Il n'était pas du même avis que moi et a expliqué pourquoi il appréciait quant à lui cet attribut.
Du
coup, je me suis demandé si le fait d'aimer - ou pas - quelque chose,
un plat, un tableau, une musique, ou quoi que ce soit d'autre, pouvait
être aussi considéré comme un "point de vue".
Dans
un premier temps, je me suis dit que ça n'avait rien à voir avec l'idée
que l'on se fait d'un objet ou d'un concept, le "niveau d'appréciation"
que l'on ressent à propos de chaque chose sur laquelle on pose le regard
n'étant finalement qu'un curseur qui oscille entre le profond dégoût et
l'adoration. Mais malgré tout, je continuais quand même à trouver que le
fait d'apprécier quelque chose - ou pas - et à quel point - se
rapprochait d'un "avis" et donc quelque part d'un point de vue...
Puis
cette nuit, je me suis réveillé en ayant une idée : et si le "niveau
d'appréciation" (n')était (qu')une "composante" du point de vue, tout
comme la latitude n'est qu'une des trois composantes qui définit
précisément la position d'un satellite qui observe notre planète sous
toutes les coutures ?
L'idée était intéressante, car on sait bien que les extrêmes, l'amour et la haine, tout comme les "extrémités" d'un cercle et les méridiens de la terre, se rejoignent.
Mais il me manquait deux autre "dimensions" : La seconde, qui permet de positionner le satellite autour de la Terre (l’œil autour de l'objet) est venue rapidement en pensant aux extrêmes : La gauche et la droite, le communisme et le capitalisme, qui se rejoignent eux aussi aux extrêmes (n'oublions pas que le parti d'Hitler avait pour nom parti national-socialiste des travailleurs allemands et qu'il s'est aisément associé avec le parti communiste de Staline).
Pour finir, la notion de "distance" permet de dire à quel point le regard est éloigné du "centre d'intérêt" : Plus on est près, plus on peut observer les choses en détails, mais cette quantité d'information trop importante peut polluer la réalité. Plus on s'éloigne, plus on a une vision globale. Mais trop loin, on ne voit plus rien, la Terre et ses milliards d'habitants n'étant même pas un grain de sable vue de la galaxie d'Andromède, notre plus proche voisine...
Nous pourrions ainsi obtenir le schéma suivant :
Il ne permet pas de définir un point de vue en tant que tel (par exemple ce que l'on pense du réchauffement climatique), mais il permet de positionner ce dernier quelque part sur une orbite socio-politique qui nous donne un début d'information sur l'avis en question.
Je ne sais pas si cette géométrie des points de vue vous semble opportune ou pas, mais en tous cas elle m'a permis de mieux concevoir la teneur de mes avis, goûts, opinions et points de vue en les imaginant de façon physique, tels des satellites tournant autour de chaque sujet sur lequel je porte mon regard...
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