La nuit dernière, lors d'un de mes réveils nocturnes, j'ai trouvé une excellente image pour tous ceux qui pensent qu'"être payé à ne rien faire" est une "chance incroyable" :
Dites-vous bien qu'une journée au placard, c'est comme une longue nuit d'insomnie :
Enfermé seul dans le noir de l'inaction, vous n'avez rien d'autre à faire que de regarder les minutes s'égréner, lentement...
Vous n'avez qu'une seule hâte, une seule pensée, que cette journée (ou bien est-ce une nuit ?) se termine enfin.
Vous regardez alors à nouveau votre horloge, qui semble ne pas vouloir
avancer, retenue qu'elle est par votre absence d'activité, là où
d'autres personnes, utiles, ailleurs, ne se rendent même pas compte
qu'il est l'heure d'aller déjeuner ou de rentrer chez eux.
Mais alors qu'une ou deux nuits d'insomnie finiront immanquablement par vous gratifier d'un sommeil réparateur, les journées au placard se répètent, elles, encore et encore...
Là où ce bore-out mortel conduira à la dépression - ou pire encore - tous ceux qui ne se seraient pas trouvé suffisamment d'occupations (f)utiles pour remplir leurs journées vides de sens, j'ai trouvé ma raison de (sur)vivre dans ma lutte pour dénoncer et faire condamner cette "pratique managériale" honteuse, destructrice et coûteuse, pour ceux qui l'organisent, la subissent et la financent.
Alors, que vous soyez victime ou que vous souhaitiez dénoncer le scandale de cet harcèlement moral qui refuse de dire son nom,
partagez le hashtag
#JeSuisAuPlacard sur les réseaux sociaux
Ça ne changera peut-être rien, mais comme j'ai pris l'habitude de le dire, "Essayer sans réussir, c'est déjà infiniment mieux que de ne rien faire... "
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Merci de respecter les règles élémentaires de la politesse