lundi 29 juin 2020

Vivement la rentrée

Alors que la plupart de mes congénères uniformément gris pensent surtout à leurs vacances, je me réjouis à l'avance de cette future rentrée, qui sera pour moi à la fois littéraire, et scolaire !

En effet, j'ai été accepté sur Parcoursup à l'Université de Reims à sa licence de philosophie à distance !


Cette dernière me permettra - que ma collectivité accepte de la financer, ou pas - d'utiliser mon temps de cerveau disponible (et j'en ai beaucoup) pour consolider mes acquis et mes techniques d'écriture pour mes prochains livres, dont Néocratie, qui paraîtra quelque part en 2021, histoire d'inciter à la réflexion tous ceux qui en ont assez de se limiter à devoir donner procuration à des profiteurs (osons le mot puisqu'il antérime parfaitement bien avec procuration...mais est-ce vraiment un hasard ?).

mardi 23 juin 2020

Pas fait pour être fonctionnaire

Comme on me l'a souvent dit : "Tu n'es pas fait pour être fonctionnaire".
Ou encore : "Il y en a qui ne sont pas faits pour être fonctionnaire".

Peut-être.
Mais comme tout progrès d'un système dépend de ceux qui (ne) pensent (pas comme les autres), j'y suis, j'y reste.
Non mais !




vendredi 5 juin 2020

Raoult est-il un zèbre ?

Récemment, je me suis pas mal intéressé à l'incroyable feuilleton "Raoult et son hydroxychloroquine contre le gouvernement français".

En en discutant avec une amie, cette dernière a été d'accord pour voir que nous avions pas mal de points communs, à commencer par une absence quasi-totale de modestie.
En effet, comme je l'explique dans le premier tome d'Un Zèbre Dans Un Jeu De Quilles, je considère moi aussi qu'être modeste équivaut à sous-estimer volontairement ses capacités, ses compétences ou la qualité de son travail.
Or, il faut évaluer les choses à leur juste valeur, qu'elles nous concernent, ou pas, et si on est le meilleur dans un domaine particulier, il n'y a aucun mal à le dire, puisque ce n'est que la stricte vérité.
Se contenter de dire "modestement" à la place "je ne suis pas mauvais", n'équivaut à rien d'autre qu'à une évaluation erronée, qu'elle soit plus "polie", ou pas.

Et quand on est le meilleur de tous ses "collègues de travail", la vie n'est pas facile :
En effet, quasiment tous les autres, hormis les rares qui reconnaissent sans jalousie votre supériorité, vont passer leur temps à vous détester et à essayer de vous dézinguer de votre titre de "king of the hill".


Pourquoi ? Essentiellement car celui qui "sort du lot" montre de façon criarde, et ce même sans le vouloir, à quel point les autres sont moins bons que lui, c'est-à-dire en fait plus mauvais.
Ils refusent d'accepter le simple fait que quelqu'un puisse être meilleur qu'eux, sans pour autant que cela ne remette en cause leurs propres compétences, qui ne sont pas forcément inexistantes (même si c'est des fois la réalité 😁)
Ils ne voient ainsi que leur "infériorité", qui se révèle à tous d'autant plus grande que leur "concurrent" est compétent.
Alors quand en plus ce dernier paraît se "vanter" de sa supériorité - bien que ce ne soit qu'une constatation factuelle sans fausse modestie - la situation est juste insupportable pour ces "outsiders".
Ils se rassemblent, fort de leur nombre, pour essayer d'éjecter par tous les moyens cet olibrius qui a lui tout seul leur fait de l'ombre, quand il ne les ridiculise pas...
C'est juste "humain".

Ainsi, j'ai été mis au placard et écarté de tous les sujets que je n'avais de cesse de faire progresser pendant que tous les autres se satisfaisaient parfaitement de l'absence totale de mouvement.
Ma collectivité a même essayé de me révoquer, simplement parce que j'avais dit la vérité sur les dysfonctionnements internes de mon administration, les lanceurs d'alerte n'étant bienvenus nulle part, que ce soit dans le public ou dans le privé... 

C'est un peu la même chose pour Raoult, qui maintenant se retrouve presque en justice pour avoir commis l'erreur de sauver des vies humaines, et cela grâce au zèle de nos canards enchaînés au pouvoir, qui sont toujours prêts à révéler une information croustillante qui permettra à leurs amis de mettre des bâtons dans les roues de leurs ennemis...

Décidément, il ne fait jamais bon être un mouton blanc parmi les moutons noirs, ou un mouton noir parmi les moutons blancs !