lundi 17 juin 2019

Placardisation dans la Fonction Publique (Territoriale) : Lettre ouverte aux syndicats

J'ai envoyé ce jour le courrier suivant à l'ensemble des syndicats de ma collectivité :

https://drive.google.com/file/d/15DFJf5uKwi0PhAhNHrFMh9HMtUhDnJmI/view?usp=sharing 

Que vont faire les syndicats de la Fonction Publique à votre avis ?

Monter au créneau et dénoncer cette pratique honteuse ?

Ou bien, à l'instar de leur hiérarchie, pratiquer la politique de l'autruche en espérant continuer de faire oublier ce grave problème, lui aussi directement lié au statut de la Fonction Publique ?

https://evolut10nnaire.blogspot.com/p/mon-livre.html

To be continued...#JeSuisAuPlacard

2 commentaires:

  1. Un responsable d'un des syndicats est passé me voir cet après-midi. Nous avons eu une discussion constructive, entre autres sur la question de la placardisation dans notre bâtiment et plus largement dans la Fonction Publique. Suite au prochain épisode.

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  2. Une semaine plus tard, bilan de ma "lettre ouverte aux syndicats" :
    Comme je le craignais, ces derniers préfèrent mettre la tête dans le sable plutôt que de donner une mauvaise image de la Fonction Publique en admettant qu'il existe des fonctionnaires qui sont payés à ne rien faire.
    En effet, je n'ai non seulement reçu aucune réponse officielle à mon courrier, mais le dernier tract des syndicats pour dénoncer la situation dans ma direction n'a même pas fait mention de la placardisation...
    Cela sans doute pour éviter l'amalgame entre "il y a des fonctionnaires au placard" et "tous les fonctionnaires sont payés à ne rien faire".
    Mais la véritable raison de ce silence est le double intérêt à la fois de la direction et des syndicats, complices en cela du système.
    En effet, d'un côté, les syndicats peuvent obtenir, "grâce" à cette pratique, qu'un de leurs membres soit conservé dans l'administration, alors même que son comportement ou son (absence de) travail l'aurait condamné à un licenciement dans le privé. Ce genre de personne, c'est bien connu, se plaint rarement de cette situation.
    D'un autre côté, les élus peuvent aussi, grâce au même système, placer leurs "pions" où ils veulent et quand ils veulent, en déplaçant l'ancien titulaire du poste où bon leur semble en vertu de l'"adaptabilité" du fonctionnaire, qui n'est pas titulaire de son poste, mais seulement de son grade. L'incompétence temporaire du fonctionnaire sur un poste qu'il n'a pas choisi sera absorbée grâce à l'inertie du système, ou parce qu'il aura été placé sur un de ces postes de "chargés de mission" fantoches bien connus et qui ne sont en fait que des coquilles vides, mais "garantie à vie" et avec un salaire à la fin du mois. Dans les deux cas, le fonctionnaire n'osera pas se plaindre, de peur de représailles ou par honte d'admettre qu'il est payé à ne rien faire.
    Alors quand un énergumène décide de se plaindre de sa situation et de dénoncer cette pratique, tout le monde "fait corps" pour l'ignorer et se persuader que la placardisation n'existe pas : les élus, les syndicats, et tous ceux qui ont la chance de vraiment travailler...
    La justice et les réseaux sociaux permettront-ils alors de mettre la pratique de la placardisation dans la Fonction Publique au grand jour ?
    Va savoir...#JeSuisAuPlacard

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Merci de respecter les règles élémentaires de la politesse