Alors oui, je l'admets tout de suite, le titre de cet article est volontairement exagéré et provocateur pour être accrocheur...mais finalement pas si éloigné de la réalité que ça comme vous allez le voir...
En effet, le peuple français, principalement à cause de sa vision de l'"Etat providence", a tendance depuis toujours à considérer, dans sa très grande majorité, que c'est au pays de les aider quand ils sont dans le "besoin", à commencer par prendre en charge leurs frais de santé quand ils sont malades...
Pourtant, ailleurs, aux Etats-Unis ou en Corée du Sud par exemple (qui ne sont pas des pays sous-développés vous l'aurez remarqué), il est tout à fait normal de devoir payer ses frais de santé (voir par exemple l'excellent film de science-fiction JUNG_E sur Netflix, dans lequel l'héroïne décide de devenir mercenaire pour payer l'opération très coûteuse de sa fille)...
(A noter que nous payons d'ailleurs nous aussi des mutuelles pour pallier les manques de remboursement de notre (très) chère sécurité sociale, qui finance sans regarder à la dépense des frais d'hospitalisation mirobolants, même ceux d'étrangers en vacances sur notre territoire (c'est arrivé à un ami italien...)).
C'est exactement la même chose en cas de fortes intempéries ou autres, où les français attendent que l'Etat veuille bien qualifier l'événement de catastrophe naturelle...pour que les assurances puisse les rembourser à leur tour...
Mais au Canada par exemple, c'est la solidarité entre voisins qui permet de réparer un pylône électrique tombé à cause des chutes de neiges ou de libérer l'entrée d'une personne âgée bloquée pour les mêmes raisons... : "Ask not what your country can do for you — ask what you can do for your country." - John Fitzgerald Kennedy.
Les français attendent (et s'attendent) aussi (à ce) que ce soit l'Etat qui leur paye un "salaire" quand ils n'ont pas (RSA), plus (ASSEDIC), ou plus jamais (retraite), et ce même si cela coûte encore une fortune aux employeurs qui ont le toupet de vouloir payer un salaire à quelqu'un, puis à nouveau aux salariés eux-mêmes, qui doivent reverser contraints et forcés environ le quart de leur "brut" (pour ceux qui sont "au net" 😉)
Mais s'il y avait une autre solution ?
Sur ce dernier point, fortement d'actualité, je me permets donc de faire une proposition totalement indécente à Mr Macron :
Organiser un référendum pour demander aux français s'ils souhaitent conserver notre système par répartition, ou opter pour un système de capitalisation
(comme presque partout ailleurs dans le monde, l'exception n'étant pas dans ce domaine forcément synonyme de supériorité...).
Car si les même syndicats qui ont plombé la compétitivité de la France ont décidé à notre place que nous voulions conserver ce système socialo-communiste, ils ne sont absolument pas représentatifs du point de vue de tous les français...
Nous pourrions alors choisir - nous-mêmes - d'avoir un salaire plus important (car toutes ces aides ne sont pas "gratuites" comme on pourrait presque le croire), et de décider - nous-mêmes - de la qualité de notre vie après le travail, sans attendre l'aumône de l'Etat providence...
Sans compter que cela ferait un plaisir immense aux amis banquiers et assureurs de notre Président de la République...
Et en plus, pour une fois, on aurait demandé leur avis aux français !
Alors Manu, chiche ?