dimanche 7 juillet 2024

ID2loi

Puisque nous avons de nouveaux députés et que les précédents ont été incapables d'y penser tout seuls, voici une suggestion de loi, puisque la France (le "pays des lois" 法国 "Fa Guo" selon les chinois) fonctionne comme ça :

Interdire (enfin) la cigarette sur les terrasses des bars, brasseries et restaurants, couvertes ou pas

En effet (lire le zèbre II), le terrasses sont devenues le repaire des fumeurs, qui n'ont plus accès à l'intérieur de ces lieux.

Résultat : Alors même qu'il devrait être plaisant de manger un bon plat ou de boire un café en extérieur, le grand nombre de fumeurs sur les terrasses transforme ceux qui ne le sont pas en "fumeurs passifs", ce qui est à la fois très désagréable et nocif pour la santé.

Mais cela ne dérange aucunement les fumeurs, qui ne se préoccupent déjà pas de leur propre santé, et qui arrêtent leur réflexion à 1 mètre carré autour d'eux et au fait qu'ils "ont le droit de fumer en extérieur".

Pourtant, certaines villes ont déjà par exemple pris des arrêtés pour interdire la cigarette sur les plages, afin préserver la qualité de vie et la santé des non-fumeurs, autrement condamnés au tabagisme passif par leurs voisins en manque de nicotine...

Alors, combien de temps faudra t-il encore attendre pour que nos "représentants" représentent enfin véritablement les intérêts de la majorité et de la santé des français en interdisant la fumée dans ces lieux ?



mardi 25 juin 2024

Du coup, pourquoi ?

lundi 30 janvier 2023

Les français sont des mendiants

Alors oui, je l'admets tout de suite, le titre de cet article est volontairement exagéré et provocateur pour être accrocheur...mais finalement pas si éloigné de la réalité que ça comme vous allez le voir...

En effet, le peuple français, principalement à cause de sa vision de l'"Etat providence", a tendance depuis toujours à considérer, dans sa très grande majorité, que c'est au pays de les aider quand ils sont dans le "besoin", à commencer par prendre en charge leurs frais de santé quand ils sont malades...

Pourtant, ailleurs, aux Etats-Unis ou en Corée du Sud par exemple (qui ne sont pas des pays sous-développés vous l'aurez remarqué), il est tout à fait normal de devoir payer ses frais de santé (voir par exemple l'excellent film de science-fiction JUNG_E sur Netflix, dans lequel l'héroïne décide de devenir mercenaire pour payer l'opération très coûteuse de sa fille)...

(A noter que nous payons d'ailleurs nous aussi des mutuelles pour pallier les manques de remboursement de notre (très) chère sécurité sociale, qui finance sans regarder à la dépense des frais d'hospitalisation mirobolants, même ceux d'étrangers en vacances sur notre territoire (c'est arrivé à un ami italien...)).

C'est exactement la même chose en cas de fortes intempéries ou autres, où les français attendent que l'Etat veuille bien qualifier l'événement de catastrophe naturelle...pour que les assurances puisse les rembourser à leur tour...

Mais au Canada par exemple, c'est la solidarité entre voisins qui permet de réparer un pylône électrique tombé à cause des chutes de neiges ou de libérer l'entrée d'une personne âgée bloquée pour les mêmes raisons... : "Ask not what your country can do for you — ask what you can do for your country." - John Fitzgerald Kennedy.

Les français attendent (et s'attendent) aussi (à ce) que ce soit l'Etat qui leur paye un "salaire" quand ils n'ont pas (RSA), plus (ASSEDIC), ou plus jamais (retraite), et ce même si cela coûte encore une fortune aux employeurs qui ont le toupet de vouloir payer un salaire à quelqu'un, puis à nouveau aux salariés eux-mêmes, qui doivent reverser contraints et forcés environ le quart de leur "brut" (pour ceux qui sont "au net" 😉)

Mais s'il y avait une autre solution ?

Sur ce dernier point, fortement d'actualité, je me permets donc de faire une proposition totalement indécente à Mr Macron :

Organiser un référendum pour demander aux français s'ils souhaitent conserver notre système par répartition, ou opter pour un système de capitalisation 

(comme presque partout ailleurs dans le monde, l'exception n'étant pas dans ce domaine forcément synonyme de supériorité...).

Car si les même syndicats qui ont plombé la compétitivité de la France ont décidé à notre place que nous voulions conserver ce système socialo-communiste, ils ne sont absolument pas représentatifs du point de vue de tous les français...

Nous pourrions alors choisir - nous-mêmes - d'avoir un salaire plus important (car toutes ces aides ne sont pas "gratuites" comme on pourrait presque le croire), et de décider - nous-mêmes - de la qualité de notre vie après le travail, sans attendre l'aumône de l'Etat providence...

Sans compter que cela ferait un plaisir immense aux amis banquiers et assureurs de notre Président de la République...

Et en plus, pour une fois, on aurait demandé leur avis aux français !

Alors Manu, chiche ?


UZ3

 Je sais, vous allez me dire que je n'ai pas encore publié le 2 que je vous parle déjà du 3 ;-)

Je m'en occuperai dès que j'aurais terminé une de mes gros projets de début d'année d'une autre de mes activités qui me prend pas mal de temps...

Juste pour information, sachez donc que "UZ3" contiendra en bonus les dizaines de citations que j'ai eu l'occasion de créer en regardant le monde qui m'entoure.

La dernière en date :

"Le combat pour les retraites est la spécialité des syndicalistes français puisqu'il s'agit, tout comme ils l'ont fait pendant toute leur vie, de chercher à gagner un maximum d'argent sans travailler" 

Une autre ? Allez :

"Pourquoi les fonctionnaires n'arrivent jamais à progresser dans les jeux vidéo ? Parce qu'ils ont l'habitude de continuer à faire toujours la même chose même quand ça ne fonctionne pas"

Une dernière pour la route :

“Ne croyez pas que ceux qui ne mettent pas de casque en scooter, en vélo, en trottinette, à ski ou dans n’importe quel sport soient des imbéciles. Ils ont très bien compris qu’il n’y avait rien à protéger dans leurs petites têtes.” 

jeudi 15 décembre 2022

"Du coup"...du con !

De par mes différentes activités, j'assiste à de nombreuses réunions et soutenances dans lesquelles l'expression "Du coup" est omniprésente, "omnipressante" même...

Les gens, et surtout les jeunes, s'en servent comme d'un "doudou oral", un "motivateur" pour commencer leurs phrases ou les ponctuer et avoir ainsi l'impression de dire quelque chose, alors que c'est pire que de ne rien dire...

Ainsi, au lieu du traditionnel "Euuuuh....", j'ai même eu droit à un "Du coup, bonjour à tous" de la part d'un étudiant qui démarrait sa soutenance de fin d'études, au "double du coup" : "Du coup....., du coup je vais vous parler aujourd'hui de blablabla...", au "du coup voilà." pour finir les phrases et autres "Du coup", du coup bien énervants à supporter.

Ce "tic de langage" s'est propagé tel un psoriasis au sein d'une colonie de perroquets, devenus incapables d'utiliser la richesse de notre langue pour enchaîner leurs phrases. Mais ou et donc or ni car ?

Car la langue française possède, en effet, de nombreuses tournures qui permettent de rendre nos discours à la fois intelligibles et agréables à écouter, quand cette véritable "maladie" rend nos interlocuteurs parfois inaudibles quand on en vient à passer notre temps à se demander quand arrivera la prochaine occurrence de cette "interjection" (?) au lieu d'écouter le contenu du discours...

Bref, à tous ceux qui utilisent ces deux mots plus que de raison, écoutez-vous, et modifiez-vous !

Et à tous ceux qui la subissent, n'hésitez pas à en faire part à vos interlocuteurs, qui peut-être ne s'en aperçoivent même pas !

Ma tasse "Paye ton (du) coup" pour récolter 20 centimes à chaque répétition

pour financer l'apéro après la réunion / le cours / la formation



lundi 6 juin 2022

Administration rime avec...aberration...

Ingénieur dans la Fonction Publique et écrivain, je suis aussi depuis plusieurs années (auto-)entrepreneur, afin de pouvoir occuper le temps de cerveau disponible que mon poste "officiel" n'arrive pas à combler.

Ce matin, j'ai donc reçu sur mon mail professionnel sur mon smartphone, un gentil message de l'URSSAF (oui vous savez, ces petits percepteurs qui prennent un quart du fruit du travail des uns pour le reverser à ceux qui n'en ont pas (mais je ne disserterai pas sur ce point ici)).

"Bonjour, Vous avez reçu un message dans votre espace personnel. Nous vous invitons à le consulter dans la rubrique « Ma messagerie », sous rubrique « Messages reçus ». Cliquez sur le lien pour vous connecter à votre espace en ligne : https://www.autoentrepreneur.urssaf.fr/portail/accueil.html Cordialement. Merci de ne pas répondre à ce message qui est généré automatiquement."

Intrigué, je suis obligé de me connecter à mon compte sur un ordinateur pour y accéder.

Je clique sur Mon compte, je me connecte, à nouveau sur mon compte, mon espace personnel, ma messagerie - mes messages reçus.

Là, un message non-lu, intitulé : "Message de votre Urssaf : Accusé réception - déclaration AE"

Je l'ouvre. A l'intérieur, ce message :

"Veuillez trouver ci-joint un document envoyé par votre Urssaf."

Je clique sur la pièce jointe, un fichier PDF. Je le télécharge sur le bureau, puis je l'ouvre.

A l'intérieur, ce message :

"Objet : confirmation de prise en compte de votre déclaration Madame, Monsieur, Votre déclaration pour la période du mois de mai 2022 a bien été prise en compte par votre Urssaf. Elle reste modifiable jusqu'au 30 juin 2022 à 12h00. Nous vous remercions de votre confiance. Pour toute information, nous vous invitons à vous rapprocher de votre interlocuteur habituel au 3698 (service gratuit + prix appel). Je vous prie d'agréer, Madame, Monsieur, mes salutations distinguées. votre gestionnaire Urssaf"

Pourquoi ce message là n'a t-il pas été directement envoyé dans le premier message ? 

Parce que leur informatique est aussi nullissime que celle de ma collectivité ? Parce que les services de l'URSSAF sont tellement mal interconnectés et organisés en silo au point que celui qui reçoit les déclarations est incapable d'en informer celui qui envoie les messages ? Ou encore pour justifier le travail d'une armée mexicaine de fonctionnaires payés à vie quel que soit leur niveau de "performance" là où quelques personnes en CDI pourraient faire le même travail, mieux et moins cher ? Ou peut-être un mélange de tout ça...

Mais attendez, car ce n'est pas fini...

Le soir même, je reçois un nouveau message, toujours sur mon mail pro, mais d'un autre expéditeur :

"L'URSSAF vous informe : Bonjour, Vous êtes auto-entrepreneur, vous avez l'obligation de déclarer pour Mai 2022 votre chiffre d'affaires, même lorsque ce montant est nul. Si votre chiffre d'affaires est supérieur à zéro, vous devez également payer les cotisations correspondantes. Nous vous invitons à vous connecter à votre service en ligne avant le 30/06/2022. Merci de ne pas tenir compte de ce message si vous avez déjà effectué ces formalités. Nous vous remercions de votre confiance. Cordialement Pour toute information, nous vous invitons à vous rapprocher de votre interlocuteur habituel au 3698 (Service gratuit + prix appel). Vous ne devez pas répondre à ce message qui est généré automatiquement."

C'est confirmé, ils sont vraiment mauvais. Très mauvais...

Enfin bref...Cette vaste blague en serait presque hilarante si elle n'était pas financée avec l'argent des impôts de ceux qui travaillent vraiment...

vendredi 26 novembre 2021

Filles (pas ?) faciles

Comme je suis décidément quelqu'un de particulier (voir UZI), j'ai eu l'idée de cette "réflexion philosophique" en écoutant plus attentivement que d'habitude les paroles d'une de mes musiques de country favorites : One of them girls, de Lee Brice.

Il y parle "des filles" qui sont dans "les bars" (américains, avec des billards, des téléviseurs...et de la country, pas un bar français enfumé et puant).

Des filles qui ne sont pas aguicheuses mais qui ne sont pas non plus forcément opposées à une relation (d'un soir ou plus, la chanson ne le dit pas).

Mais ce qui m'a vraiment marqué, ce sont ces deux phrases :

"Je t'ai demandé si tu voulais danser, tu me réponds "Non"
Juste pour voir jusqu'où j'irai"

...qui m'ont rappelé le combat des #MeToo et de son pendant français #BalanceTonPorc, que j'ai toujours profondément admiré et pris en exemple pour montrer qu'Internet pouvait (et avait déjà) changé le monde :

Comme le dit le titre du livre Non c'est non, beaucoup de femmes ont en effet essayé de faire comprendre qu'un refus de leur part était un refus, et rien d'autre, et que par conséquent les hommes ne devaient alors pas insister en devenant de gros lourdaux, voire de gros porcs...

Mais mon esprit de zèbre m'a amené à considérer la chose sous un autre angle, grâce aux paroles de cette chanson :

Supposons que la fille en question, comme dans cette chanson, soit attirée par un homme qui ose l'aborder, poliment, en lui demandant de danser (il n'y a rien de mal à cela, et c'est tout à fait possible).

Si elle dit oui, le message est clair dans la tête de l'homme : "elle est OK pour aller beaucoup plus loin" (=> il ne se contentera pas de danser, et essaiera d'aller plus loin).

Mais la femme ne veut pas passer pour une femme "facile". Elle n'a donc pas d'autre choix que de refuser, même si elle en a envie. De plus, comme le dit encore la chanson, cela lui permettra de voir si l'homme est suffisamment intéressée par elle pour insister et lui redemander encore, au lieu de s'en remettre à son (seul) premier mot : non, et d'aller poser la même question à "une autre de ces filles"...

Je ne défends absolument pas les hommes qui insistent lourdement quand la femme dit non.
Je dis juste qu'un premier refus *peut*, comme le dit cette chanson, représenter un "test" de la part de la femme, qui ne peut décemment pas dire "oui" tout de suite, sous peine de "passer pour une sa....".
Il me semble donc encore correct que l'homme insiste encore un peu, pour montrer qu'il est vraiment intéressé.

Et là tout est dans la nuance et la finesse, à tempérer avec la réaction de la dame en question : 
Il devra savoir prendre le moindre ton de voix plus grave, ou un volume plus élevé pour un refus cette fois catégorique, et passer son chemin poliment.

Mais sinon, qu'y a t-il de mal à essayer encore et encore, si c'est toujours dans la finesse et la mesure, en espérant qu'à un moment, les barrières tombent ? Rien de bien ne s'obtient facilement dans la vie, non ?