Descartes à fait le pari de la religion : croire et respecter aveuglement ce que disent les écritures soit-disant saintes (mais bel et bien écrites pour et par l'homme) et espérer une vie éternelle après la mort (ce qui n’est d’ailleurs pas tant une bénédiction qu’une punition).
Je ne crois pas à tout cela.
Fort de mes connaissances (limitées), je parierais plutôt que l'Homme n'est sur Terre que par le produit de l'évolution, tout comme le cancer germe et prospère au sein de cellules vivantes saines, comme le suggère l’agent Smith dans le film The Matrix.
En effet, nous partageons plus de 99% de notre patrimoine génétique avec les primates. Que s'est il alors passé pour que nous soyons tels que nous sommes, c’est à dire capables de nous poser des questions sur notre propre existence et capables d’envoyer des satellites sur d’autres planètes pour y rechercher une hypothétique forme de vie intelligente qui ne saurait (comme de bien entendu) être différente de la notre ?
L'idée est qu'à l'instar des cancers qui sont le produit d'une mutation génétique, l'espèce humaine à été créée par une des nombreuses "explorations en aveugle" de l'évolution, qui a augmenté de façon excessive les capacités du cerveau de certains primates, tout comme les cellules cancéreuses ont acquis des capacités de survie et de réplication au-delà de la normale.
Grâce à une volonté de se reproduire inébranlable (sans jeu de mots), à une intelligence supérieure et à une capacité à communiquer et à apprendre, les versions successives de l’homme préhistorique ont survécu de façon presque incroyable aux aléas climatiques, aux animaux sauvages, aux baies toxiques, à la mortalité infantile gigantesque et aux maladies.
Ils ont amélioré leur confort, développé les concepts d’amour, d’art et de loisirs et augmenté jusqu’à l’artificiel leur espérance de vie, et espérant même pour certains voir leur "âme" survivre à leur mort.
Alors me direz vous, tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles…
Et bien non, car la similitude de l’être humain avec un virus comme le cancer va très loin…
En effet, nous continuons à nous répandre sur la planète à une vitesse exponentielle tout en consommant ses ressources naturelles de manière effrénée.
Nous détruisons la forêt originelle, nous polluons les océans, nous détruisons la couche d’ozone, nous causons l’extinction d’autres espèces animales, tout cela pour satisfaire des besoins qui n’ont plus rien de naturel et qui nous rendent malheureux si on ne les comble pas…
Nous ne participons plus à un cycle naturel comme nous le devrions. Nous ne sommes même plus de la nourriture pour d’autres animaux une fois morts, enfermés hermétiquement que nous sommes dans nos cercueils capitonnés.
A ce rythme, sans une prise de conscience globale ou la mise en place forcée d’une dictature verte, nous allons tout comme le cancer vers la destruction de notre hôte et donc de nous-mêmes, ce qui prouve bien que notre intelligence soit-disant supérieure n’est qu’une “erreur” qui ne fait que pousser l’homme à la tristesse permanente de ne pas posséder davantage que son voisin.
La religion, quant à elle, se réduit à deux inventions, deux réponses à nos éternelles questions :
Deux réponses données à notre cerveau si égocentrique qu’il ne peut supporter sa propre disparition, alors qu’il a pourtant passé des milliards d’années sans exister, et si prétentieux qu’il ne peut se satisfaire de l’explication qui consiste à dire qu’il est le fruit d’une lente et hasardeuse évolution plutôt que d’une création si remarquable qu’elle en est forcément divine.
Cette théorie, qui ne vaut pas mieux mais pas moins qu’une autre, restera une théorie.
Mais si par chance elle s’avérait exacte, il est satisfaisant intellectuellement de se dire que nous aurons vécu cette vie si fugace en ayant peut-être compris la raison pour laquelle nous sommes tels que nous sommes sur cette minuscule planète, quelque part dans un univers immense.
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