vendredi 29 septembre 2017

L'échelle de zébritude

Au-delà de l'explication du schéma protons-électron, concept au centre de mon livre sur le sujet, j'ai pensé qu'il pouvait être intéressant de parler de la "quantité de zébritude", comme Saffir-Simpson ou Richter ont classifié les ouragans ou les tremblements de terre sur leurs échelles respectives.
LE schéma "protons-électron (libre)"

En effet, il ne faudrait surtout pas croire que tout est tout noir, ou tout blanc (le zèbre en étant davantage conscient que n'importe quel animal, à part peut-être l'okapi...).

Proche du zéro, il y a donc les "super-protons" : On trouve là mon ancienne chef, François MITTERRAND (non, je blague (?)), et de très nombreux fonctionnaires "dans l'âme".
Rien ne les intéresse, ils vivent dans le présent et seulement pour la seconde qui va suivre ("après moi le déluge", etc...)

Complètement à droite, on est à 100 (% : Des 1 et des 0 voilà qui me convient ;-)
Par ici, on trouve Salvador DALI, Baudelaire, Einstein...
Je me classe personnellement à 80 sur l'échelle, mais c'est subjectif, forcément...;-)

Entre les deux, notre place de minuscule particule que nous sommes tous n'est pas figée :
Un proton peut évoluer et parfois arriver à "sortir du cadre", surtout s'il commet l'irréparable erreur d'être à l'écoute de quelqu'un qui a l'outrecuidance de ne pas penser exactement comme lui...
A contrario, un électron peut lui aussi arriver à limiter son action à quelque chose de "normal", de "standard", de "règlementaire", même si pour cela il a dû faire un effort colossal, (at)tiré par la masse et la charge des protons.

jeudi 28 septembre 2017

Les 3 P

J'adore les titres mystérieux...et les animaux aussi, notamment car aucun animal sur Terre (à part l'Homme), n'est "méchant" (au sens "vouloir faire le mal")...

Les 3 P c'est pour la "Politique des Petits Pas"...

Pour ceux qui ne savent pas ou n'auraient pas saisi de quoi je veux parler, il s'agit d'une "méthode de management", pour faire large, qui s'apparente assez à la politique de l'autruche, mais qui est légèrement différente :

Le principe est de faire avancer les choses le plus lentement possible, comme si on marchait dans le noir, les mains tendues, pour ne pas tomber dans un trou posé là devant nous par un (grand) méchant (loup).
L'idée n'est pas complètement stupide, et a même des avantages, même si elle est en opposition radicale avec mon mode de pensée zébrique.

En effet, aller lentement, prendre ses précautions, a de nombreux avantages :

1 - Moins on change de choses, moins on prend de risques.
Les possibilités d'échec sont donc réduites et leur impact réduit aussi.

2 - On ne peut pas se faire reprocher le fait de ne rien faire.
On ne fait pas "rien", on ne fait "presque rien", nuance !
C'est d'autant plus vrai qu'un proverbe chinois dit même, pour conforter ce genre de comportement : "Ne crains pas d'être lent, crains seulement d'être à l'arrêt"...

3 - Penser au guépard, qui approche sa proie, lentement, ou au crocodile, qui fait semblant d'être une branche flottant à la surface de la rivière...


Il est si "lent" qu'on ne le voit même pas arriver...et crac ! Il attrape sa proie !

Mais tout cela est à méditer, et à contrebalancer (l'autre face de la pièce, vous savez ?) :

1 - Surtout quand la lenteur est telle qu'elle frôle l'axe des abscisses et donc en devient quasiment indiscernable de l'immobilisme..

2 - Surtout quand on sait que le temps, c'est de l'argent. Et que le temps passer à ne pas faire ce qu'on aurait pu faire est du temps...perdu ! (Et l'argent dépensé pour arriver à ce résultat quasi-nul est lui aussi perdu du même coup...)

3 - Et pour finir, je ne pense pas que personne n'aie jamais comparé une grosse structure ou l'administration à un guépard ou à un crocodile.
Mammouth oui, dinosaure oui, mais guépard, non...
Parce que quand on est gros et lourd on ne risque pas tout d'un coup de devenir capable de faire vite et bien...

Et vous, qu'en pensez-vous ? Quel est votre point de vue ?

On pourrait même en faire une fable, "Le zèbre et l'escargot"...
Ce serait marrant, non ? ;-)

dimanche 10 septembre 2017

Clover 2

...ou la suite de The Clover Theory, mon point de vue sur les relations de couple (si si, j'ai le droit d'en avoir un)...
Je parlais donc aujourd'hui avec un couple d'amis, tous deux divorcés, de cette théorie des "4 C".
Puis j'ai fait une métaphore toute simple, qui rejoint ma façon de concevoir les relations entre les électrons et les protons :

Lorsque le couple est uni, ils forment, ensemble, un trèfle (clover en anglais) à 4 feuilles, rare et magnifique : on appelle cela une famille.


Ma vision de la famille...

Mais lorsqu'ils décident, chacun "de leur côté", de tirer à eux la couverture, ou plutôt les feuilles du trèfle, ils l/se déchirent :
Chacun emporte avec lui ce qui compte le plus à ses yeux : souvent seulement sa Couvée pour la femme (pas toujours), et le Couple (un nouveau), pour l'homme (mais pas toujours non plus).
La Carrière, les Copains, pour qui leurs intérêts reste inchangés, survivent "de chaque côté" souvent à ce qui n'existe alors plus : La famille
Devenue de nos jours presque aussi rare que ce trèfle à 4 feuilles, qu'ils ont pourtant fait jaillir du néant et fait grandir ensemble, cette dernière a "tout simplement" disparu, tout comme l'atome d'hydrogène disparait si l'électron et le proton se séparent (voir l'image centrale de mon livre).
Chacun avec leurs pétales dans les mains (qui finiront, sans racines, par se dessécher (le nouvel "amour"), ou s'envoler (les enfants)), ils s'éloignent de ce qu'il ne reste plus que du trèfle : une tige nue, sans feuilles, sans pétales, sans fleur.


Il ne reste plus que la tige...et les épines...

Fin de la métaphore...

L'histoire, contrairement aux block-busters américains, finit donc souvent mal...
Surtout pour ceux qui n'avaient connu que l'incroyable trèfle : les enfants.
Eux qui trouvaient naturel, évident d'appartenir à cette famille, s'aperçoivent brusquement de ce qu'ils viennent de perdre :
Car nous sommes des êtres relatifs : cela nous permet de trouver très rapidement "normale" une situation qui ne l'est pas et ainsi "nous habituer à tout" (le côté positif), mais aussi fait que nous ne savons plus apprécier les bonnes choses une fois qu'elles ont été "intégrées", ou si elles sont devenues "habituelles" : un bon salaire, une nouvelle voiture, une famille...

Les enfants se retrouvent donc, sans l'avoir voulu, dans le rôle du ballon de rugby que chacune des deux parties (au sens juridique du terme ?), souhaite absolument conserver contre soi malgré les chocs frontaux et les mêlées avec l'(es) adversaire(s) (voir Ultimate Fighting for Consciousness), peut-être même simplement pour faire souffrir l'autre et le punir de quelque chose alors même qu'il en est pourtant responsable à 50,0% très exactement - la règle des rapports humains.
Mais pire que tout, car la nature humaine n'est si pas bien faite que cela, ils auront de très grandes chances de reproduire ce schéma lorsqu'ils seront à nouveau parents.
Car à moins de combattre violemment pour construire, seuls, leur propre modèle, ils se contenteront de reproduire tout simplement ce qu'il leur paraît parfaitement "normal", puisqu'ils l'ont vécu eux-mêmes.

Les relations humaines ne faisant pas parti des sciences "dures", ces "constatations", basées sur ma propre expérience et sur ma réflexion, ne constituent donc pas une règle absolue.
Mais malheureusement, l'histoire se répète souvent, comme le dit l'adage.
Pensez-y donc avant de tirer trop fort sur la corde...euh, sur vos feuilles pardon...

samedi 9 septembre 2017

Ultimate Fighting ... of Consciousness

Oui je sais c'est pas ça normalement...

Mais c'est bien ce qui a failli arriver chez moi si je n'avais pas eu à publier sans faute mon livre sur Amazon KDP avant la fin de la soirée...comme quoi ce livre m'a sové la vi...;-)

"Mon" U.F.C., c'est la version anglophone de "Toute conscience poursuit la mort de l'autre", fameuse phrase de Hegel.
Pour faire bref, notre conscience, notre "égo", se construit en détruisant celui des autres (penser aux adolescents notamment qui ont tout à construire).


Ultimate Fighting ... of Consciousness

Nous passions donc une bonne soirée avec une connaissance, que j'avais invitée chez moi et qui avait ce soir là décidé de "combattre pour ses idées" alors même que sa fille de 5 ans lui hurlait sans cesse d'arrêter de me hurler dessus dans ma propre maison pendant je je faisais un effort invraisemblable pour écouter mes propres conseils et rester sourd et muet à ses agressions verbales hautes en décibels...

La raison ? J'avais eu le malheur de lui dire que j'allais poser moi-même le gazon premier prix que j'avais acheté car sinon la main d'oeuvre me revenait trop cher comparativement au prix que j'avais payé la matière première (€60 le m2 de pose comparé à €20 le m2 de gazon).
Il avait commencé à mal le prendre car il est artisan et a en fait cru que je lui disais qu’il se “gavait” alors que je n’avais jamais rien dit de la sorte ! (Revoir la discussion "protonique" sur les filles et les garçons dans mon livre).

J’ai essayé de lui expliquer calmement en déplaçant le sujet en dehors du cadre de la “main d’oeuvre” car j'avais compris qu’il la prenait "un peu trop à cœur" parce qu’il était personnellement concerné, étant lui-même artisan :
Je lui ai donc donné l’exemple de quelqu’un qui achète un téléviseur à €100 parce qu’il n’a pas beaucoup d’argent : il n'achètera donc jamais un support pour ce même téléviseur à €300 car sinon le prix total monte à 4 fois le prix qu'il pensait avoir à dépenser pour obtenir l'objet en question, la pose de ce dernier n'étant pas le "principal" !
Et bien devinez quoi ? Il est monté sur ses grand chevaux et a commencé à hurler “Aucun rapport !” plusieurs fois.
Puis il a commencé à me dire que j’avais tort, que je pensais être le plus intelligent mais que j’avais tort, et que si ce que je disais était vrai c’était toutes les boîtes de France qui devaient fermer.
Il a confirmé qu’il avait bien pris mon simple “point de vue de client”, que je lui avais simplement suggéré de prendre comme tel et de changer de sujet (ce qu’il a refusé de faire) en ajoutant des phrases du genre : “Donc quoi, MOI JE travaille pour la gloire ?”, ou encore “MON client va penser que J’exagère MON prix”.

Tout cela, juste parce que j’ai eu le malheur de lui donner ma vision de client qu’il a interprété comme une agression...nature humaine et "sphères de liberté"obligent…(voir mon livre).
Si je n’avais pas décidé de m’appliquer mes propres conseils, (et si je n’avais pas été obligé de monter pour essayer de publier mon premier livre avant minuit pour pouvoir participer à LPF), cela auraient pu (dû ?) finir en combat de coqs, comme il semblait le souhaiter ardemment et comme cela doit finir très souvent dans ce genre de cas, “se foutre sur la gueule” étant sans doute pour ce genre de personnes la meilleure façon de gagner le combat du jour à savoir “mon point de vue est meilleur que le tien”, ce qui comme vous l’aurez lu dans mon livre n’a tout simplement aucun sens, puisqu’il existe, simultanément, une multiplicité de points de vue pour une même situation, tous aussi exacts les uns que les autres (comme mon exemple sur le foie gras).
Mais peut-être là aussi avait il raison, et que si j’avais moi-même lu cette explication dans mon propre livre, je ne l’aurais même pas comprise car je me prends pour plus malin que je ne suis en réalité…Ne pensez-vous pas ? ;-)

Quoi qu’il en soit, que j'aie eu raison ou pas sur la question, je suis content d’avoir été celui qui a empêché que mon salon ne se transforme en ring d’Ultimate Fighting...
Et là c'est moi qui ai eu raison d'agir de la sorte, non mais !

Et oui, tel est le lourd tribut à payer pour avoir commis l'irréparable erreur d'avoir absolument tenu à naître avec des rayures !

DQA => ART

Pour ceux qui ont (déjà) lu mon livre, vous savez que j'affectionne particulièrement les acronymes...
Ici, je reconnais que le titre est largement abscons, et c'est voulu d'ailleurs ;-)

La DQA, c'est la Démarche Qualité Accueil initiée depuis maintenant plusieurs années par ma collectivité et certifiée par un organisme extérieur.
Le dire, c'est déjà une bonne chose. Mais le faire, c'est mieux...
Car comme souvent, que ce soit dans le public comme dans le privé, il y a un grand canyon qui sépare la théorie de la pratique : personnel habillé comme s'il était à la plage, peu soucieux du public quand ce n'est pas dédaigneux voire agressif, boîte vocales mal programmées ou inexistantes, messages d'absence non-activés, erronés ou truffés de fautes d'orthographe (qui a dit que j'étais le seul à les voir ?), etc...

On est donc cette fois encore davantage dans le pipotron (cliquez simplement sur "Génération automatique, au hasard", vous verrez, ça va vous rappeler certains de vos collègues en réunion :-( ) que dans la transparence...

Je propose donc, (car j'adore proposer des solutions), après avoir évoqué le FIL rouge de la Fonction Publique (voir mon livre pour découvrir la signification de l'acronyme en question...), de vous parler d'ART.
Est-ce un hasard si le mot veut lui aussi dire quelque chose ? A vous de voir...

ART pour Agréable, Rapide et Travailleur.

Dans mon livre, je raconte pourquoi mon chef en était venu à me dire que "si à la fin de ma carrière, j'avais donné tout mon travail au privé, j'aurais réussi" (sic).

Et bien comme je déteste recevoir des ordres stupides, je me fixe un nouvel objectif :

"Si à la fin de ma carrière, j'aurai ne serait-ce qu'un petit peu participé à faire que le niveau de service de l'Administration en France se rapproche de celui d'Amazon KDP (Kindle Direct Publishing, le service en ligne de Jeffounet qui m'a permis de m'éditer tout seul comme un grand (je mesure 1m86)), de leur politesse, de leur gentillesse et de leur efficacité, et bien j'aurai réussi à faire ma minuscule part pour l'Administration et tous les citoyens de notre pays", comme le vilain petit colibri que je suis...

Et comment, sachant que comme je le dis dans mon livre, les managers de la Fonction Publique française n'ont "ni carotte, ni bâton" ?

Et bien comme je reconnais aisément que changer le statut (quo), est pour l'instant illusoire (la très prochaine manifestation des syndicats à venir en étant la preuve), je propose d'utiliser un minuscule outil que nous avons à notre disposition, nous les managers de l'Administration :
Les sanctions disciplinaires et plus particulièrement l'"exclusion temporaire de fonctions" (que je connais bien car j'y ai eu droit, notamment pour avoir fait un commentaire sur un blog pendant mon temps de travail (de présence pardon), contre une connaissance de mon Directeur de l'époque - gravissime, non ?

L'idée est simple : Si un usager dépose sur l'interface dédiée à l'"évaluation de la qualité de service de l'Administration" (qu'il faudra généraliser sur les sites de toutes les collectivités et administrations - il y a bien 1 mois de travail...) d'une institution, en faisant remonter un dysfonctionnement, ou un problème de comportement d'un agent qui ne respecterait pas les "règles de l'ART", on convoque ce dernier.
Selon la gravité/les raisons (peut-être valables) évoquées par l'agent, on décide d'annuler, ou de prononcer une exclusion, d'autant plus longue que la gravité de la faute reprochée est grave.
C'est le N+1 qui disposerait de cette sanction (qui devrait par exemple être validée par 2 autres de ses pairs pour éviter un jugement partial), et qui serait applicable sur le champ, sans qu'elle fasse l'objet d'un "conseil de discipline" ou pire d'un jugement par la justice, aussi lourds et lents que des protons...

Et je vous parie un mois de salaire, que si cette technique est appliquée (oui je sais c'est "impossible", je l'entends 10 fois par jour...), la qualité de service de l'administration va s'améliorer aussi rapidement que la santé des agents depuis que nous avons à nouveau un jour de carence...

Qui veut parier avec moi ?

vendredi 8 septembre 2017

Philosophons un peu...

Je ne me prétends pas philosophe, loin de là...
J'ai d'ailleurs même dans mes cartons l'idée de suivre un cursus dans le domaine, simplement pour mon "développement personnel"...

Mais la philosophie, c'est la vie :
Les enfants en font naturellement "Comment on fait les bébés" "Où elle est partie Mamie ?", "Qui a créé l'Univers ?" et on "bride" leur réflexion et leur intelligence en leur faisant des réponses toutes faites : "C'est les cigognes qui les amènent", "Elle est au ciel" et "C'est Dieu qui a tout designé sur Google Blocks"...:-O

Google Blocks, logiciel de création 3D en VR...

Je n'ai pas procédé de la sorte avec ma fille, avec qui nous avons eu une longue explication alors qu'elle n'avait que 2 ans après que j'aie dû jeter son poisson rouge dans les toilettes...
Nous avons fini avec "rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme"...
On pourrait donc débuter la philosophie dès la maternelle, en même temps qu'un jour parlé en anglais par semaine pour rendre nos petites têtes blondes non seulement bilingues mais aussi plus humaines.
Mais est-ce ce que le système désire ? Je ne le pense pas, mais c'est un autre sujet, de philo bien sûr ;-)

Bref, en cette rentrée scolaire qui va faire découvrir cette splendide matière à des milliers de lycéens en France, j'ai 4 sujets de réflexion pour vous, que j'avais notés depuis un petit moment et sur lesquels je voulais me pencher...

A me rendre lundi, 2 feuilles doubles minimum. (Je blague, bien sûr ;-) (Était-il utile de le préciser ? ;-)

1/ Un chien peut-il être "heureux" ? (ou est-il simplement "content" ?)
2/ Profiter du système est-il un signe d'intelligence ?
3/ Pas d'avis x Pas de commentaires = Pas de cerveau. Démontrer l'égalité.
4/ La religion est-elle la science des simples d'esprits ? (clin d’œil au thème de la semaine de la Pop Philosophie de cette année à Marseille).


C'est à vous ! (Je vais pas faire tout le travail non plus...)