu'ils veulent porter et des prochaines vacances de la famille...

Quant au niveau scolaire lui-même, essence même de cette "éducation" qui n'en a plus que le nom, je ne tiens pas un scoop en vous apprenant qu'il est en chute libre comparé aux autres pays d'Europe.
Je n'ai pas la patience, ni l'envie, ni le besoin de Googler pendant ne serait-ce qu'un quart d'heure pour vous prouver à grands coups de chiffres que les compétences en lecture, en mathématiques de base, sont de moins en moins acquises - les articles (ici, ou tout récemment ) et les commentaires des parents et professeurs sont monnaie courante...

Je préfère largement expliquer les raisons de cette déBACle :
En effet, le seul objectif chiffré est le sacro-saint "pourcentage de réussite au BAC".
Je soumets à votre sagacité la question suivante : "Comment augmenter à coup sûr ce dernier ?"
Bravo, vous avez trouvé la même solution que nos "dirigeants" : En le simplifiant toujours plus !
Le niveau des élèves (mais aussi des profs), a ainsi fondu comme neige au soleil depuis des décennies.
Mon professeur de maths en 1ère me disait qu'au certificat d'études, il fallait connaître par cœur des tableaux de calcul trigonométriques....
De nos jours, ma fille, première de la classe depuis le primaire et avec une moyenne de maths qui n'est jamais descendue en dessous de 18, n'a pas été capable, à quelques mois de son entrée en 1ère S, de convertir 300 km/h en m/s...
Sa petite sœur, quant à elle, bataillait pour apprendre par cœur vitesse=distance divisé par temps, mais aussi distance= vitesse multiplié par temps, et encore temps = distance divisé par vitesse.
Car on ne lui apprend plus que V=D/T car elle est incapable de retrouver les autres par un calcul pourtant basique, ne serait-ce que par la règle de 3...Pitoyable...
Je ne parle même pas de leur niveau en langues étrangères (ni du désormais légendaire absentéisme des profs d'anglais) alors que les enfants sont pourtant capables dès leur naissance d'apprendre 2 langues simultanément sans aucun souci...

Avez-vous déjà essayé de lire ANE à l'envers ? ;-)

Mais parlons du pire puisque nous y sommes : la fantastique "pédagogie inversée" !!!
A t-elle été inventé par des technocrates bien à l'abri dans leurs bureaux parisiens, ou bien par des professeurs soucis d'augmenter encore leur temps de "non-travail payé" (puisqu'il ne faut pas dire vacances), on ne saura jamais...
En tous cas, toujours est-il que si on les a bien vus dans la rue quand il s'en est agi de leurs salaires ou de leur temps de travail, l'idée de balancer aux enfants des exercices à faire à la maison (illégal rappelons-le), mais qui plus est notés, et sans avoir aborder les notions nécessaires en cours (aïe un gros mot !) pour le résoudre, ne leur ont pas posé le moindre problème, bizarre...
Bilan, les élèves (même les meilleurs), sont perdus et font faire leurs devoirs par leurs parents.
Et pour ceux qui n'ont pas la chance d'avoir des parents suffisamment éduqués ou suffisamment riches pour se payer un prof, ce sera l'échec (mais rassurez-vous ils auront quand même leur BAC...et finiront au chômage...).
Alors titiller l'intelligence pour essayer de trouver une méthode de résolution, ça va 5 minutes et encore devrait être assisté d'un professeur pour guider les élèves et ne pas se fourvoyer dans l'erreur.
Mais faire "jouer à la devinette" les enfants à la maison, avec des termes techniques compliqués sans aucune définition (oulà, encore un gros mot !), des chiffres qui ne tombent même pas juste, tiennent plus de la fainéantise de la part des professeurs que d'une volonté de détecter le prochain Carl Friedrich Gauss parmi nos chères têtes blondes.
Bilan encore, les écarts se creusement toujours plus entre les niveaux sociaux, et le fameux "ascenseur" social que devrait être la véritable Éducation ne fonctionne plus du tout...
Les fils d'ouvriers seront ouvriers et les fils de toubib seront toubibs, point final (là encore quelques secondes pour en trouver la preuve sur le net)...
Tout cela dans une "République" ou l'égalité (des chances ?) est l'une des notions essentielle (LOL), sous un gouvernement "socialiste" (re-LOL), qui nous joue sur son Stradivarius l'air du "tout le monde il est beau tout le monde il est gentil"...

Comme début d'explication à cette catastrophe nationale (piste de nouveau nom ?), je vous propose 2 idées :
Le niveau (quelle que soit la matière) et la motivation des professeurs, qui ne le sont même plus malgré l'emploi à vie et le nombre de jours non-travaillés par an, recrutés pour certains par des "tours de passe-passe" administratifs niveau Licence alors qu'il faut normalement un Master pour ce faire.
Et même, ont-ils vraiment la motivation et la formation nécessaire pour "transmettre la connaissance" ? (là je deviens carrément obscène).
Et à plus haut niveau (le plus haut possible d'ailleurs), que penser d'une "Education Nationale" chapeautée par une Ministre jeunette et ancienne responsable de com de notre Flamby de Président, placée à ce poste largement plus pour des raisons de mixité et de parité que pour ses compétences dans le domaine (je suis vraiment un grossier personnage, beurk) ?
Quand la hiérarchie d'incompétence commence au plus haut niveau, il n'est donc pas très étonnant que ce soit l'ensemble du système qui s'effondre sur lui-même de son propre poids...

Voilà, avec tout ça vous avez quelques pistes pour trouver un nouveau nom à l'Education Nationale...
Bon courage à tous et n'hésitez pas à participer dans les commentaires ;-)