mercredi 18 décembre 2019

Répartition ou capitalisation ? Et si nous décidions ?

Cela ne vous étonnera sans doute pas, mais je vais faire dans cet article une proposition hautement iconoclaste, que je n'ai lu ni entendu nulle part...

Organiser un référendum pour que ce soient les Français qui décident des points clés de la réforme des retraites. 

En effet, nos "représentants", qu'ils soient politiques ou syndicaux, semblent fortement avoir confondu leurs mandats pour nous représenter avec un blanc-seing leur permettant de décider de tout à notre place, sans même avoir à nous consulter... 
Cela est tellement vrai que même la terminologie le confirme : on les appelle des "décideurs"...

Capitalisation ou répartition ? Âge pivot ? Durée de cotisation ? Suppression des régimes spéciaux ? Retraite par points ? Pénibilité ? 
Qu'en est-il ?
Notre (feu) "haut commissaire aux retraites" à bien "consulté" les Français et leurs "instances représentatives" sur la question, notamment grâce à un site "participatif" qui a permis à des milliers de Français de donner leur avis, et aussi de poser des questions dans le vide...
Mais au final, il a rendu SON rapport à NOTRE Premier Ministre, en lui serrant longuement la main devant les photographes comme s'il avait accompli un acte de bravoure exceptionnel.
Quels intérêts a t-il servi ? 
Ceux des français que notre Président est censé représenter, ou ceux de puissances bien plus grandes encore (Blackrock pour ne pas les nommer) qui auront de quoi lui renvoyer l'ascenseur pendant qu'il touchera en même temps sa retraite plus que confortable de politicien professionnel ?

De l'autre côté, les syndicats freinent comme d'habitude de toutes leurs forces pour empêcher à tout prix le moindre changement, quel qu'il soit. 
Ou alors, ils négocient, dans les salons feutrés de l'Élysée, chacun de leur côté, des concessions dont ils ont été les seuls à décider le contenu...

En résumé, le Pouvoir a éclipsé la démocratie.
Et les grands perdants, c'est nous.
Nous avions peut-être des avis, des idées, mais ceux qui sont "aux manettes" décideront, une fois de plus, à notre place.
Je connais déjà la réponse à la question, mais je la pose quand même : 
Sommes-nous encore en démocratie ?

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