dimanche 15 janvier 2017

Jésus, roi des Juifs ?

Ce n'est pas une blague ! 
C'est l'inscription assez étonnante que l'on peut lire, en latin, sur le fronton de la Sagrada Famiglia ("INRI" = Iesus Nazartheus Rex Indaeorum, ou Jésus de Nazareth, Roi des Juifs).



Qu'en est-il donc, alors que ce dernier est vu comme le personnage "central" du catholicisme ?

Après avoir questionné plusieurs personnes de confession différente et écumé le Web, j'ai un peu plus d'infos sur la question.
Ce texte : "Jésus de Nazareth, Roi des Juifs", avait été écrit à l'origine par les Romains sur la croix où il a été crucifié, comme "motif" de son exécution.

Il ne fait en effet quasiment aucun doute que Jésus de Nazareth a existé, puis a été crucifié pour avoir commencé à drainer derrière lui une horde de personnes (et donc beaucoup de Juifs) qui croyaient davantage en ses "compétences" de "guérisseur" (ou autres - bien que l'on puisse douter qu'il aie jamais marché sur l'eau par exemple), qu'en les Dieux Romains de l'époque.
Il devenait donc gênant et il a été décidé de le crucifier pour l'exemple.

Il ne fait quasiment aucun doute non plus que Jésus était Juif. Son père, Joseph, mais surtout sa mère, Marie, était Juive (et la religion Juive se transmet "par le sang" de la mère). Arrêtez-moi si je me trompe.
Mais il n'a jamais été "nommé" Roi de quoi ou de qui que ce soit. Il avait juste eu le tort de convaincre certaines personnes de le "suivre" et d'"espérer" quelque chose de lui.

Par contre, après son décès et l'annonce de sa résurrection (mais tout ce qu'ont vu les témoins était un tombeau vide, plus que vraisemblablement débarrassé de sa dépouille mortelle par quelques disciples qui ont souhaité l'emmener ailleurs, pour quelque raison que ce soit), une partie des gens qui le suivaient l'ont érigé au statut de demi-Dieu et créé le catholicisme dans la foulée.
Ne s'embarrassant pas d'une histoire invraisemblable, il n'était donc plus le fils de son père Joseph mais le fils de Dieu, qui l'aurait conçu "avec" Marie par le biais de l'"immaculée conception", elle-même catapultée au rang de Sainte.
Si l'on en croit certains textes, il est même confondu avec "Dieu" lui-même, alors qu'il n'est officiellement "que" son fils.
Et il serait donc parmi nous, même si personne ne l'a jamais vu, ni lui ni son action dans quelque pan de la société que ce soit (crimes, guerres, maladie, faim, soif, jalousie...etc...etc...).

Pour les Juifs, il n'est même pas un messie, tout juste un membre de leur confession, ce qui est un peu plus acceptable comme explication.
Mais surtout, cette dernière met un point final (?) aux disputes inter-confessionnelles comme quoi les Juifs auraient "tué Jésus".

Voilà qui détricote un tout petit peu ces fables diverses inventées pour nous permettre de nous adresser à quelqu'un quand plus personne ne peut nous écouter ici bas.
Et quand on les compare entre elles, du catholicisme au bouddhisme en passant par l'Islam, et en tenant compte de toutes celles qui ont été abandonnées (Dieux Romains, Grecs...), on se rend compte de 2 choses qu'on ne peut contester :

1/ Leur nombre et leur variété (un ou plusieurs Dieux - réincarnation, ou pas, Paradis, ou pas), qui les rendent incompatibles entre elles, montrent que dans le meilleurs des cas, une seule serait exacte, voire plus certainement qu'elles ont toutes été inventées et qu'aucune n'est vraie !

2/ Elles ont été inventées pour combler un besoin réel et, tel l'effet placebo, incontestable lui aussi, apportent une solution tangible et réelle aux problèmes et aux questions de certains, sauvant de la dépression des malades ou des drogués, et expliquant même (plus ou moins) l'inexplicable, du style : "Pourquoi ma mère est-elle morte si jeune alors qu'elle n'a jamais fait de mal à personne" (mais la liste est infinie).

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