mercredi 6 février 2019

Sélection

Une petite remarque sur notre système "éducatif" en France :
Les candidats aux filières du soin, qu'il soit animal ou humain, sont sélectionnés sur leur capacités à résoudre des problèmes mathématiques de haut vol ou à se remémorer des quantités énormes d'informations. 

Mais cela en fera t-il pour autant de bons vétérinaires ou de bons médecins, capables d'écoute et d'empathie ? 
Pourquoi la dimension humaine et éthique, si importante dans ces métiers, n'est pas rapidement prise en compte dans le cursus ?

Car sinon, j'ai bien peur que nous puissions un jour remplacer tous ces jobs par des machines...mais est-ce bien la finalité ? 

1 commentaire:

  1. Tu peux hélas rajouter certains (heureusement pas tous) acteurs du social.
    Certaines institutions en charge du social parachutent des agents dans des services 'sociaux' (c'est beau la mobilité dans la fonction publique, pas besoin de compétence particulière un grade suffit) sans formation préalable, dépourvus d'une quelconque capacité d'écoute ou d'empathie. Ils 'gèrent' (plutôt mal) des dossiers de demande d'aide, et y opposent parfois des refus en appliquant avec zèle des règlements ubuesques (1), oubliant totalement qu'il y a derrière des no de sécurité sociale, des êtres humains dans la détresse.
    (1) une exemple parmi d'autres: si une personne agée qui aeu le malheur de déménager, et réside dans un 'établissement sanitaire et social' n'est pas résidente du département ou elle vit, paie ses factures et ses impots, mais résidente de son ancien département.
    S'ensuit un va et vient entre 2 collectivités qui se renvoient la balle et la responsabilité de la prise en charge.
    On appelle ca en France 'le choc de simplification' de la fonction publique.

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