lundi 25 janvier 2021

La politique de la télécommande

 Depuis le premier confinement, nos "dirigeants" ont inauguré une nouvelle façon de faire de la politique : je l'ai appelée "la politique de la télécommande".

Lancée par son présentateur vedette qui l'a justifiée en annonçant que nous étions "en guerre" contre un virus (à défaut d'une vraie bonne guéguerre à l'ancienne), cette méthode permet de se passer totalement de l'avis de peuple - ce qui était déjà le cas auparavant de toute façon - mais aussi désormais de celui de ses "représentants" - sénateurs et députés - eux aussi par conséquent en chômage technique mais payés à 100% de leur salaire, comme tout bons "fonctionnaires" qui se respectent.

Le principe de la politique de la télécommande est très simple :

De temps en temps, un de nos dirigeants réserve un créneau horaire sur une des chaînes de télévision gouvernementales pour faire part de la dernière décision prise par lui-même et quelques-uns de ses proches conseillers.

Il y convie gracieusement le reste des 67 millions de français, qui doivent se tenir bien sagement devant leur écran en silence à l'heure dite.

Puis à la fin des quelques minutes de son discours, c'est lui qui appuie sur les boutons de sa télécommande, pour ordonner aux Français de rentrer chez eux pour 18h, aux commerçants de fermer leurs échoppes avant cette même heure, aux salles de spectacles de ne plus accueillir de public, aux salles de sport de ne plus ouvrir, aux restaurants de ne plus servir leurs clients, et bien plus encore...

Tout cela sans qu'aucun élu du peuple n'ait voté ces décisions, griffonnées sur un coin de table pendant un de ces gueuletons dont l'Élysée a le secret, puis transformées par un autre de ces "tours de passe-passe" législatifs en une loi que personne n'est censé ignorer et que tout le monde doit respecter sans discuter, sous peine d'amende salée (c'était pour la rime, désolé)...

Nous étions déjà très loin d'une véritable démocratie, mais désormais c'est d'une véritable "télécratie" dont nous sommes victimes, telles de petites marionnettes pilotées à distance et à intervalles réguliers par écran interposé.

Et bien sûr, si vous n'acceptez pas d'obéir à ces ordres liberticides sans faire le moindre commentaire, vous n'avez aucun respect pour la santé des autres, ou pire, vous êtes un adorateur de la fameuse "théorie du complot", comme tous ces imbéciles de bloggeurs sur Internet...

 

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