vendredi 26 novembre 2021

Filles (pas ?) faciles

Comme je suis décidément quelqu'un de particulier (voir UZI), j'ai eu l'idée de cette "réflexion philosophique" en écoutant plus attentivement que d'habitude les paroles d'une de mes musiques de country favorites : One of them girls, de Lee Brice.

Il y parle "des filles" qui sont dans "les bars" (américains, avec des billards, des téléviseurs...et de la country, pas un bar français enfumé et puant).

Des filles qui ne sont pas aguicheuses mais qui ne sont pas non plus forcément opposées à une relation (d'un soir ou plus, la chanson ne le dit pas).

Mais ce qui m'a vraiment marqué, ce sont ces deux phrases :

"Je t'ai demandé si tu voulais danser, tu me réponds "Non"
Juste pour voir jusqu'où j'irai"

...qui m'ont rappelé le combat des #MeToo et de son pendant français #BalanceTonPorc, que j'ai toujours profondément admiré et pris en exemple pour montrer qu'Internet pouvait (et avait déjà) changé le monde :

Comme le dit le titre du livre Non c'est non, beaucoup de femmes ont en effet essayé de faire comprendre qu'un refus de leur part était un refus, et rien d'autre, et que par conséquent les hommes ne devaient alors pas insister en devenant de gros lourdaux, voire de gros porcs...

Mais mon esprit de zèbre m'a amené à considérer la chose sous un autre angle, grâce aux paroles de cette chanson :

Supposons que la fille en question, comme dans cette chanson, soit attirée par un homme qui ose l'aborder, poliment, en lui demandant de danser (il n'y a rien de mal à cela, et c'est tout à fait possible).

Si elle dit oui, le message est clair dans la tête de l'homme : "elle est OK pour aller beaucoup plus loin" (=> il ne se contentera pas de danser, et essaiera d'aller plus loin).

Mais la femme ne veut pas passer pour une femme "facile". Elle n'a donc pas d'autre choix que de refuser, même si elle en a envie. De plus, comme le dit encore la chanson, cela lui permettra de voir si l'homme est suffisamment intéressée par elle pour insister et lui redemander encore, au lieu de s'en remettre à son (seul) premier mot : non, et d'aller poser la même question à "une autre de ces filles"...

Je ne défends absolument pas les hommes qui insistent lourdement quand la femme dit non.
Je dis juste qu'un premier refus *peut*, comme le dit cette chanson, représenter un "test" de la part de la femme, qui ne peut décemment pas dire "oui" tout de suite, sous peine de "passer pour une sa....".
Il me semble donc encore correct que l'homme insiste encore un peu, pour montrer qu'il est vraiment intéressé.

Et là tout est dans la nuance et la finesse, à tempérer avec la réaction de la dame en question : 
Il devra savoir prendre le moindre ton de voix plus grave, ou un volume plus élevé pour un refus cette fois catégorique, et passer son chemin poliment.

Mais sinon, qu'y a t-il de mal à essayer encore et encore, si c'est toujours dans la finesse et la mesure, en espérant qu'à un moment, les barrières tombent ? Rien de bien ne s'obtient facilement dans la vie, non ?

lundi 15 novembre 2021

Civicam

Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore le concept de "Civicam", je les renvoie au tome II de mon livre Un Zèbre Dans Un Jeu De Quilles.

Pour faire bref, Civicam, c'est l'outil communautaire ultime pour mettre fin aux incivilités sur la route, quelles qu'elles soient, et d'où qu'elles proviennent.

Ici, il aurait permis de remonter les bretelles de ce fonctionnaire de police marseillais un peu trop pressé, qui me double sur le zébra alors que je suis déjà en train de dépasser à la vitesse maximale autorisée...


Car sans gyrophare et sans sirène, la manœuvre est aussi illégale que s'il s'agissait d'un citoyen lambda ou d'un motard...